Seconde Guerre Mondiale - Front Est (1937-)
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Seconde Guerre Mondiale - Front Est (1937-)
Seconde Guerre Mondiale - Front est (1937)
Union des Républiques Socialistes Soviétiques Stalinisme République populaire de Mongolie Stalinisme République populaire de Tuva Stalinisme | République de Chine Autocratie Shaanxi Autocratie Guangxi Autocratie Yunnan Autocratie Empire du Japon Autocratie Mandchoukuo Monarchie Absolue |
Commandants: Joseph Staline, premier secrétaire du parti communisteMikhaïl Toukhatchevski, commandant en chef Aleksandr Vasilievsky, commandant-en-chef du district militaire d'extrême-orient | Commandants: Li Sen, président chinoisTchang Kai-Tchek, généralissime du KMT Chen Jitang, général du KMT Xue Yue, général du KMT Chen Cheng, général du KMT Li Zongren, commandant du Guangxi Long Yun, commandant du Yunnan Yan Xishan, commandant du Shanxi Showa Tenno, empereur Korechika Anami, ministre de la guerre Hideki Tojo , général Dai 1 Tetsuzan Nagata, général Dai 2 Senjuro Hayashi, général Dai 3 Sadao Araki, général Dai 4 Yasuji Okamura, général Dai 5 Puyi, empereur du Mandchukuo |
Forces en présence: District militaire d'Extrême-orient:50 régiments de miliciens du parti (50.000 hommes, levée automatique) 1 unité de cosaques de l'Amur (1.000 hommes, cavalerie, levée automatique) 105 Régiments d'Infanterie (105.000 hommes) 30 Régiments de cavalerie (30.000 hommes) 40 Régiments de chasseurs Alpins (40.000 hommes) 37 Régiments Blindés (16.500 hommes) 27 Régiments d'automitrailleuses (13.500 hommes) 40 unités d'avion de chasse (4.000 hommes) 32 unités de bombardiers légers (3.200 hommes) Cuirassé MSSSR Parizhskaya Kommuna Cuirassé MSSSR Oktyaborskaya Revolutsia Croiseur léger MSSSR Murmansk Croiseur léger MSSSR Komintern 6 unités de destroyers 15 unités de navires légers 10 flottilles de transporteurs Armée Mongole: 2 unités de la milice (2.000h) 1 unité d'infanterie (1.000h) 5 unités de cavalerie (5.000h) Armée de Tannu-Tuva : 1 unité d'infanterie (1.000h) 1 unité de cavalerie (1.000h) | Forces en présence: Armée nationale révolutionnaire:Région Militaire de Mongolie 200 unités d'infanterie (200.000 hommes) 300 unités d'infanterie de montagne (300.000 hommes) 20 Escadrilles de chasseurs 20 Escadrilles de Bombardiers Région Militaire Spéciale de Mongolie 150 unités d'infanterie de montagne (150.000 hommes) 10 Escadrilles de Chasseurs 10 Escadrilles de Bombardiers Région militaire de Sibérie/Mandchourie 120 unités d'infanterie avec renforts motorisés (120.000 hommes) 30 unités de blindés Blindées (15.000 hommes) 10 Escadrilles de chasseurs 10 Escadrilles de bombardiers Armée du Shanxi: 50 unités de miliciens (50.000 hommes) 150 unités d'infanterie (150.000 hommes) 25 unités de cavalerie (25.000 hommes) 15 unités de blindés (7.500 hommes) 5 unités de chasseurs Armée du Guangxi: 25 unités de miliciens (25.000 hommes) 75 unités d'infanterie (75.000 hommes) 20 unités de cavalerie (20.000 hommes) 20 unités de blindés (10.000 hommes) 7 unités de chasseurs Armée du Yunnan: 10 unités de miliciens (10.000 hommes) 40 unités d'infanterie (40.000 hommes) 15 unités d'infanterie de montagne (15.000 hommes) 7 unités de cavalerie (7.000 hommes) Armée Impériale Japonaise: Dai 1 : 54 unités d'infanterie (54.000 hommes) 25 unités de blindés (12.500 hommes) 20 unités d'automitrailleuses (10.000 hommes) 10 unités du génie (10.000 hommes) 14 unités de chasseurs alpins (14.000 hommes) Dai 2 : 58 unités d'infanterie (58.000 hommes) 14 unités de chasseurs alpins (14.000 hommes) 18 unités du génie (18.000 hommes) 15 unités blindées (7.500 hommes) 15 unités d'automitrailleuses (7.500 hommes) Dai 3 : 51 unités d'infanterie (51.000 hommes) 14 unités alpines (14.000 hommes) 17 unités du génie (17.000 hommes) 15 unités de blindés (7.500 hommes) 20 unités d'automitrailleuses (10.000 hommes) Dai 4 : 49 unités d'infanterie (49.000 hommes) 14 unités du génie (14.000 hommes) 25 unités blindées (12.500 hommes) 15 unités d'automitrailleuses (7.500 hommes) 7 unités de chasseurs alpins (7.000 hommes) Dai 5 : 49 unités d'infanterie (49.000 hommes) 25 unités de blindés (12.500 hommes) 15 unités d'automitrailleuse (7.500 hommes) 14 unités du génie (14.000 hommes) 7 unités de chasseurs alpins (7.000 hommes) Flotte impériale: 3 portes-avions 10 cuirassés 20 croiseurs lourds 108 destroyers et croiseurs légers X sous-marins 40 flottilles de transport Armée de l'air japonaise: 80 escadrilles de chasse 60 escadrilles de bombardiers Armée du Mandchoukuo: 10 unités de milice (10.000 hommes) 15 unités d'infanterie (15.000 hommes) 9 unités de cavalerie (9.000 hommes) 5 unités d'automitrailleuses (2.500 hommes) |
Guerre en extrême-orient soviétique
Mongolie et région du Baïkal, Avril-juin 1937
Attaque surprise de printemps des forces chinoises en Mongolie! Une immense armée de plusieurs centaines de milliers d'hommes s'ébranle depuis la Mongolie Intérieure et attaque la république satellite de l'URSS. Un puissant raid aérien frappe Ulan-Bator et Irkutsk, le quartier général pour la Sibérie centrale, prenant par surprise les défenseurs. L'aviation soviétique parvient à décoller et intercepte une partie des bombardiers chinois, manquant d'escorte en raison de la distance de leurs bases, mais ils larguent tout de même suffisamment de bombes pour causer d'importants dommages. En Mongolie, ils écrasent les environs de la minuscule capitale; ensuite, des avions de transport atterissent et débarquent des troupes qui sécurisent les aérodromes!
Pendant ce temps, les troupes attaques les frontières ouest du pays, progressant depuis le territoire de l'ancienne clique des frères Ma. Les districts frontaliers sont balayés sans aucune résistance, et après un mois, Ulam-Bator tombe aux mains des chinois. L'armée mongole n'a pu effectuer qu'une résistance symbolique, et se remplie en désordre vers Darkhan, puis vers Ulan-Ude.
Les chinois avancent à toute vitesse vers le nord, et traversent au pas de course les montagnes du nord de la Mongolie, pour déboucher aux environs du Baïkal, où se trouve un important corps de 60.000 russes, qui a organisé ses défenses en conjonction avec les mongols fuyants et les tuvans. Ils établissent une ligne fortifiée au sud-ouest du Baikal, entre Sludyanka et le lac Khovsgol [HRP: Ouais ça rappelle des souvenirs de YoG1 hein? Ce coin n'a vraiment pas de chance^^]. Les chinois ont entre-temps passé la frontière mandchoue avec un corps supplémentaire de plus de 100.000 hommes, et ont fait tomber Chita, où seules les milices hâtivement rassemblées par le PCUS ont pu opposer une résistance symbolique. La concentration des forces chinoises autour du Baïkal devient rapidement si grande que la petite armée soviétique est accablée par le nombre, et doit se replier vers Irkutsk, ne devant son salut qu'à la supériorité de l'aviation soviétique. Fin juin, les chinois ont pris d'assaut Irkutsk, avançant toujours à marche forcée pour l'infanterie et utilisant à fond leurs blindés - ce qui revient à la même vitesse, les routes sibériennes étant tout bonnement infâmes. L'armement chinois, s'il demeure assez inégal, est toutefois suffisament modernisé pour ne pas donner aux soviétiques une supériorité trop criante au combat.
FIn juin, le PC d'extrême-orient soviétique est transféré à Krasnoyarsk, tandis que les troupes soviétiques tiennent encore le transsibérien près de Tcheremkhovo, au nord d'Irkutsk. Ils ont également installé de la dynamite sur les ponts et les voies, se tenant près à les détruire derrière eux.
Extrême-orient, Avril-juin 1937
En parallèle aux chinois, ce sont les japonais qui attaquent toute la région est de l'URSS! Passant la frontière de Mandchourie, quatre corps d'armée de plus de 60.000 homme chacun attaquent des points clés du transsibérien. Le premier corps fonce sur Vladivostok, et l'attaque en parallèle à la flotte impériale japonaise. La bataille navale qui s'ensuit est courte et sans surprise: la flotte soviétique vieillissante et en infériorité numérique comme tactique est coûlée quasi-entièrement, tandis que les japonais ne perdent que deux destroyers. Dans la ville elle-même, les soldats rencontrent 20.000 soldats en garnison, renforcés par 5.000 miliciens levés en hâte par le parti. Les combats sont sanglants, et, après trois jours, Vladivostok, la perle de l'orient, se rend.
Deux autres corps, en parallèle, ont, plus au nord, attaqué Khabarovsk, où se situait le quartier général des forces armées d'extrême orient. Là, ce sont 35.000 soldats de l'armée rouge, renforcés par 10.000 miliciens et quelque cosaques de l'Amur. Ils se défendent comme des lions, mais leur infériorité numérique et aérienne est trop dramatique pour tenir. Ils parviennent à briser l'encerclement, et se replient avec de lourdes pertes vers le nord et Komsomolsk, où ils établissent une base temporaire, avant d'une nouvelle fois s'avancer vers le nord et d'installer des défenses hâtives à Tchumikan. Tout le Primorsk est progressivement occupé par les japonais.
Le quatrième corps japonais, pendant ce temps, a attaqué Belogorsk, au nord de Blagoveshschensk, faisant face à 4.000 miliciens qui capitulent après quelques échanges de tirs. La région toute entière tombe sous contrôle nippon.
Enfin, dernière opération, les japonais occupent presque sans coup férir Sakhaline, dégarnie. La police d'Aleksandrovsk se contente d'un baroud d'honneur, qui se termine après un quart d'heure et annonce la reddition des seules forces armées de l'île.
Le dernier jour de juin, l'essentiel de l'extrême orient russe est tombé aux mains des orientaux. Seule demeure l'armée réfugiée à Tchumikan, et les petites garnisons de Yakoutie et du Kamtchatka.
Pertes:
Soviétiques:
35.000 miliciens du parti (pertes et captifs)
250 cosaques de l'Amur
60.000 hommes d'infanterie (pertes et captifs)
17.000 hommes de cavalerie (pertes et captifs)
7.000 hommes des blindés (")
4.000 hommes des automitrailleuses (")
1400 aviateurs (14 escadrilles de chasse hors-combat)
1.200 aviateurs (12 escadrilles de bombardiers hors-combat)
Flotte entière hors-combat
Mongols:
1.500 miliciens
700 soldats d'infanterie
1.800 cavaliers
Tuvans:
Négligeables
Chinois:
36.000 soldats d'infanterie
25.000 soldats d'infanterie de montagne
10.000 hommes des blindés
1.900 aviateurs de chasse
1.200 aviateurs des bombardiers
Japonais:
10.000 hommes d'infanterie
2.000 hommes d'infanterie de montagne
900 hommes des blindés
1.000 hommes des automitrailleuses
280 hommes du génie
200 aviateurs de chasse
150 aviateurs de bombardiers
2 destroyers coûlés
Cliques:
Forces non-engagées
Mandchous:
Forces non-engagées
[HRP]Mention spéciale pour l'ordre de bataille japonais, particulièrement indéchiffrable, qui m'a pris entre une demi heure et trois quarts d'heure à transcrire en unités standards.
Re: Seconde Guerre Mondiale - Front Est (1937-)
Mongolie et région du Baïkal, Juillet-Septembre 1937
L'armée soviétique tente d'établir une défense au nord du Baïkal, le long du Transsibérien et dans les districts avoisinnants. Toutefois, la supériorité numérique des chinois est près de 5 contre 1, et les supplétifs miliciens soviétiques ne peuvent pas efficacement renforcer la défense à Tcheremkhovo, qui est enfoncée mi-juillet. Le sabotage des lignes de communication et des rares routes et chemins de fer parvient à ralentir l'avancée de l'immense armée chinoise, qui prend Tulun mi-août, et approche de Kansk fin septembre. Les premières difficultés de ravitaillement se font ressentir, compte tenu de l'importance de l'effectif chinois et de l'étirement considérable des lignes. Les combats sont plutôt rares, et l'armée soviétique défaite à Tcheremkho se retire dans un ordre relatif, et seule une partie des troupes parvient à se réfugier d'abord à Kansk, puis à Borodino, dernière place entre Kansk et Krasnoyarsk.
En parallèle, une partie des troupes venant de terminer la pacification de la Mongolie est entrée à Tanu-Tuva, l'a occupée sans trop de difficultés, puis a occupé Abakan, à cinq-cent kilomètres au sud de Krasnoyarsk.
Pendant ce temps, l'armée soviétique aurait entamé un fort redéploiement vers l'est. Les chemins de fer déjà saturés de l'ouest convoient à présent des wagons entiers de soldats vers la Sibérie.
Extrême-orient, Juillet-Septembre 1937
L'armée soviétique remonte vers le nord-ouest depuis Tchumikan, détruisant les routes et lignes téléphoniques derrière elle. Elle s'arrête fin août à Tchagda, puis fin septembre à Vernyaya Amga, village sur la route de Yakutsk à Chita. Pendant ce temps, des troupes de cavalerie cosaque demeurée derrière, ainsi que quelques partisans, mènent un combat d'arrière-garde contre les envahisseurs japonais, attaquant des lignes de communication et tentant de faire de leur mieux pour limiter. Toutefois, la population est trop limitée pour qu'une résistance digne de ce nom gêne les japonais, qui occupent l'essentiel de la côte jusqu'à Okhotsk durant l'été, tout en faisant jonction avec les chinois à Chita à l'ouest.
Soviétiques:
19.000 miliciens du parti (pertes et captifs)
100 cosaques de l'Amur
13.000 hommes d'infanterie (pertes et captifs)
6.000 hommes de cavalerie (pertes et captifs)
1.200 hommes des blindés (")
1.300 hommes des automitrailleuses (")
700 aviateurs (7 escadrilles de chasse hors-combat)
600 aviateurs (6 escadrilles de bombardiers hors-combat)
Mongols:
Armée hors-combat
Tuvans:
Armée hors-combat
Chinois:
23.000 soldats d'infanterie
17.000 soldats d'infanterie de montagne
5.000 hommes des blindés
1.300 aviateurs de chasse
800 aviateurs des bombardiers
Japonais:
1.000 hommes d'infanterie
300 hommes d'infanterie de montagne
300 hommes des blindés
150 hommes des automitrailleuses
150 hommes du génie
100 aviateurs de chasse
100 aviateurs de bombardiers
Cliques:
Forces non-engagées
Mandchous:
Forces non-engagées
L'armée soviétique tente d'établir une défense au nord du Baïkal, le long du Transsibérien et dans les districts avoisinnants. Toutefois, la supériorité numérique des chinois est près de 5 contre 1, et les supplétifs miliciens soviétiques ne peuvent pas efficacement renforcer la défense à Tcheremkhovo, qui est enfoncée mi-juillet. Le sabotage des lignes de communication et des rares routes et chemins de fer parvient à ralentir l'avancée de l'immense armée chinoise, qui prend Tulun mi-août, et approche de Kansk fin septembre. Les premières difficultés de ravitaillement se font ressentir, compte tenu de l'importance de l'effectif chinois et de l'étirement considérable des lignes. Les combats sont plutôt rares, et l'armée soviétique défaite à Tcheremkho se retire dans un ordre relatif, et seule une partie des troupes parvient à se réfugier d'abord à Kansk, puis à Borodino, dernière place entre Kansk et Krasnoyarsk.
En parallèle, une partie des troupes venant de terminer la pacification de la Mongolie est entrée à Tanu-Tuva, l'a occupée sans trop de difficultés, puis a occupé Abakan, à cinq-cent kilomètres au sud de Krasnoyarsk.
Pendant ce temps, l'armée soviétique aurait entamé un fort redéploiement vers l'est. Les chemins de fer déjà saturés de l'ouest convoient à présent des wagons entiers de soldats vers la Sibérie.
Extrême-orient, Juillet-Septembre 1937
L'armée soviétique remonte vers le nord-ouest depuis Tchumikan, détruisant les routes et lignes téléphoniques derrière elle. Elle s'arrête fin août à Tchagda, puis fin septembre à Vernyaya Amga, village sur la route de Yakutsk à Chita. Pendant ce temps, des troupes de cavalerie cosaque demeurée derrière, ainsi que quelques partisans, mènent un combat d'arrière-garde contre les envahisseurs japonais, attaquant des lignes de communication et tentant de faire de leur mieux pour limiter. Toutefois, la population est trop limitée pour qu'une résistance digne de ce nom gêne les japonais, qui occupent l'essentiel de la côte jusqu'à Okhotsk durant l'été, tout en faisant jonction avec les chinois à Chita à l'ouest.
Pertes:
Soviétiques:
19.000 miliciens du parti (pertes et captifs)
100 cosaques de l'Amur
13.000 hommes d'infanterie (pertes et captifs)
6.000 hommes de cavalerie (pertes et captifs)
1.200 hommes des blindés (")
1.300 hommes des automitrailleuses (")
700 aviateurs (7 escadrilles de chasse hors-combat)
600 aviateurs (6 escadrilles de bombardiers hors-combat)
Mongols:
Armée hors-combat
Tuvans:
Armée hors-combat
Chinois:
23.000 soldats d'infanterie
17.000 soldats d'infanterie de montagne
5.000 hommes des blindés
1.300 aviateurs de chasse
800 aviateurs des bombardiers
Japonais:
1.000 hommes d'infanterie
300 hommes d'infanterie de montagne
300 hommes des blindés
150 hommes des automitrailleuses
150 hommes du génie
100 aviateurs de chasse
100 aviateurs de bombardiers
Cliques:
Forces non-engagées
Mandchous:
Forces non-engagées
Re: Seconde Guerre Mondiale - Front Est (1937-)
Sibérie, Octobre-décembre 1937
Le front du Baïkal s'immobilise avec le début de l'hiver, comme les deux camps se positionnent en défense dans la région à l'est de Krasnoyarsk. Les chinois travaillent dur à consolider leur position en réparant les voies de chemin de fer endommagées et renforçant les routes surchargées par leur immense armée. Les soviétiques se retranchent dans Borodino, et construisent aussi vite que possible des fortifications, recevant durant octobre et début novembre encore près de 30.000 hommes en renfort via le transsibérien.
Pendant ce temps, les chinois transfèrent en Sibérie des entaines de milliers de soldats appartenant aux cliques. Moins entrainés et disciplinés que les réguliers, ils demeurent une force formidable et souvent expérimentée par les guerres passées. A partir de décembre, ils commencent à opérer dans la région du lac Baïkal, avançant vers les poches de résistance subsistant dans le bassin de l'Angara et de la Haute-Lena. Un autre important corps arrive à Abakan à ce moment, et s'apprête à pousser vers l'ouest et Novosibirsk, contournant Krasnoyarsk!
Pendant ce temps, les japonais redéploient leurs troupes: une force est transférée à l'ouest du Baïkal en soutien aux chinois, tandis qu'une autre remonte vers le nord, sur la trace du petit corps fugitif de l'armée rouge. les actions de partisans et d'arrière-garde peinent à réellement gêner les japonais, et fin décembre, le corps d'armée soviétique est arrivé à Yakutsk. Les japonais entrent alors tout juste en Yakutie, et évitent de continuer à avancer, craignant la rigueur de l'hiver dans la partie la plus froide et inhospitalière de la Sibérie.
En parallèle, de multiples régimes à la botte des vainqueurs sont proclamés dans les territoires occupés: la république de Primorsk en extrême-orient, centrée sur Vladivostok, sous influence japonaise, et la république de Sibérie, centrée autour d'Irkustk, avec l'aide de politiciens locaux, d'antisoviétiques et de transfuges.
A partir de la mi-novembre, suite au chaos en URSS occidentale, toute arrivée de renforts soviétique cesse ou se fait au compte goutte, tandis que le commandement à Krasnoyarsk, désemparé, ne sait plus à qui obéir...
Turkestan, octobre-décembre 1937
Une immense armée de 450.000 chinois pénètre au Turkestan, qui s'est précédemment entièrement aligné sur Nanjing, face à la taille des forces massées à sa frontière. Les chinois traversent la région, et pénètrent au Kazakhstan et au Kirghizistan, rencontrant une résistance médiocre de la part d'un corps de 35.000 soldats soviétiques tout juste arrivés du front de l'ouest dans la région. Les plus gros problèmes proviennent de l'approvisionnement anémique des forces chinoises, qui souffrent de l'absence pure et simples d'infrastructures au Turkestan chinois, composé du bassin de Tarim et du désert de Gobi... Les greniers locaux de l'armée du Turkestan sont vidés par trois jours de consommation. Les cavaliers parviennent à se déplacer avec relative aise, mais les munitions et la nourriture ne leur parviennent qu'en quantités insuffisantes. Plusieurs milliers d'entre eux souffrent de la faim, ou désertent, et les réquisitions opérées en désespoir de cause nuisent à la propagande officielle de "libération du Turkestan" et d'union des peuples de la steppe.
Biskeck et Alma-Ata tombent, mais les forces chinoises s'arrêtent après, incapables d'avancer davantage sans causer l'effondrement pur et simple de leur logistique.
Soviétiques:
7.000 miliciens du parti (pertes et captifs)
75 cosaques de l'Amur
4.000 hommes d'infanterie (pertes et captifs)
1.200 hommes de cavalerie (pertes et captifs)
300 hommes des blindés (")
250 hommes des automitrailleuses (")
700 aviateurs (7 escadrilles de chasse hors-combat)
300 aviateurs (3 escadrilles de bombardiers hors-combat)
Chinois:
4.000 soldats d'infanterie
13.000 soldats d'infanterie de montagne (dont 6.000 morts ou déserteurs pour cause de disette)
1.500 hommes des blindés
11.000 cavaliers (dont 7.000 morts ou déserteurs pour cause de disette)
800 aviateurs de chasse
400 aviateurs des bombardiers
Japonais:
750 hommes d'infanterie
200 hommes d'infanterie de montagne
110 hommes des blindés
100 hommes des automitrailleuses
100 hommes du génie
000 aviateurs de chasse
000 aviateurs de bombardiers
Cliques:
Négligeables
Mandchous:
Négligeables
Le front du Baïkal s'immobilise avec le début de l'hiver, comme les deux camps se positionnent en défense dans la région à l'est de Krasnoyarsk. Les chinois travaillent dur à consolider leur position en réparant les voies de chemin de fer endommagées et renforçant les routes surchargées par leur immense armée. Les soviétiques se retranchent dans Borodino, et construisent aussi vite que possible des fortifications, recevant durant octobre et début novembre encore près de 30.000 hommes en renfort via le transsibérien.
Pendant ce temps, les chinois transfèrent en Sibérie des entaines de milliers de soldats appartenant aux cliques. Moins entrainés et disciplinés que les réguliers, ils demeurent une force formidable et souvent expérimentée par les guerres passées. A partir de décembre, ils commencent à opérer dans la région du lac Baïkal, avançant vers les poches de résistance subsistant dans le bassin de l'Angara et de la Haute-Lena. Un autre important corps arrive à Abakan à ce moment, et s'apprête à pousser vers l'ouest et Novosibirsk, contournant Krasnoyarsk!
Pendant ce temps, les japonais redéploient leurs troupes: une force est transférée à l'ouest du Baïkal en soutien aux chinois, tandis qu'une autre remonte vers le nord, sur la trace du petit corps fugitif de l'armée rouge. les actions de partisans et d'arrière-garde peinent à réellement gêner les japonais, et fin décembre, le corps d'armée soviétique est arrivé à Yakutsk. Les japonais entrent alors tout juste en Yakutie, et évitent de continuer à avancer, craignant la rigueur de l'hiver dans la partie la plus froide et inhospitalière de la Sibérie.
En parallèle, de multiples régimes à la botte des vainqueurs sont proclamés dans les territoires occupés: la république de Primorsk en extrême-orient, centrée sur Vladivostok, sous influence japonaise, et la république de Sibérie, centrée autour d'Irkustk, avec l'aide de politiciens locaux, d'antisoviétiques et de transfuges.
A partir de la mi-novembre, suite au chaos en URSS occidentale, toute arrivée de renforts soviétique cesse ou se fait au compte goutte, tandis que le commandement à Krasnoyarsk, désemparé, ne sait plus à qui obéir...
Turkestan, octobre-décembre 1937
Une immense armée de 450.000 chinois pénètre au Turkestan, qui s'est précédemment entièrement aligné sur Nanjing, face à la taille des forces massées à sa frontière. Les chinois traversent la région, et pénètrent au Kazakhstan et au Kirghizistan, rencontrant une résistance médiocre de la part d'un corps de 35.000 soldats soviétiques tout juste arrivés du front de l'ouest dans la région. Les plus gros problèmes proviennent de l'approvisionnement anémique des forces chinoises, qui souffrent de l'absence pure et simples d'infrastructures au Turkestan chinois, composé du bassin de Tarim et du désert de Gobi... Les greniers locaux de l'armée du Turkestan sont vidés par trois jours de consommation. Les cavaliers parviennent à se déplacer avec relative aise, mais les munitions et la nourriture ne leur parviennent qu'en quantités insuffisantes. Plusieurs milliers d'entre eux souffrent de la faim, ou désertent, et les réquisitions opérées en désespoir de cause nuisent à la propagande officielle de "libération du Turkestan" et d'union des peuples de la steppe.
Biskeck et Alma-Ata tombent, mais les forces chinoises s'arrêtent après, incapables d'avancer davantage sans causer l'effondrement pur et simple de leur logistique.
Pertes:
Soviétiques:
7.000 miliciens du parti (pertes et captifs)
75 cosaques de l'Amur
4.000 hommes d'infanterie (pertes et captifs)
1.200 hommes de cavalerie (pertes et captifs)
300 hommes des blindés (")
250 hommes des automitrailleuses (")
700 aviateurs (7 escadrilles de chasse hors-combat)
300 aviateurs (3 escadrilles de bombardiers hors-combat)
Chinois:
4.000 soldats d'infanterie
13.000 soldats d'infanterie de montagne (dont 6.000 morts ou déserteurs pour cause de disette)
1.500 hommes des blindés
11.000 cavaliers (dont 7.000 morts ou déserteurs pour cause de disette)
800 aviateurs de chasse
400 aviateurs des bombardiers
Japonais:
750 hommes d'infanterie
200 hommes d'infanterie de montagne
110 hommes des blindés
100 hommes des automitrailleuses
100 hommes du génie
000 aviateurs de chasse
000 aviateurs de bombardiers
Cliques:
Négligeables
Mandchous:
Négligeables
Re: Seconde Guerre Mondiale - Front Est (1937-)
[HRP] Posterai demain. Ce soir suis trop tard et crevé.
Re: Seconde Guerre Mondiale - Front Est (1937-)
Sibérie, Janvier-mars 1938
Les chinois conitnuent de pousser vers l'ouest, et attaquent Borodino début janvier. Le froid sibérien est intense, avec des pics à -35 qui affectent durement les envahisseurs. La logistique alliée commence également à montrer ses limites, opérant à des milliers de kilomètres de ses bases, et les chemins de fer et routes rétablies opérent à capacité maximale, et parviennent à peine à donner suffisamment de nourriture et de munitions aux centaines de milliers d'hommes. L'avancée de Kansk à Borodino met près de deux semaines, et les alliés font face à des forces russes certes inférieures en nombre, mais correctement retranchées. Un mois est nécessaire afin de parvenir à repousser péniblement les 60.000 défenseurs de la place, qui se replient vers Uyar, puis, à partir de la fin mars, s'établissent à Krasnoyarsk, où ils mettent en place un imposant périmètre défensif avec l'aide de renforts enfin arrivés de l'ouest, et en grande quantité. Ce sont presque 90.000 soldats qui arrivent d'Ukraine en mars, d'où ils étaient parti en décembre. Les commandants asiatiques préfèrent avancer à portée d canon, mais ne pas pousser leur avantage, d'autant plus que la neige et le blizzard ont interdit durant parfois des semaines entières à leurs aviations de voler. Enfin, le moral parmi les soldats est en baisse constante, l'avancée ayant progressivement ralenti, et les pertes dues aux conditions climatiques et de combat étant effroyables. Les blindés souffrent notamment particulièrement d'un environnement où même leurs chenilles brassent la neige boueuse en vain...
Pendant ce temps, les soldats du Guangxi, envoyés attaquer Novosibirsk depuis Abakan souffrent encore davantage de cela. L'absence quasi-totale de logistique dans la région de Tanu-Tuva et de l'Altaï les coupe de leurs bases, et ce sont des dizaines de milliers de soldats qui tombent dans la neige et la boue glacée sibérienne. L'attaque contre Novokusnetsk, la capitale du Kuzbass, résulte en une bataille sanglante: 8.000 soldats réguliers arrivés depuis l'ouest, soutenus par 5.000 miliciens du parti causent des pertes disproportionnés parmi les agresseurs. Des divisions entières sont éliminées, d'autres abandonnent les drapeaux et s'enfuient, pour trouver la mort dans la glace et chez les prédateurs, loups et ours, qui rôdent partout. L'arrivée d'une groupe de 5.000 miliciens de Barnaul et de 12.000 réguliers supplémentaires depuis Novosibirsk, et l'effondrement de la logistique chinoise cause la défaite des agresseurs. La bataille du Kuzbass est la première victoire soviétique du front est. C'est un reste d'armée qui parvient piteusement à retrouver le chemin d'Abakan. A plusieurs reprises, on est au bord de la mutinerie à cause du manque de nourriture!
Les forces des autres cliques rencontrent moins de résistance dans leur pacification des environs du Baïkal, mais ici aussi, la logistique saturé est souvent décisivement compromise. Pour chaque partisan soviétique mourrant sous les balles alliées, dix à quinze soldats meurent de faim ou de froid! La situation est si critique que les commandants des forces des cliques ordonnent la retraite vers le sud avant même la fin des opérations.
Dans le nord, les japonais et leurs alliés continuent d'avancer vers Yakutsk, mais cette avancée prend une allure de chemin de croix: la Yakutie est la région la plus froide du monde hors de l'Antarctique, et les petites forces soviétiques fuyant vers le nord ont pris soin d'emmener avec eux les réserves de nourriture. L'absence de population locale empêche également les réquisitions, et les poursuivants tombent les uns après les autres, frappés par des températures extrêmes en dessous de -40. Les moteurs des machines cessent de fonctionner comme leurs liquides de refroissement gêlent, les soldats meurent dans leur sommeil, et le moral atteint des niveaux si bas que seul le fanatisme permet encore aux officiers de tenir.
Au-delà de Vernyaya Amga, l'avancée japonaise s'arrête peu à peu. Il n'est pas physiquement possible de continuer. Aucune perte n'est à déplorer face à l'armée rouge, mais près d'un tiers des soldats sont tombés face au froid et aux loups, qui, affamés, attaquent parfois des patrouilles isolées par groupes de plus de cinquante! Parfois aussi, traversant avec les véhicules ce qu'ils ne savent pas être des rivières gelés, ils tombent dans l'eau glacée, une exposition qui même courte, est souvent fatale...
Turkestan, Janvier-mars 1938
La situation au Turkestan est non moins critique. Ici, le manque de logistique est tellement grave que plusieurs unités désertent toutes entières avec armes et bagages, tandis que d'autres commandants préfèrent ignorer les ordres et se retirer afin d'éviter de devoir expliquer à leurs soldats qu'il n'y a plus de nourriture. C'est un véritable reflux vers l'est de plus de 100.000 hommes. Enfin, parmi ceux qui restent, l'hostilité de la population, sujette aux réquisitions inévitables, rend la tâche de libération du Turkestan d'autant plus critique qu'entre les turciques et les hans, le torchon brûle souvent... L'avancée de groupes de cavaliers les porte jusqu'aux bords du Balkash, et aux portes de Tashkent, mais celles-ci sont fermées, et la milice du parti, forte de 5.000 hommes, se tient baricadée aux abords de la cité.
L'arrivée progressive de renforts soviétiques via le nouveau chemin de fer Kazakh change également la donne. 70.000 hommes en provenance de Biélorussie arrive enfin en février, et se positionnent au nord et à l'est du lac Balkash. Ils sont ensuite rejoints par 25.000 hommes en provenance de Lithuanie en mars, qui complètent le dispositif et permettent également l'envoi de troupes de renforts à Tashkent.
Les commandants chinois tentent de prendre l'initiative en mars, et attaquent à l'ouest du Balkash, réussissant à désorganiser en partie les renforts, mais la fatigue, les problèmes logistiques et le manque de troupes obligent finalement les assaillants à se retirer sans pouvoir gagner d'avantage stratégique par leur victoire.
Soviétiques:
10.000 miliciens du parti (pertes et captifs)
25 cosaques de l'Amur
6.900 hommes d'infanterie (pertes et captifs)
1.200 hommes de cavalerie (pertes et captifs)
350 hommes des blindés (")
500 hommes des automitrailleuses (")
400 aviateurs (4 escadrilles de chasse hors-combat)
100 aviateurs (1 escadrilles de bombardiers hors-combat)
Chinois:
9.000 soldats d'infanterie
27.000 soldats d'infanterie de montagne + 1.000 déserteurs
1.200 hommes des blindés
40.000 cavaliers (dont 7.000 morts ou déserteurs pour cause de disette) + 15.000 déserteurs
400 aviateurs de chasse
200 aviateurs des bombardiers
Approvisionnement difficile
Japonais:
5.000 hommes d'infanterie
3.500 hommes d'infanterie de montagne
500 hommes des blindés
150 hommes des automitrailleuses
250 hommes du génie
000 aviateurs de chasse
000 aviateurs de bombardiers
Approvisionnement médiocre
Cliques:
Armée du Shanxi:
17.000 miliciens (+13.000 désertions)
20.000 soldats d'infanterie (+10.000 désertions)
2.000 cavaliers (+500 désertions)
1.000 hommes des blindés
Approvisionnement critique
Armée du Guangxi:
19.000 miliciens (+6.000 désertions)
30.000 soldats d'infanterie (+10.000 désertions)
10.000 cavaliers (+7.000 désertions
1.200 hommes des blindés
Approvisionnement critique
Armée du Yunnan:
7.000 miliciens (+2.000 désertions)
15.000 réguliers (+7.000 désertions)
4.000 chasseurs alpins (+1.000 désertions)
1.500 cavaliers (+500 désertions)
Approvisionnement critique
Mandchous:
7.000 miliciens (+2.000 désertions)
6.000 réguliers (+4.000 désertions)
1.500 cavaliers (+250 désertions)
250 hommes des automitrailleuses (+150 désertions)
Approvisionnement critique
Les chinois conitnuent de pousser vers l'ouest, et attaquent Borodino début janvier. Le froid sibérien est intense, avec des pics à -35 qui affectent durement les envahisseurs. La logistique alliée commence également à montrer ses limites, opérant à des milliers de kilomètres de ses bases, et les chemins de fer et routes rétablies opérent à capacité maximale, et parviennent à peine à donner suffisamment de nourriture et de munitions aux centaines de milliers d'hommes. L'avancée de Kansk à Borodino met près de deux semaines, et les alliés font face à des forces russes certes inférieures en nombre, mais correctement retranchées. Un mois est nécessaire afin de parvenir à repousser péniblement les 60.000 défenseurs de la place, qui se replient vers Uyar, puis, à partir de la fin mars, s'établissent à Krasnoyarsk, où ils mettent en place un imposant périmètre défensif avec l'aide de renforts enfin arrivés de l'ouest, et en grande quantité. Ce sont presque 90.000 soldats qui arrivent d'Ukraine en mars, d'où ils étaient parti en décembre. Les commandants asiatiques préfèrent avancer à portée d canon, mais ne pas pousser leur avantage, d'autant plus que la neige et le blizzard ont interdit durant parfois des semaines entières à leurs aviations de voler. Enfin, le moral parmi les soldats est en baisse constante, l'avancée ayant progressivement ralenti, et les pertes dues aux conditions climatiques et de combat étant effroyables. Les blindés souffrent notamment particulièrement d'un environnement où même leurs chenilles brassent la neige boueuse en vain...
Pendant ce temps, les soldats du Guangxi, envoyés attaquer Novosibirsk depuis Abakan souffrent encore davantage de cela. L'absence quasi-totale de logistique dans la région de Tanu-Tuva et de l'Altaï les coupe de leurs bases, et ce sont des dizaines de milliers de soldats qui tombent dans la neige et la boue glacée sibérienne. L'attaque contre Novokusnetsk, la capitale du Kuzbass, résulte en une bataille sanglante: 8.000 soldats réguliers arrivés depuis l'ouest, soutenus par 5.000 miliciens du parti causent des pertes disproportionnés parmi les agresseurs. Des divisions entières sont éliminées, d'autres abandonnent les drapeaux et s'enfuient, pour trouver la mort dans la glace et chez les prédateurs, loups et ours, qui rôdent partout. L'arrivée d'une groupe de 5.000 miliciens de Barnaul et de 12.000 réguliers supplémentaires depuis Novosibirsk, et l'effondrement de la logistique chinoise cause la défaite des agresseurs. La bataille du Kuzbass est la première victoire soviétique du front est. C'est un reste d'armée qui parvient piteusement à retrouver le chemin d'Abakan. A plusieurs reprises, on est au bord de la mutinerie à cause du manque de nourriture!
Les forces des autres cliques rencontrent moins de résistance dans leur pacification des environs du Baïkal, mais ici aussi, la logistique saturé est souvent décisivement compromise. Pour chaque partisan soviétique mourrant sous les balles alliées, dix à quinze soldats meurent de faim ou de froid! La situation est si critique que les commandants des forces des cliques ordonnent la retraite vers le sud avant même la fin des opérations.
Dans le nord, les japonais et leurs alliés continuent d'avancer vers Yakutsk, mais cette avancée prend une allure de chemin de croix: la Yakutie est la région la plus froide du monde hors de l'Antarctique, et les petites forces soviétiques fuyant vers le nord ont pris soin d'emmener avec eux les réserves de nourriture. L'absence de population locale empêche également les réquisitions, et les poursuivants tombent les uns après les autres, frappés par des températures extrêmes en dessous de -40. Les moteurs des machines cessent de fonctionner comme leurs liquides de refroissement gêlent, les soldats meurent dans leur sommeil, et le moral atteint des niveaux si bas que seul le fanatisme permet encore aux officiers de tenir.
Au-delà de Vernyaya Amga, l'avancée japonaise s'arrête peu à peu. Il n'est pas physiquement possible de continuer. Aucune perte n'est à déplorer face à l'armée rouge, mais près d'un tiers des soldats sont tombés face au froid et aux loups, qui, affamés, attaquent parfois des patrouilles isolées par groupes de plus de cinquante! Parfois aussi, traversant avec les véhicules ce qu'ils ne savent pas être des rivières gelés, ils tombent dans l'eau glacée, une exposition qui même courte, est souvent fatale...
Turkestan, Janvier-mars 1938
La situation au Turkestan est non moins critique. Ici, le manque de logistique est tellement grave que plusieurs unités désertent toutes entières avec armes et bagages, tandis que d'autres commandants préfèrent ignorer les ordres et se retirer afin d'éviter de devoir expliquer à leurs soldats qu'il n'y a plus de nourriture. C'est un véritable reflux vers l'est de plus de 100.000 hommes. Enfin, parmi ceux qui restent, l'hostilité de la population, sujette aux réquisitions inévitables, rend la tâche de libération du Turkestan d'autant plus critique qu'entre les turciques et les hans, le torchon brûle souvent... L'avancée de groupes de cavaliers les porte jusqu'aux bords du Balkash, et aux portes de Tashkent, mais celles-ci sont fermées, et la milice du parti, forte de 5.000 hommes, se tient baricadée aux abords de la cité.
L'arrivée progressive de renforts soviétiques via le nouveau chemin de fer Kazakh change également la donne. 70.000 hommes en provenance de Biélorussie arrive enfin en février, et se positionnent au nord et à l'est du lac Balkash. Ils sont ensuite rejoints par 25.000 hommes en provenance de Lithuanie en mars, qui complètent le dispositif et permettent également l'envoi de troupes de renforts à Tashkent.
Les commandants chinois tentent de prendre l'initiative en mars, et attaquent à l'ouest du Balkash, réussissant à désorganiser en partie les renforts, mais la fatigue, les problèmes logistiques et le manque de troupes obligent finalement les assaillants à se retirer sans pouvoir gagner d'avantage stratégique par leur victoire.
Pertes:
Soviétiques:
10.000 miliciens du parti (pertes et captifs)
25 cosaques de l'Amur
6.900 hommes d'infanterie (pertes et captifs)
1.200 hommes de cavalerie (pertes et captifs)
350 hommes des blindés (")
500 hommes des automitrailleuses (")
400 aviateurs (4 escadrilles de chasse hors-combat)
100 aviateurs (1 escadrilles de bombardiers hors-combat)
Chinois:
9.000 soldats d'infanterie
27.000 soldats d'infanterie de montagne + 1.000 déserteurs
1.200 hommes des blindés
40.000 cavaliers (dont 7.000 morts ou déserteurs pour cause de disette) + 15.000 déserteurs
400 aviateurs de chasse
200 aviateurs des bombardiers
Approvisionnement difficile
Japonais:
5.000 hommes d'infanterie
3.500 hommes d'infanterie de montagne
500 hommes des blindés
150 hommes des automitrailleuses
250 hommes du génie
000 aviateurs de chasse
000 aviateurs de bombardiers
Approvisionnement médiocre
Cliques:
Armée du Shanxi:
17.000 miliciens (+13.000 désertions)
20.000 soldats d'infanterie (+10.000 désertions)
2.000 cavaliers (+500 désertions)
1.000 hommes des blindés
Approvisionnement critique
Armée du Guangxi:
19.000 miliciens (+6.000 désertions)
30.000 soldats d'infanterie (+10.000 désertions)
10.000 cavaliers (+7.000 désertions
1.200 hommes des blindés
Approvisionnement critique
Armée du Yunnan:
7.000 miliciens (+2.000 désertions)
15.000 réguliers (+7.000 désertions)
4.000 chasseurs alpins (+1.000 désertions)
1.500 cavaliers (+500 désertions)
Approvisionnement critique
Mandchous:
7.000 miliciens (+2.000 désertions)
6.000 réguliers (+4.000 désertions)
1.500 cavaliers (+250 désertions)
250 hommes des automitrailleuses (+150 désertions)
Approvisionnement critique
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