Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
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Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
SECOND GUERRE MONDIALE - FRONT OUEST
Union des Républiques Socialistes Soviétiques Stalinisme | Reich Rédéral Allemand (RFA) Démocratie libérale République Polonaise Démocratie autoritaire - bonapartisme République Française Démocratie libérale Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord Démocratie libérale Et Commonwealth Royaume d'Italie Fascisme Etats-Unis du Brésil Corporatisme autoritaire - péronisme République Tchécoslovaque Démocratie libérale Canada Démocratie libérale Australie Démocratie libérale Nouvelle-Zélande Démocratie libérale Lithuanie Démocratie libérale Lettonie Démocratie libérale République Nationale d'Ukraine Démocratie libérale République Biélorusse Démocratie libérale |
Commandants: Joseph Staline, premier secrétaire du parti communisteMikhaïl Toukhatchevski, commandant en chef Gueorgui Joukov, général Aleksandr Iegorov, général Semion Boudienny, général de la cavalerie | Commandants: Kurt von Hammerstein, PräsidentKonrad Adenauer, Reichskanzler General Wilhelm Ritter von Leeb, Oberbefehlshaber, Erste Armee General Ludwig Beck, Stabschef, Erste Armee Ignacy Mościcki, Président polonais Maréchal Edward Rydz-Śmigły, commandant-en-chef polonais Jean de Lattres de Tassigny, commandant - Corps expéditionnaire français Sir Percy Noble, admiral, Royal Navy (commander-in-chief, Baltic Station) Sir Geoffrey Laton, vice-amiral, Royal Navy (vice-commander, Baltic Station) Colonel Bernard Montgomery, Commander - British Expeditionnary force Benito Mussolini, Duce Pietro Badoglio, Commandant-en-chef italien Getulio Vargas, président du Brésil Epaminondas dos Santos, commandant brésilien Edvard Benes, président tchécoslovaque |
Forces en présence: Front Lithuanien126 Régiments d'infanterie (126.000 hommes) 30 Régiments de cavalerie (30.000 hommes) 56,2 Régiments blindés (28.000 hommes) 45 Régiment d'automitrailleuses (22.500 hommes) 47 Divisions d'avion de chasse (4.700 hommes) 45 Divisions de bombardiers légers (4.500 hommes) 3,4 Régiments blindés d'import (2.700 hommes) Front de Biélorussie-Ukraine 100 Régiments d'infanterie (100.000 hommes) 52 Régiments blindés (26.000 hommes) 46 régiments d'automitrailleuses (23.000 hommes) 48 Divisions d'avion de chasse (4.800 hommes) 36 Divisions de bombardiers légers (3.600 hommes) 100.000 volontaires sont répartis parmi les forces Troupes en arrivage Flotte Baltique Cuirassé MSSSR Mihaïl Frunze Cuirassé MSSSR Marat Croiseur léger MSSSR Svetlana 5 unités de Destroyers X unités de sous-marins 15 unités de navires légers 30 flotilles de transporteurs | Forces en présence: Erste Armee-164 régiments d’infanterie (164.000 hommes) -13 régiments d’automitrailleuses (6.500 hommes) -15 régiment du génie et transmissions (15.000 hommes, infanterie) -30 régiments de blindés (15.000 hommes) -90 escadrilles de chasseurs (9.000 hommes) -3 escadrilles de chasse germano-lituaniennes (300 hommes) -10 escadrilles de bombardiers légers (aviation lituanienne) (1.000 hommes) Armée polonaise -70 régiments de la réserve nationale (milice) (70.000 hommes) -440 régiments d'infanterie (440.000 hommes) -35 régiments de cavalerie (35.000 hommes) -35 régiments d'automitrailleuses (17.500 hommes) -15 régiments de blindés (7.500 hommes) -5 régiments de blindés d'import (2.500 hommes) -17 escadrilles de chasseurs (1.700 hommes) -10 escadrilles de bombardiers légers (1.000 hommes) -1 flottille de vedettes Corps expéditionnaire français 80 régiments d'infanterie (80.000 hommes) 5 régiments de blindés (2.500 hommes) 15régiments d'automitrailleuses (7.500 hommes) -44 Unités de chasseurs -15 unités de Bombardiers Royal Navy, Baltic Station HMS Glorious (Porte-avion d'escorte) HMS Nelson (cuirassé) HMS Hood (croiseur de bataille) HMS Cumberland (croiseur lourd) HMS York (croiseur lourd) HMS Ajax (croiseur léger) HMS Orion (croiseur léger) HMS Galatea (croiseur léger) HMS Arethusa (croiseur léger) HMS Dehli (croiseur léger) HMS Dunedin (croiseur léger) HMS Dragon (croiseur léger) HMS Bellona (croiseur léger) HMS Columbo (croiseur léger) HMS Glasgow (croiseur léger) 6 destroyers X flottilles de sous-marins 4 flottilles de navires légers 30 flottilles de transport 8 régiments de royal marines (8.000 hommes) 2 unités de bombardiers légers (3rd navy wing) British Expeditionnary corps 8 régiments d'infanterie 3 régiments de blindés 4 unités de chasseurs (7th & 12th air wing) Northern Corps 10 régiments de royal marines (10.000 hommes) 10 régiments de chasseur alpins (10.000 hommes) Home Fleet et Mediterranean Fleet Forces italiennes: 10 régiments de chasseurs alpins 120 unités de chasseurs 30 unités de bombardiers Reggia Marina Forces brésiliennes: 35 Régiments d'Infanterie (35.000 hommes) 15 Régiment d'Automitrailleuses (15.000 hommes) Flotte brésilienne baltique: Cuirassé NRB Minas Geraes Cuirassé NRB Sao Paulo Croiseur Lourd NRB Bahia Croiseur Léger NRB Rio Grande de Sul 2 unités de destroyers 4 flottilles de vedettes 1 flottille de sous-marins 7 flottilles de transport |
Guerre à l'est!
Prusse orientale, janvier 1936
Le premier janvier, profitant de l'éclatement des troubles consécutifs au soulèvement communiste en Allemagne, l'armée rouge attaque sans déclaration de guerre le Reich fédéral! Un immense raid aérien est déclenché dans les cieux prussiens, avec des centaines d'avion s'élançant vers les bases de la région. Mais, après quelques dizaine de kilomètres de vol, ils se heurtent subitement à une flotte aérienne adverse supérieure en nombre! Une bataille aérienne de grande ampleur a lieu au dessus de Wehlau et Insterburg, au cours de laquelle les soviétiques sont pris entre les forces aériennes allemandes et une DCA particulièrement énergique. les chasseurs soviétiques, malgré leur élément de surprise, ne parviennent pas à empêcher de nombreux bombardiers d'être frappés par les chasseurs allemands. Le soir du cinq janvier, l'aviation soviétique cesse ses attaques et se cantonne à un rôle de soutien de ses troupes au sol, afin de limiter les pertes. L'interction aérienne allemande a fonctionné.
Au sol, les deux armées qui se font face sont numériquement égales, avec une composante blindée plus nombreuse côté soviétique. Les allemands, arrivés là quelques mois auparavant, se sont profondemment enterrés dans les protections naturelles offertes par les collines, lacs et forêts constellant la Prusse Orientale, d'autant plus difficilement praticables qu'un épais manteau neigeux couvre le pays. Formant une série de cercles avec positions de replis et un système cohérent d'artillerie de soutien, ils offrent une ligne défensive formidable contre laquelle s'engagent les soviétiques. Cela a été encore renforcé par la pose d'importants champs de mines et de hérissons tchèques, même si les premiers perdent en efficacité dans la neige.
Prudemment, l'armée rouge s'engage en Prusse orientale, utilisant d'importantes pointes blindées pou avancer rapidement, tandis que l'infanterie sécurise la route derrière. L'absence de soutien aérien conduit les officiers soviétiques à guetter le ciel et à avancer avec précaution. Après des escarmouches avec les forces locales, ils prennent pied à Tilsit, de l'autre côté de la frontière, et avancent vers Insterburg et Gunbinnen. Toutefois, avant Sandlaken et Argeningten, ils se heurtent aux premières lignes de défense allemande. Les combats éclatent progressivement sur toute la frontière nord-est de la Prusse orientale, avec un avantage s'établissement progressivement aux allemands, les blindés soviétiques peinant à progresser dans les épaisses forêts et tourbières de la région. Les allemands bénéficient également d'une incontestable supériorité qualitative et numérique dans l'artillerie, tout en utilisant une stratégie de défense flexible, permettant d'utiliser au maximum les possibilités offertes par le terrain exécrable de Nadruvie. L'armée rouge combat jusque fin mars en attaque frontale, mais échoue à avancer plus loin que Szillen et Gumbinnen, avec les forces allemandes contre-attaquant parfois et faisant perdre en quelques l'heure l'équivalent de jours de combat.
Les envahisseurs ont progressé d'environ trente kilomètres en territoire allemand.
Pologne, janvier 1936
La situation est différente en Pologne. En parallèle, un soulèvement bolchévique a été tenté en Pologne, où il résiste pendant dix jours dans Cracovie. Toutefois, le gouvernement de Varsovie parvient à rétablir finalement l'ordre, et à faire face à l'invasion soviétique. Il a sous ses ordres une vaste armée de plus de 550.000 hommes, résultat de pospolite ruzzenie, la mobilisation générale. L'essentiel de ces troupes et formé d'une infanterie médiocrement équipée et entrainée, et de milices patriotes, mais la cavalerie polonaise, l'aviation et leurs petits corps blindés sont renommés pour le grand courage de leurs hommes. Une partie non-négligeable de ces troupes s'était pré-positionnée en Galicie et en Biélorussie-Lithuanie, préparée à l'assaut soviétique apparemment. Les villes de Suwalki, Grodno, Baranowice, Pinsk, Rowne, Kowel, Tarnopol, Lvov et Stanislawow ont étés fortifiées du mieux que possible par les polonais, pendant que le reste de l'armée se concentre àVarsovie, Cracovie et Lublin.
En plus de cela, depuis quelques mois, les français et les britanniques avaient commencé à stationner des troupes en Pologne. Arrivant via le port de Gdynia, ces hommes étaient redéployés plus au sud-est, entre Varsovie et Bialystok. Cela comprend un puissant corps français, fort d'environ 50.000 hommes (un nombre supplémentaire de soldats étant encore en cours d'arrivage) sous De Lattres de Tassigny, et 15.000 britanniques sous Bernard Montgomery.
En infériorité numérique, 160.000 soldats de l'armée rouge passent à l'ataque depuis Kiev et Minsk. L'aviation soviétique parvient à remporter plusieurs belles victoires contre les aviateurs polonais au dessus de Rowne et Baranovice, mais les ailes polonaises redorent leur blason par leur défense énergique des cieux de Grodno, d'autant plus que dès le douze janvier, les avions français et britanniques viennent en soutien. En effet, le lendemain de l'entrée en Pologne des soviétiques, ce sont la France et la Grande-Bretagne qui déclarent la guerre à l'URSS, au nom de leur garantie de la Pologne!
Soutenus par l'aviation, les soldats soviétiques s'attaquent courageusement à leurs opposants en Galicie et en Biélorussie. Au terme de combats difficiles, ils prennent Baranovice et Rowne, mais sont bloqués par l'arrivée des réserves polonaises à Luck et Brody. Tout au nord, la Lithuanie Polonaise, à peine défendue, tombe presque sans coup férir sous contrôle des soviétiques. La supériorité des blindés soviétiques permet une poussée honnête en Podolie, finalement arrêtée près de Tarnopol. une nouvelle poussée fin mars permet enfin de faire capituler la garnison de Tarnpol, et le front soviétique se rapproche à présent de Stanislavov et Lvov, deux villes formidablement défendues par leurs casemates austro-hongroises.
Au nord, l'armée rouge est bloquée par les défenses de Suwalki et Grodno, protégés par la forêt et les lacs de Mazurie, et a progressé jusqu'à Mosty, à présent sur la ligne de front, qui descend ensuite vers Pinsk et Sarny, où elle se perd dans les marais biélorusses. En effet, c'est là que ces vastes zones humides présentent le plus de difficultés aux troupes des deux camps, qui les évitent comme la peste.
Fin février, les corps expéditionnaires français et britanniques arrivent également pour soutenir le front est polonais. L'armée polonaise tient encore bon, même s'il est apparent que la fatigue et l'inexpérience des troupes pourraient faire changer cela. Pour l'instant, ce sont principalement la massive supériorité numérique et la nature exécrable du terrain qui ont permis aux polonais de résister.
Baltique, janvier 1935:
Aucun combat naval signalé
Pertes:
Soviétiques:
Front Lithuanien
17.500 hommes d'infanterie
5.800 hommes de cavalerie
8.000 tankistes
7.000 hommes des automitrailleuses
1.200 hommes de la chasse (12 unités de chasseurs hors-combat)
1.800 hommes des bombardiers (18 unités de bombardiers hors-combat)
500 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Ukraine
13.000 hommes d'infanterie
4.000 tankistes
5.000 hommes des automitrailleuses
800 hommes de la chasse (8 escadrilles hors-combat)
500 hommes des bombardiers (5 escadrilles hors-combat)
Allemands:
9.000 hommes d'infanterie
800 hommes des automitrailleuses
1.000 hommes du génie
800 hommes des blindés
700 hommes des chasseurs (7 escadrilles hors-combat)
50 hommes des chasseurs lithuaniens (-1/2 escadrille)
50 hommes des bombardiers (-1/2 escadrille)
Britanniques:
-30 hommes des chasseurs (1/3 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
500 hommes d'infanterie
150 hommes des automitrailleuses
100 aviateurs (1 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
10.000 hommes de la réserve nationale
21.000 hommes de l'infanterie
5.000 hommes de cavalerie
1.500 tankistes
300 tankistes à blindés d'import
600 aviateurs (6 escadrilles hors-combat)
300 aviateurs des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
Dernière édition par Syllas le Dim 7 Juil - 23:45, édité 6 fois
Re: Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
Prusse orientale, avril-juin 1936
Les neiges fondent lentement fin mars et début avril en Prusse orientale, où elles transforment ce territoire plat et arboré en pataugeoire à boue. Les marécages locaux grandissent et deviennent quasi-infranchissables, embourbant les roues des automitrailleuses et les chaînes des blindés. Les conditions de vie pour les soldats des deux camps ne s'améliorent pas, perdant en humidité ce qu'elles gagnaient en température.
Ce sont les allemands qui prennent l'initiative d'une contre-attaque, dans l'est de la Nadrauvie. Pendant près de cinq jours, ils soumettent Gumbinnen à un bombardement intensif à l'artillerie, qui met rudement à mal la garnison soviétique. Cela est soutenu également par l'aviation, qui, sous couvert des chasseurs, envoie une forte flottille de bombardiers quasiment niveler la cité. Ensuite, les troupes se lancent à l'assaut. Les combats durent trois jours, au terme desquels les soviétiques se retirent finalement, sabotant quelques routes et l'hôtel de la ville de la petite cité provinciale (ou du moins ce qu'il en reste). Ils réétablissent un périmètre de défense près de Stallupönen, faisant jonction avec d'autres troupes auparavant réparties sur leurs flancs et forcées de reculer par la contre-attaque. Toutefois, avant qu'ils aient pu sérieusement réorganiser leurs défenses, les blindés allemands, sous le commandement de Guderian, remontent en parallèle au tracé de la voie ferrée de Königsberg à Vilno, et attaquent Stallupönen, suivis de l'infanterie. Les combats de rue sont sanglants, mais la supériorité de l'équipement, ainsi que l'hostilité de la population aux occupants, permettent aux allemands de l'emporter. L'armée soviétique se replie en bon ordre vers le nord et l'est, les renforts de chasseurs alpins arrivant fin mai ne pouvant que stationner dans les positions défensives afin de soutenir leurs camarades.
Au début des combats, quelques escadrons de cavalerie avaient tenté de contourner les positions allemandes, et étaient parvenus jusqu'à Nemersdorf, au sud d'Insterburg, où ils sont signalés par les habitants. Rapidement, des troupes d'infanterie et d'automitrailleuses sont dépéchées sur place, mais arrivent trop tard pour sauver les lignes téléphoniques et le petit pont du village. Toutefois, la rapidement de la réaction et la présence roche des troupes a permis d'éviter le pire; avec des pertes des deux côtés, les soviétiques se replient vers l'est.
Au nord, pendant ce temps, l'armée allemande contre-attaque en masse pour reprendre Szillen et bouter les soviétiques en direction de Tilsit. Ici aussi, la supériorité de l'artillerie allemande est massivement utilisée, tandis qu'une manoeuvre d'attaque par le flanc via Skäarringen et Sandlaken est utilisée afin d'affaiblir la résistance de l'armée rouge. S'appuyant sur les protections offertes par les marais sur leurs flancs et arrières, les hommes de la Wehrmacht prennent férocement d'assaut les positions soviétiques. L'attaque est renforcée après quelques semaines par l'arrivée des premiers contingents brésiliens, embarqués à Récife fin janvier, arrivant à bord de navires abordant à Königsberg. Fin mai, ces troupes atteignent près de 35.000 hommes, et d'autres seraient en arrivage. Cela conforte la contre-attaque, qui, progressivement, parvient à repousser les soviétiques, reprenant Szillen et Argeninkten. Des actions commandos sur les arrières des soviétiques font baisser le moral de ces derniers, et finalement, fin juin, l'armée allemande est entrée dans les faubourg de Tilsit, protégeant le pont sur le Niémen. L'armée rouge n'est plus que présence dans une petite frange est de la Prusse orientale. C'est alors que le général Von Leeb installait son PC plus en avant, à Insterburg, qu'un attentat cause une grande peur chez les alliés: une bombe explose dans sa voiture, mais, heureusement, il n'est que blessé, même si son ordonnance n'a pas eu cette chance...
Pendant ce temps, l'aviation soviétique combat férocement les chasseurs de supériorité aérienne allemande au dessus du front, mais aussi de Königsberg et de villes voisines. Le corps d'aviation stationné en Lithuanie est soutenu par quelques escadrons en provenance du golfe de Finlande, mais les allemands disposent du soutien aérien du 7th et 12th wing de la british expeditionnary force, ainsi que de la 3rd wing du porte-avion HMS Glorious, mouillant au nord de la péninsule de Hel. A partir de mai, les brésiliens se joignent aux allemands, avec 10 escadrilles de chasseurs flambants neufs achetés aux allemands, compensant la faible expérience de la guerre de leurs pilotes par leur férocité, à l'image du cobra sur leur écusson. Tout cela fortifie la supériorité aérienne alliée dans les ciels prussiens, qui opèrent une interdiction excellente de leur espace aérien, et vont parfois jusqu'à contre-attaquer au dessus des troupes adverses.
Pologne, avril-juin 1936
Offensive soviétique en Pologne. Concentrant d'importantes forces, ils attaquent la cité de Grodno, défendue par une forte garnison, et possédant une imposante forteresse comme appui. L'absence de domination aérienne pour un camp préçis, ainsi que la boue omniprésente, font traîner les opérations, même si les forces polonaises reculent progressivement depuis leurs positions avancées à Vercialsky et Skidzelsky, à l'est de la ville. Les défenses locales faiblissent de façon dangereuse, quand une imposante force de renforts de près de 60.000 hommes - dont 20.000 recrues hâtivement armées - arrive en soutien, permettant d'arrêter l'avancée soviétique. Fin mai, la bataille de Grodno prend fin, avec le retrait de l'armée rouge vers Lida et Druzkininkai. Affaiblies, les forces polonaises ne tentent pas de poursuivre.
Les troupes soviétiques basées à Mosty, sensées soutenir le corps attaquant Grodno, n'ont pas été en mesure de le faire, car ont étés attaquées en chemin par le corps expéditionnaire français, fort de plus de 80.000 hommes, qui a été en mesure de les mettre en déroute, et de réoccuper Mosty dans la foulée. Les troupes vaincues se replient ou fuient vers Baranowice et le sud-est. Ils sont poursuivis par les français, qui forcent les troupes soviétiques demeurées en garnison à se replier vers le sud et les marais. Cette présence également empêche l'importnt contingent de troupes basées au centre, entre Baranowice et Mikazcewice, de correctement contourner ces derniers pour attaquer Pinsk. Beaucoup de tanks des plus téméraires restent coincés dans la boue, mais la majorité des troupes a préféré ne pas bouger, et demeure intacte, côté est des marais. Ils reçoivent notamment le renfort de nombreux volontaires, peu armés et entraînés, mais très motivés. Les cavaliers dépêchés par le commandement vers Pinsk ont étés plus rapides et plus agiles, et ont passé l'essentiel des obstacles, et s'attaquent aux routes et câbles téléphoniques autour de la ville. Ils parviennent à causer une certaine quantité de dégats avant d'être chassés par une sortie de la garnisn de la ville, qui, toutefois, ne semble pas vouloir trop s'éloigner de sa forteresse.
Dans le secteur de Rowne, les soviétiques, renforcés également par des volontaires, retentent une percée. Face à eux, les garnisons de Brody et Luck sont fatiguées des derniers assauts, mais reçoivent également une quantité non-négligeable de réserves depuis l'ouest - Lublin - , ce qui leur permet de tenir. Le front avance vers l'ouest, mais les soviétiques échouent à prendre Luck, tandis qu'une attaque surprise à Brody, encore pleinement garnie, leur permet d'arracher les faubourgs de la ville, mais ne parvient pas à expulser les défenseurs du centre et des casernes. Après un mois de combats acharnés, ils ont étés repoussés à cinq kilomètres de Brody.
En Galicie, les soviétiques tentent une percée en coin: une armée s'avance vers Strij, située entre Lvov et Stanislawow, deux villes où sont stationnées d'importantes forces polonaises. Les défenses de la région s'appuient sur le fleuve Dniestr, le long duquel court le front, les positions les plus fortes étant celles devant Lvov et Stanislawow, les défenseurs se répartissant en une série de petites casemates héritées de la première guerre mondiale - la région avait déjà vu de terribles combats à ce moment - et des tranchées. L'aviation soviétique attaque en soutien, et dispute le contrôle du ciel aux alliés, pendant que les soviétiques passent le fleuve. La traversée est très coûteuse en vie humaines, mais ils parviennent à mettre en place une tête de pont, et, l'aggrandissant, avancent vers Strij. Les combats éclatent devant la ville entre l'avant-garde soviétique et la milice locale, qui bat progressivement en retraite. Fin mai, quasiment toute la ville est passée sous contrôle soviétique, lorsque les alliés contre-attaquent: une force de 10.000 chasseurs alpins italiens, renforcée par 35.000 polonais de la réserve de Cracovie (équipés d'armes d'import) et près de 10.000 britanniques reprend pied dans la ville, pendant que des escadrons de cavaliers et d'automitrailleuses de Stanislawow et Lvov coupent les arrières des soviétiques sur le Dniestr. Semblant attendre un dégarnissement de ces positions, une force soviétique restée en réserve attaque la première. Les combats demeurent indécis, jusqu'à ce que le moral des soldats soviétiques flanche, à l'arrivée des survivants de l'attaque de Strij, dont l'essentiel des troupes a été tué ou fait prisonnier dans l'encerclement. L'attaque sur Stanislawow est interrompue, et l'armée soviétique se retire et se retroupe à Chortkiv, au nord est.
Pendant ce temps, un autre corps, menaçant, s'est porté au nord-est de Lvov, entre cette place et Brody, mais n'a pas engagé le combat, se contentant de bombarder la ville de loin.
Dans les airs, la situation est indécise. Les polonais ont massivement acquis des appareils italiens et tchécoslovaques en plus de leurs machines nationales, et combattent avec férocités les envahisseurs, soutenus également par des forces aériennes allemandes, françaises, italiennes et brésiliennes. Si les soviétiques ont réussi à maintenir un certain degré de contrôle aérien en Galicie, ils n'ont pas étés en mesure de progresser très loin au-delà de la ligne de Luck à Wolkowysk, et de Grodno. La supériorité technique des appareils italiens, allemands et français s'est notamment manifestée clairement à l'occasion des combats aériens.
Pour l'instant, les alliés semblent maintenir leur avantage sur le front, mais on raconte déjà que d'importants renforts soviétiques seraient en train d'être acheminés depuis le Kazakhstan et l'Extrême-Orient, les premiers ayant déjà atteint les troupes de Galicie et de Biélorussie. Face à cela, les polonais ont aussi organisé des levées de masses, et appelé le peuple aux armes.
Baltique, avril-juin 1936:
Aucun combat naval signalé, les forces de la Baltic Station et de la marine brésilienne ne remontant jamais au nord du Gotland, et celles de la marine soviétiques, apuyées par une forte aviation, ne quittant pas le golfe de Finlande.
Mer de Barents, mai 1936
Dans les premiers jours de mai, les pêcheurs de la froide côte soviétique de la mer de Barents signalent, paniqués, l'approche de fumées nories à l'horizon. C'est une offensive alliée! Les flottes françaises et britanniques combinées se dirigent droit vers Murmansk, où est stationnée la flotte nordique soviétique. Dans les câles des navires alliés, 10.000 soldats d'infanterie britannique et 10.000 royal marines. Une bataille navale commence par s'engager avec les navires en défense, mais ceux-ci font face à une écrasante supériorité numérique et qualitative. Le croiseur léger Chervona Ukraina est pris sous le feu des croiseurs lourds Sussex et Norfolk, tandis les quatre destroyers de la flotte nordique sont impitobablement traqués et détruits dans leur fuite par la flotte française. Sur les six sous-marins basés à Murmansk, un seul parvient à s'échapper vers l'est, avec une voie d'eau critique et un de ses diésels endommagés. Tout le reste des navires soviétiques est coûlé. Aucune perte n'est à déplorer chez les alliés, même si l'un des bâtiments britanniques, ayant reçu une torpille, demandera quelques semaines de réparations.
Le lendemain du 3 mai, les royal marines débarquent à Murmansk et en chassent sans peine les miliciens hâtivement réunis par la section locale du PC. Des hommes montent dans une locomotive, et descendent le plus vite possible le long du chemin de fer de Carélie, et font ensuite sauter à plusieurs endroits la voie en remontant de nouveau vers leur point de départ, détruisant le seul point d'accès rapide vers la péninsule de Kola.
Mer Noire, avril-juin 1936:
La guerre fait son entrée en Mer Noire! Passant les détroits, deux flottes alliées, l'une italienne, l'autre britannique, entrent en mer Noire et se dirigent aussi vite que possible vers Odessa et Sevastopol. Forte de plusieurs cuirassés et croiseurs lourds, l'armada italienne soumet les batteries de défense cotières de Sevastopol à un bombardement intensif, les faisant taire en une demi-journée. Les mariniers et leurs canons suffisent à calmer les miliciens locaux du parti, pendant qu'on s'ingénie à faire sauter les installations maritimes, les réserves de pétrole, les hangars, les casernes, les réserves de munition, bref, tout ce qui peut être utile à l'effort militaire, avant de prudemment rembarquer. A Odessa, c'est la flotte britannique qui arrive la première et entreprend de démonter en bonne et due forme les installations défensives et navales de la ville. Après quelques jours à tenir la ville sous la menace de leurs canons, et à embarquer quelques dizaines d'ukrainiens demandant à fuir le communisme, ils repartent tous vers le sud.
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
17.800 hommes d'infanterie
5.500 hommes de cavalerie
5.500 tankistes
6.200 hommes des automitrailleuses
1.100 hommes de la chasse (11 unités de chasseurs hors-combat)
1.900 hommes des bombardiers (19 unités de bombardiers hors-combat)
400 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Ukraine
19.500 hommes d'infanterie
4.100 tankistes
4.800 hommes des automitrailleuses
1.100 hommes de la chasse (11 escadrilles hors-combat)
650 hommes des bombardiers (6,5 escadrilles hors-combat)
Flotte arctique
Croiseur léger MSSSR Chervona Ukraina
2 unités de destroyers
2 unités de sous-marins (5/6)
5 unités de navires légers
Allemands:
9.500 hommes d'infanterie
900 hommes des automitrailleuses
750 hommes du génie
900 hommes des blindés
600 hommes des chasseurs (6 escadrilles hors-combat)
75 hommes des bombardiers (-3/4 escadrille)
Brésil:
1.400 hommes d'infanterie
150 hommes des automitrailleuses
150 aviateurs de la chasse
Britanniques:
-50 hommes des chasseurs (1/2 d'escadrille hors-combat)
-800 soldats d'infanterie
-50 marines
-Un destroyer en réparation
Françaises:
1.900 hommes d'infanterie
250 hommes des automitrailleuses
150 tankistes
350 aviateurs (3,5 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
14.000 hommes de la réserve nationale
25.000 hommes de l'infanterie
3.000 hommes de cavalerie
800 tankistes
200 tankistes à blindés d'import
700 aviateurs (7 escadrilles hors-combat)
100 aviateurs des bombardiers (1 escadrille hors-combat)
Italie:
850 chasseurs alpins
75 aviateurs (3/4 d'une escadrille)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
Les neiges fondent lentement fin mars et début avril en Prusse orientale, où elles transforment ce territoire plat et arboré en pataugeoire à boue. Les marécages locaux grandissent et deviennent quasi-infranchissables, embourbant les roues des automitrailleuses et les chaînes des blindés. Les conditions de vie pour les soldats des deux camps ne s'améliorent pas, perdant en humidité ce qu'elles gagnaient en température.
Ce sont les allemands qui prennent l'initiative d'une contre-attaque, dans l'est de la Nadrauvie. Pendant près de cinq jours, ils soumettent Gumbinnen à un bombardement intensif à l'artillerie, qui met rudement à mal la garnison soviétique. Cela est soutenu également par l'aviation, qui, sous couvert des chasseurs, envoie une forte flottille de bombardiers quasiment niveler la cité. Ensuite, les troupes se lancent à l'assaut. Les combats durent trois jours, au terme desquels les soviétiques se retirent finalement, sabotant quelques routes et l'hôtel de la ville de la petite cité provinciale (ou du moins ce qu'il en reste). Ils réétablissent un périmètre de défense près de Stallupönen, faisant jonction avec d'autres troupes auparavant réparties sur leurs flancs et forcées de reculer par la contre-attaque. Toutefois, avant qu'ils aient pu sérieusement réorganiser leurs défenses, les blindés allemands, sous le commandement de Guderian, remontent en parallèle au tracé de la voie ferrée de Königsberg à Vilno, et attaquent Stallupönen, suivis de l'infanterie. Les combats de rue sont sanglants, mais la supériorité de l'équipement, ainsi que l'hostilité de la population aux occupants, permettent aux allemands de l'emporter. L'armée soviétique se replie en bon ordre vers le nord et l'est, les renforts de chasseurs alpins arrivant fin mai ne pouvant que stationner dans les positions défensives afin de soutenir leurs camarades.
Au début des combats, quelques escadrons de cavalerie avaient tenté de contourner les positions allemandes, et étaient parvenus jusqu'à Nemersdorf, au sud d'Insterburg, où ils sont signalés par les habitants. Rapidement, des troupes d'infanterie et d'automitrailleuses sont dépéchées sur place, mais arrivent trop tard pour sauver les lignes téléphoniques et le petit pont du village. Toutefois, la rapidement de la réaction et la présence roche des troupes a permis d'éviter le pire; avec des pertes des deux côtés, les soviétiques se replient vers l'est.
Au nord, pendant ce temps, l'armée allemande contre-attaque en masse pour reprendre Szillen et bouter les soviétiques en direction de Tilsit. Ici aussi, la supériorité de l'artillerie allemande est massivement utilisée, tandis qu'une manoeuvre d'attaque par le flanc via Skäarringen et Sandlaken est utilisée afin d'affaiblir la résistance de l'armée rouge. S'appuyant sur les protections offertes par les marais sur leurs flancs et arrières, les hommes de la Wehrmacht prennent férocement d'assaut les positions soviétiques. L'attaque est renforcée après quelques semaines par l'arrivée des premiers contingents brésiliens, embarqués à Récife fin janvier, arrivant à bord de navires abordant à Königsberg. Fin mai, ces troupes atteignent près de 35.000 hommes, et d'autres seraient en arrivage. Cela conforte la contre-attaque, qui, progressivement, parvient à repousser les soviétiques, reprenant Szillen et Argeninkten. Des actions commandos sur les arrières des soviétiques font baisser le moral de ces derniers, et finalement, fin juin, l'armée allemande est entrée dans les faubourg de Tilsit, protégeant le pont sur le Niémen. L'armée rouge n'est plus que présence dans une petite frange est de la Prusse orientale. C'est alors que le général Von Leeb installait son PC plus en avant, à Insterburg, qu'un attentat cause une grande peur chez les alliés: une bombe explose dans sa voiture, mais, heureusement, il n'est que blessé, même si son ordonnance n'a pas eu cette chance...
Pendant ce temps, l'aviation soviétique combat férocement les chasseurs de supériorité aérienne allemande au dessus du front, mais aussi de Königsberg et de villes voisines. Le corps d'aviation stationné en Lithuanie est soutenu par quelques escadrons en provenance du golfe de Finlande, mais les allemands disposent du soutien aérien du 7th et 12th wing de la british expeditionnary force, ainsi que de la 3rd wing du porte-avion HMS Glorious, mouillant au nord de la péninsule de Hel. A partir de mai, les brésiliens se joignent aux allemands, avec 10 escadrilles de chasseurs flambants neufs achetés aux allemands, compensant la faible expérience de la guerre de leurs pilotes par leur férocité, à l'image du cobra sur leur écusson. Tout cela fortifie la supériorité aérienne alliée dans les ciels prussiens, qui opèrent une interdiction excellente de leur espace aérien, et vont parfois jusqu'à contre-attaquer au dessus des troupes adverses.
Pologne, avril-juin 1936
Offensive soviétique en Pologne. Concentrant d'importantes forces, ils attaquent la cité de Grodno, défendue par une forte garnison, et possédant une imposante forteresse comme appui. L'absence de domination aérienne pour un camp préçis, ainsi que la boue omniprésente, font traîner les opérations, même si les forces polonaises reculent progressivement depuis leurs positions avancées à Vercialsky et Skidzelsky, à l'est de la ville. Les défenses locales faiblissent de façon dangereuse, quand une imposante force de renforts de près de 60.000 hommes - dont 20.000 recrues hâtivement armées - arrive en soutien, permettant d'arrêter l'avancée soviétique. Fin mai, la bataille de Grodno prend fin, avec le retrait de l'armée rouge vers Lida et Druzkininkai. Affaiblies, les forces polonaises ne tentent pas de poursuivre.
Les troupes soviétiques basées à Mosty, sensées soutenir le corps attaquant Grodno, n'ont pas été en mesure de le faire, car ont étés attaquées en chemin par le corps expéditionnaire français, fort de plus de 80.000 hommes, qui a été en mesure de les mettre en déroute, et de réoccuper Mosty dans la foulée. Les troupes vaincues se replient ou fuient vers Baranowice et le sud-est. Ils sont poursuivis par les français, qui forcent les troupes soviétiques demeurées en garnison à se replier vers le sud et les marais. Cette présence également empêche l'importnt contingent de troupes basées au centre, entre Baranowice et Mikazcewice, de correctement contourner ces derniers pour attaquer Pinsk. Beaucoup de tanks des plus téméraires restent coincés dans la boue, mais la majorité des troupes a préféré ne pas bouger, et demeure intacte, côté est des marais. Ils reçoivent notamment le renfort de nombreux volontaires, peu armés et entraînés, mais très motivés. Les cavaliers dépêchés par le commandement vers Pinsk ont étés plus rapides et plus agiles, et ont passé l'essentiel des obstacles, et s'attaquent aux routes et câbles téléphoniques autour de la ville. Ils parviennent à causer une certaine quantité de dégats avant d'être chassés par une sortie de la garnisn de la ville, qui, toutefois, ne semble pas vouloir trop s'éloigner de sa forteresse.
Dans le secteur de Rowne, les soviétiques, renforcés également par des volontaires, retentent une percée. Face à eux, les garnisons de Brody et Luck sont fatiguées des derniers assauts, mais reçoivent également une quantité non-négligeable de réserves depuis l'ouest - Lublin - , ce qui leur permet de tenir. Le front avance vers l'ouest, mais les soviétiques échouent à prendre Luck, tandis qu'une attaque surprise à Brody, encore pleinement garnie, leur permet d'arracher les faubourgs de la ville, mais ne parvient pas à expulser les défenseurs du centre et des casernes. Après un mois de combats acharnés, ils ont étés repoussés à cinq kilomètres de Brody.
En Galicie, les soviétiques tentent une percée en coin: une armée s'avance vers Strij, située entre Lvov et Stanislawow, deux villes où sont stationnées d'importantes forces polonaises. Les défenses de la région s'appuient sur le fleuve Dniestr, le long duquel court le front, les positions les plus fortes étant celles devant Lvov et Stanislawow, les défenseurs se répartissant en une série de petites casemates héritées de la première guerre mondiale - la région avait déjà vu de terribles combats à ce moment - et des tranchées. L'aviation soviétique attaque en soutien, et dispute le contrôle du ciel aux alliés, pendant que les soviétiques passent le fleuve. La traversée est très coûteuse en vie humaines, mais ils parviennent à mettre en place une tête de pont, et, l'aggrandissant, avancent vers Strij. Les combats éclatent devant la ville entre l'avant-garde soviétique et la milice locale, qui bat progressivement en retraite. Fin mai, quasiment toute la ville est passée sous contrôle soviétique, lorsque les alliés contre-attaquent: une force de 10.000 chasseurs alpins italiens, renforcée par 35.000 polonais de la réserve de Cracovie (équipés d'armes d'import) et près de 10.000 britanniques reprend pied dans la ville, pendant que des escadrons de cavaliers et d'automitrailleuses de Stanislawow et Lvov coupent les arrières des soviétiques sur le Dniestr. Semblant attendre un dégarnissement de ces positions, une force soviétique restée en réserve attaque la première. Les combats demeurent indécis, jusqu'à ce que le moral des soldats soviétiques flanche, à l'arrivée des survivants de l'attaque de Strij, dont l'essentiel des troupes a été tué ou fait prisonnier dans l'encerclement. L'attaque sur Stanislawow est interrompue, et l'armée soviétique se retire et se retroupe à Chortkiv, au nord est.
Pendant ce temps, un autre corps, menaçant, s'est porté au nord-est de Lvov, entre cette place et Brody, mais n'a pas engagé le combat, se contentant de bombarder la ville de loin.
Dans les airs, la situation est indécise. Les polonais ont massivement acquis des appareils italiens et tchécoslovaques en plus de leurs machines nationales, et combattent avec férocités les envahisseurs, soutenus également par des forces aériennes allemandes, françaises, italiennes et brésiliennes. Si les soviétiques ont réussi à maintenir un certain degré de contrôle aérien en Galicie, ils n'ont pas étés en mesure de progresser très loin au-delà de la ligne de Luck à Wolkowysk, et de Grodno. La supériorité technique des appareils italiens, allemands et français s'est notamment manifestée clairement à l'occasion des combats aériens.
Pour l'instant, les alliés semblent maintenir leur avantage sur le front, mais on raconte déjà que d'importants renforts soviétiques seraient en train d'être acheminés depuis le Kazakhstan et l'Extrême-Orient, les premiers ayant déjà atteint les troupes de Galicie et de Biélorussie. Face à cela, les polonais ont aussi organisé des levées de masses, et appelé le peuple aux armes.
Baltique, avril-juin 1936:
Aucun combat naval signalé, les forces de la Baltic Station et de la marine brésilienne ne remontant jamais au nord du Gotland, et celles de la marine soviétiques, apuyées par une forte aviation, ne quittant pas le golfe de Finlande.
Mer de Barents, mai 1936
Dans les premiers jours de mai, les pêcheurs de la froide côte soviétique de la mer de Barents signalent, paniqués, l'approche de fumées nories à l'horizon. C'est une offensive alliée! Les flottes françaises et britanniques combinées se dirigent droit vers Murmansk, où est stationnée la flotte nordique soviétique. Dans les câles des navires alliés, 10.000 soldats d'infanterie britannique et 10.000 royal marines. Une bataille navale commence par s'engager avec les navires en défense, mais ceux-ci font face à une écrasante supériorité numérique et qualitative. Le croiseur léger Chervona Ukraina est pris sous le feu des croiseurs lourds Sussex et Norfolk, tandis les quatre destroyers de la flotte nordique sont impitobablement traqués et détruits dans leur fuite par la flotte française. Sur les six sous-marins basés à Murmansk, un seul parvient à s'échapper vers l'est, avec une voie d'eau critique et un de ses diésels endommagés. Tout le reste des navires soviétiques est coûlé. Aucune perte n'est à déplorer chez les alliés, même si l'un des bâtiments britanniques, ayant reçu une torpille, demandera quelques semaines de réparations.
Le lendemain du 3 mai, les royal marines débarquent à Murmansk et en chassent sans peine les miliciens hâtivement réunis par la section locale du PC. Des hommes montent dans une locomotive, et descendent le plus vite possible le long du chemin de fer de Carélie, et font ensuite sauter à plusieurs endroits la voie en remontant de nouveau vers leur point de départ, détruisant le seul point d'accès rapide vers la péninsule de Kola.
Mer Noire, avril-juin 1936:
La guerre fait son entrée en Mer Noire! Passant les détroits, deux flottes alliées, l'une italienne, l'autre britannique, entrent en mer Noire et se dirigent aussi vite que possible vers Odessa et Sevastopol. Forte de plusieurs cuirassés et croiseurs lourds, l'armada italienne soumet les batteries de défense cotières de Sevastopol à un bombardement intensif, les faisant taire en une demi-journée. Les mariniers et leurs canons suffisent à calmer les miliciens locaux du parti, pendant qu'on s'ingénie à faire sauter les installations maritimes, les réserves de pétrole, les hangars, les casernes, les réserves de munition, bref, tout ce qui peut être utile à l'effort militaire, avant de prudemment rembarquer. A Odessa, c'est la flotte britannique qui arrive la première et entreprend de démonter en bonne et due forme les installations défensives et navales de la ville. Après quelques jours à tenir la ville sous la menace de leurs canons, et à embarquer quelques dizaines d'ukrainiens demandant à fuir le communisme, ils repartent tous vers le sud.
Pertes:
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
17.800 hommes d'infanterie
5.500 hommes de cavalerie
5.500 tankistes
6.200 hommes des automitrailleuses
1.100 hommes de la chasse (11 unités de chasseurs hors-combat)
1.900 hommes des bombardiers (19 unités de bombardiers hors-combat)
400 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Ukraine
19.500 hommes d'infanterie
4.100 tankistes
4.800 hommes des automitrailleuses
1.100 hommes de la chasse (11 escadrilles hors-combat)
650 hommes des bombardiers (6,5 escadrilles hors-combat)
Flotte arctique
Croiseur léger MSSSR Chervona Ukraina
2 unités de destroyers
2 unités de sous-marins (5/6)
5 unités de navires légers
Allemands:
9.500 hommes d'infanterie
900 hommes des automitrailleuses
750 hommes du génie
900 hommes des blindés
600 hommes des chasseurs (6 escadrilles hors-combat)
75 hommes des bombardiers (-3/4 escadrille)
Brésil:
1.400 hommes d'infanterie
150 hommes des automitrailleuses
150 aviateurs de la chasse
Britanniques:
-50 hommes des chasseurs (1/2 d'escadrille hors-combat)
-800 soldats d'infanterie
-50 marines
-Un destroyer en réparation
Françaises:
1.900 hommes d'infanterie
250 hommes des automitrailleuses
150 tankistes
350 aviateurs (3,5 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
14.000 hommes de la réserve nationale
25.000 hommes de l'infanterie
3.000 hommes de cavalerie
800 tankistes
200 tankistes à blindés d'import
700 aviateurs (7 escadrilles hors-combat)
100 aviateurs des bombardiers (1 escadrille hors-combat)
Italie:
850 chasseurs alpins
75 aviateurs (3/4 d'une escadrille)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
Re: Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
Prusse orientale, juillet-septembre 1936
C'est l'été sur les bords de la Baltique, et une douce chaleur a enfin envahi les forêts sombres de cette vieille terre. Les soldats y ont cessé de patauger dans la neige et la boue, et le moral des troupes des deux côtés s'améliore.
Les allemands et leurs alliés brésiliens mettent le redoux et leur contrôle sur la rive sud du Niemen à contribution pour installer aussi rapidement que possible d'imposantes fortifications, comprenant notamment des retranchements sur les berges, des champs de mines aux endroits praticables, et des positions d'artillerie, depuis lesquelles les troupes soviétiques sur la rive nord sont bombardées quasiment en continu. Fin août, après une résistance extrêmement opiniâtre, les derniers soviétiques finissent par évacuer Tilsit, fuyant sur la rive nord du Niémen via le pont. La ville est sécurisée par la Wehrmacht.
Les troupes soviétiques basées au nord-est, entre la Schesuppe et le Niemen, tentent en premier un assaut contre le village de Ragnit, à la périphérie de Tilsit, et s'y heurtent à une forte résistance de la part des troupes allemandes. Une division de blindés demeurée en réserve est en mesure finalement de repousser l'assaut, et, poursuivis par une division d'infanterie allemande, qui les culbute de nouveau jusqu'à l'est de Lasdehnen.
La force de l'armée rouge stationnée au sud de Naujeningten elle porte son attaque vers le sud et les environs de Stallüpönen, où étaient stationnées de respectables forces, convenablement soutenues par l'arrière par une réserve. L'assaut a commencé, lorsque survient une nouvelle vague de troupes blindées allemandes, sous le commandement du général Guderian, qui parviennent à vaincre les assaillants, et les repousser vers l'est.
Pendant ce temps, des escadrons de cavalerie et de chasseurs alpins russes ont opéré dans les forêts entre Stallüpönen et Tilsit, repérant les positions allemandes et démolissant quelques routes. Ils sont progressivement chassés par les réserves allemandes, quoiqu'avec des pertes.
Fin août, l'arrivée massive de renforts en provenance de l'est permet finalement de rendre un peu de souffle aux soviétiques: des corps d'armées du Kazakhstan et d'Extrême-orient, soit près de 100.000 hommes, renforcés par près de 200.000 miliciens médiocrement armés et entraînés, menacent d'engloutir la tête de pont allemand, et Guderian fait se retirer de nouveau ses troupes vers Stallupönen, où il doit faire donner les réserves pour contenir la marée soviétique. Progressivement, les allemands reculent, mais en vendant chèrement leur peau. Ils finissent par abandonner la position, et retombent vers Gumbinnen afin de raccourcir leurs lignes et bénéficer de la protection du fleuve Rominte, derrière lequel ils se retranchent. Cette position est renforcée à partir de fin septembre, lorsque débarquent des renforts brésiliens et britanniques: des sodlats brésiliens du 2ème corps des "cobras de Vargas" viennent prudemment se positionner près de Tilsit, tandis que 20.000 soldats des Indes (dont 1.000 gurkhas d'élite du 1st Gorkha Rifles) se dirigent de Königsberg vers Insterburg, où ils se positionnent en réserve.
[HRP] Indication stratégique importante, une division n'est pas un régiment format YoG2! c'est une unité... allemande.
Pologne, juillet-septembre 1936
En Pologne, les soviétiques semblent arrêter de pousser l'attaque contre les positions polonaises, en l'attente de leurs renforts en provenance de l'est, les troupes en Galicie se contentant de bombarder de loin Stanislavov et Lvov, tandis que les armées en Biélorussie et en Volhynie se repositionnent afin de mieux faire face aux garnisons, tentant d'intercepter leurs communications par des groupes isolés de cavaliers, et de forcer les corps mobiles à engager le combat.
Toutefois, avant qu'ils aient eu l'occasion de passer à l'attaque avec des troupes fraiches, ils observent un curieux spectacle: Sur une bonne portion du front, les polonais et leurs alliés se retirent! En quelques jours, ils évacuent Mosty, Pinsk, Wolkowysk, Kowel, Luck et Brody, se repliant sur Grodno, Bialystok, Brest-Litovsk, le Bug et la ligne allant de Chelm à Lvov. Couverts par l'aviation alliée, la cavalerie polonaise et des corps légers, ils profitent de l'immobilité du gros des forces soviétiques pour évacuer en bonne et due forme la Volhynie et la Biélorussie! Cela leur permet de raccourcir considérablement leurs lignes de ravitaillement, tout en faisant sauter derrière eux les ponts et minant les routes, bloquant provisoirement leurs poursuivants éventuels, et affaiblissant la logistique régionale. Au coeur du nouveau dispositif, Brest et Bialystok ont étés fortifiés par les polonais depuis plusieurs mois, tandis que les berges du Bug offrent un appui naturel aux forces défensives.
Cette nouvelle position est encore renforcée par l'arrivée au front des troupes régulières italiennes, 60.000 hommes d'infanterie, 25 régiments d'automitrailleuses et deux de chars, qui viennent épauler l'aviation italienne déjà présente dans la région comprise entre le Bug et Lviv, aux frontières de la Ruthénie, de la Petite-Pologne et de la Galicie. Plusieurs dizaines de milliers des soldats polonais fraichement formés ajoutent aux défenses près de Chelm.
Au nord, l'état-major polonais transfère le corps de Von Bock de Lublin à Sokolka, entre Grodno et Bialystok, afin de soutenir ces deux places. A son arrivée, elle est immédiatement mise à contribution pour faire face à l'attaque soviétique, qui débute dans ce secteur: l'armée rouge a reçu en renfort plus d'une centaine de milliers de réguliers en provenance des districts orientaux, ainsi que près de 400.000 volontaires aussi motivés que peu armés. Une partie non-négligeable de ceux-ci renforce le corps situé à l'est de Grodno, qui, en conjonction avec celui de Lida, entreprend d'attaquer la ville. Ils tentent une manoeuvre d'encerclement, qui, l'espace de quelques heures, parvient effectivement à couper la forteresse du reste du front, toutefois, l'arrivée de renforts allemands et de troupes en provenance de Suwalki parvient finalement à rééquilibrer la balanche. Les soviétiques sont rejetés sur la rive droite du Niémen, et au sud, le saillant est de nouveau consolidé. Les soviétiques toutefois demeurent aux portes de la ville à l'est.
Au centre, les forces soviétiques renforcées occupent les régions évacuées par les alliés, découvrant des casemates dynamitées et des routes rendues impraticables. Finalement, lorsqu'ils approchent de la nouvelle ligne de défense, ils y font face à d'imposantes défenses, comprenant notamment de longs champs de mines, des hérissons tchèques, et la forteresse de Brest, la plus puissante de toute la Pologne, au nord de laquelle stationne le corps français. Durant toute leur avancée, les soviétiques ont assisté à d'acharnés combats aériens, les unités de chasseurs arrivées d'orient et les vieilles unités du front faisant face à l'aviation alliée, renforcée par une escadre de 15 unités de chasse allemandes arrivées de Bavière, et par les 9th et 10th air wing de la RAF, en provenance de Birmingham et Glasgow.
Arrivés à la mi-août face à une ligne de défense quasi-continue aussi formidable, les généraux soviétiques sont indécis quant à la conduite à adopter, leurs projets ne prévoyant pas le retrait volontaire des alliés. Ils préfère se camper sur la longueur du front, et pour les troupes dans la section sud, soutenir les assauts du corps d'armée de Galicie.
Ce dernier s'est réorganisé après la défaite de la campagne de printemps, et retente début août une attaque en masse contre Lvov. Les polonais s'appuient sur les formidables défenses édifiées par les austro-hongrois, et sur leur moral d'acier, renforcés par la présence de l'icône de la Vierge Noire de Tschentoschau, envoyée sur place par l'archevêché de Cracovie pour encourager les troupes. Les troupes ayant repris Strij viennent également à l'aide de la garnison, qui parvient, fin août à mettre un coup d'arrêt à l'attaque. Epuisées, les troupes des deux côtés s'immobilisent dans leurs positions de départ.
Pendant ce temps, une offensive latérale est tentée par un autre corps, situé auparavant au nord de Lvov, qui tente de prendre Przemysl, autre importante forteresse austro-hongroise. Cela alarme le haut-commandement polonais, qui parvient à dégager des réserves, et à envoyer les troupes italiennes des Carpates au secours de la garnison de la place. Ils retiennent suffisemment longtemps l'attaque pour permettre aux troupes s'étant retiré depuis Luck et Brody de manoeuvre sur les flancs et arrières des assaillants, qui doivent se retirer, le saillant devenant intenable. Ils se retirent en relativement bon ordre jusqu'à Kristinopol, au nord-est de Lvov, tandis que les alliés font jonction au nord de Lvov et complètent le front désormais continu allant de Tilsit à Stanislawow. Malgré la perte des territoires de Volhynie et Biélorussie, le moral des polonais reste relativement bon grâce aux victoires à Grodno et Przemysl. Des rumeurs soigneusement entretenues par le commandement parlent également d'apparitions miraculeuses d'anges et de la Vierge au dessus des tranchés, contribuant à renforcer la détermination des superstitieux polonais.
Enfin, à partir de septembre, les renforts indiens des britanniques arrivent. 80.000 soldats débarquent à Gdynia, dont près de 8.000 Gorkhas, et sont aussitôt embarqués en train vers Brest et Chelm.
Sur le front, l'aviation soviétique s'est cantonnée à un rôle de défense, parfois difficile face aux avions occidentaux.
Baltique, été 1936:
Les navires brésiliens tentent quelques bombardements et attaques dans la région de Klaipeda, mais leur flotte ne remonte pas plus au nord. Les britanniques continuent de mouiller en Baltique du sud, tandis que les soviétiques ne quittent pas le golfe de Finlande, convenablement protégé par leur aviation.
Mer de Barents, été 1936
Les britanniques continuent d'occuper la ville, où ils rassemblent des dissidents soviétiques, et envoient par radio des messages anticommunistes et antistaliniens en russe adressés à la population soviétique. Le pouvoir soviétique, lui, a envoyé des hommes réparer les voies, mais les travaux sont longs et difficile, le terrain gelé en permanence étant difficile.
Mer Noire, été 1936:
L'aviation soviétique arrive dans la région, mais il est déjà trop tard, les flottes alliées s'étant retirées fin juin vers les eaux du sud de la Mer Noire et la Méditerranée, hors de portée.
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
40.000 volontaires
14.000 hommes d'infanterie
2.500 hommes de cavalerie
2.700 tankistes
5.000 hommes des automitrailleuses
800 hommes de la chasse (8 unités de chasseurs hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 unités de bombardiers hors-combat)
200 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Ukraine
75.000 volontaires
14.500 hommes d'infanterie
3.500 tankistes
3.000 hommes des automitrailleuses
900 hommes de la chasse (9 escadrilles hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Flotte arctique
Entièrement coûlée
Allemands:
8.000 hommes d'infanterie
750 hommes des automitrailleuses
600 hommes du génie
1.100 hommes des blindés
450 hommes des chasseurs (4.5 escadrilles hors-combat)
50 hommes des bombardiers (-1/2 escadrille)
Brésil:
300 hommes d'infanterie
35 hommes des automitrailleuses
75 aviateurs de la chasse
Britanniques:
-50 hommes des chasseurs (1/2 d'escadrille hors-combat)
-50 soldats d'infanterie
Françaises:
200 hommes d'infanterie
50 hommes des automitrailleuses
100 tankistes
150 aviateurs (1,5 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
13.000 hommes de la réserve nationale
18.000 hommes de l'infanterie
2.800 hommes de cavalerie
600 tankistes
100 tankistes à blindés d'import
600 aviateurs (6 escadrilles hors-combat)
50 aviateurs des bombardiers (0.5 escadrille hors-combat)
Italie:
750 soldats d'infanterie
1.900 chasseurs alpins
100 aviateurs (1 escadrille)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
C'est l'été sur les bords de la Baltique, et une douce chaleur a enfin envahi les forêts sombres de cette vieille terre. Les soldats y ont cessé de patauger dans la neige et la boue, et le moral des troupes des deux côtés s'améliore.
Les allemands et leurs alliés brésiliens mettent le redoux et leur contrôle sur la rive sud du Niemen à contribution pour installer aussi rapidement que possible d'imposantes fortifications, comprenant notamment des retranchements sur les berges, des champs de mines aux endroits praticables, et des positions d'artillerie, depuis lesquelles les troupes soviétiques sur la rive nord sont bombardées quasiment en continu. Fin août, après une résistance extrêmement opiniâtre, les derniers soviétiques finissent par évacuer Tilsit, fuyant sur la rive nord du Niémen via le pont. La ville est sécurisée par la Wehrmacht.
Les troupes soviétiques basées au nord-est, entre la Schesuppe et le Niemen, tentent en premier un assaut contre le village de Ragnit, à la périphérie de Tilsit, et s'y heurtent à une forte résistance de la part des troupes allemandes. Une division de blindés demeurée en réserve est en mesure finalement de repousser l'assaut, et, poursuivis par une division d'infanterie allemande, qui les culbute de nouveau jusqu'à l'est de Lasdehnen.
La force de l'armée rouge stationnée au sud de Naujeningten elle porte son attaque vers le sud et les environs de Stallüpönen, où étaient stationnées de respectables forces, convenablement soutenues par l'arrière par une réserve. L'assaut a commencé, lorsque survient une nouvelle vague de troupes blindées allemandes, sous le commandement du général Guderian, qui parviennent à vaincre les assaillants, et les repousser vers l'est.
Pendant ce temps, des escadrons de cavalerie et de chasseurs alpins russes ont opéré dans les forêts entre Stallüpönen et Tilsit, repérant les positions allemandes et démolissant quelques routes. Ils sont progressivement chassés par les réserves allemandes, quoiqu'avec des pertes.
Fin août, l'arrivée massive de renforts en provenance de l'est permet finalement de rendre un peu de souffle aux soviétiques: des corps d'armées du Kazakhstan et d'Extrême-orient, soit près de 100.000 hommes, renforcés par près de 200.000 miliciens médiocrement armés et entraînés, menacent d'engloutir la tête de pont allemand, et Guderian fait se retirer de nouveau ses troupes vers Stallupönen, où il doit faire donner les réserves pour contenir la marée soviétique. Progressivement, les allemands reculent, mais en vendant chèrement leur peau. Ils finissent par abandonner la position, et retombent vers Gumbinnen afin de raccourcir leurs lignes et bénéficer de la protection du fleuve Rominte, derrière lequel ils se retranchent. Cette position est renforcée à partir de fin septembre, lorsque débarquent des renforts brésiliens et britanniques: des sodlats brésiliens du 2ème corps des "cobras de Vargas" viennent prudemment se positionner près de Tilsit, tandis que 20.000 soldats des Indes (dont 1.000 gurkhas d'élite du 1st Gorkha Rifles) se dirigent de Königsberg vers Insterburg, où ils se positionnent en réserve.
[HRP] Indication stratégique importante, une division n'est pas un régiment format YoG2! c'est une unité... allemande.
Pologne, juillet-septembre 1936
En Pologne, les soviétiques semblent arrêter de pousser l'attaque contre les positions polonaises, en l'attente de leurs renforts en provenance de l'est, les troupes en Galicie se contentant de bombarder de loin Stanislavov et Lvov, tandis que les armées en Biélorussie et en Volhynie se repositionnent afin de mieux faire face aux garnisons, tentant d'intercepter leurs communications par des groupes isolés de cavaliers, et de forcer les corps mobiles à engager le combat.
Toutefois, avant qu'ils aient eu l'occasion de passer à l'attaque avec des troupes fraiches, ils observent un curieux spectacle: Sur une bonne portion du front, les polonais et leurs alliés se retirent! En quelques jours, ils évacuent Mosty, Pinsk, Wolkowysk, Kowel, Luck et Brody, se repliant sur Grodno, Bialystok, Brest-Litovsk, le Bug et la ligne allant de Chelm à Lvov. Couverts par l'aviation alliée, la cavalerie polonaise et des corps légers, ils profitent de l'immobilité du gros des forces soviétiques pour évacuer en bonne et due forme la Volhynie et la Biélorussie! Cela leur permet de raccourcir considérablement leurs lignes de ravitaillement, tout en faisant sauter derrière eux les ponts et minant les routes, bloquant provisoirement leurs poursuivants éventuels, et affaiblissant la logistique régionale. Au coeur du nouveau dispositif, Brest et Bialystok ont étés fortifiés par les polonais depuis plusieurs mois, tandis que les berges du Bug offrent un appui naturel aux forces défensives.
Cette nouvelle position est encore renforcée par l'arrivée au front des troupes régulières italiennes, 60.000 hommes d'infanterie, 25 régiments d'automitrailleuses et deux de chars, qui viennent épauler l'aviation italienne déjà présente dans la région comprise entre le Bug et Lviv, aux frontières de la Ruthénie, de la Petite-Pologne et de la Galicie. Plusieurs dizaines de milliers des soldats polonais fraichement formés ajoutent aux défenses près de Chelm.
Au nord, l'état-major polonais transfère le corps de Von Bock de Lublin à Sokolka, entre Grodno et Bialystok, afin de soutenir ces deux places. A son arrivée, elle est immédiatement mise à contribution pour faire face à l'attaque soviétique, qui débute dans ce secteur: l'armée rouge a reçu en renfort plus d'une centaine de milliers de réguliers en provenance des districts orientaux, ainsi que près de 400.000 volontaires aussi motivés que peu armés. Une partie non-négligeable de ceux-ci renforce le corps situé à l'est de Grodno, qui, en conjonction avec celui de Lida, entreprend d'attaquer la ville. Ils tentent une manoeuvre d'encerclement, qui, l'espace de quelques heures, parvient effectivement à couper la forteresse du reste du front, toutefois, l'arrivée de renforts allemands et de troupes en provenance de Suwalki parvient finalement à rééquilibrer la balanche. Les soviétiques sont rejetés sur la rive droite du Niémen, et au sud, le saillant est de nouveau consolidé. Les soviétiques toutefois demeurent aux portes de la ville à l'est.
Au centre, les forces soviétiques renforcées occupent les régions évacuées par les alliés, découvrant des casemates dynamitées et des routes rendues impraticables. Finalement, lorsqu'ils approchent de la nouvelle ligne de défense, ils y font face à d'imposantes défenses, comprenant notamment de longs champs de mines, des hérissons tchèques, et la forteresse de Brest, la plus puissante de toute la Pologne, au nord de laquelle stationne le corps français. Durant toute leur avancée, les soviétiques ont assisté à d'acharnés combats aériens, les unités de chasseurs arrivées d'orient et les vieilles unités du front faisant face à l'aviation alliée, renforcée par une escadre de 15 unités de chasse allemandes arrivées de Bavière, et par les 9th et 10th air wing de la RAF, en provenance de Birmingham et Glasgow.
Arrivés à la mi-août face à une ligne de défense quasi-continue aussi formidable, les généraux soviétiques sont indécis quant à la conduite à adopter, leurs projets ne prévoyant pas le retrait volontaire des alliés. Ils préfère se camper sur la longueur du front, et pour les troupes dans la section sud, soutenir les assauts du corps d'armée de Galicie.
Ce dernier s'est réorganisé après la défaite de la campagne de printemps, et retente début août une attaque en masse contre Lvov. Les polonais s'appuient sur les formidables défenses édifiées par les austro-hongrois, et sur leur moral d'acier, renforcés par la présence de l'icône de la Vierge Noire de Tschentoschau, envoyée sur place par l'archevêché de Cracovie pour encourager les troupes. Les troupes ayant repris Strij viennent également à l'aide de la garnison, qui parvient, fin août à mettre un coup d'arrêt à l'attaque. Epuisées, les troupes des deux côtés s'immobilisent dans leurs positions de départ.
Pendant ce temps, une offensive latérale est tentée par un autre corps, situé auparavant au nord de Lvov, qui tente de prendre Przemysl, autre importante forteresse austro-hongroise. Cela alarme le haut-commandement polonais, qui parvient à dégager des réserves, et à envoyer les troupes italiennes des Carpates au secours de la garnison de la place. Ils retiennent suffisemment longtemps l'attaque pour permettre aux troupes s'étant retiré depuis Luck et Brody de manoeuvre sur les flancs et arrières des assaillants, qui doivent se retirer, le saillant devenant intenable. Ils se retirent en relativement bon ordre jusqu'à Kristinopol, au nord-est de Lvov, tandis que les alliés font jonction au nord de Lvov et complètent le front désormais continu allant de Tilsit à Stanislawow. Malgré la perte des territoires de Volhynie et Biélorussie, le moral des polonais reste relativement bon grâce aux victoires à Grodno et Przemysl. Des rumeurs soigneusement entretenues par le commandement parlent également d'apparitions miraculeuses d'anges et de la Vierge au dessus des tranchés, contribuant à renforcer la détermination des superstitieux polonais.
Enfin, à partir de septembre, les renforts indiens des britanniques arrivent. 80.000 soldats débarquent à Gdynia, dont près de 8.000 Gorkhas, et sont aussitôt embarqués en train vers Brest et Chelm.
Sur le front, l'aviation soviétique s'est cantonnée à un rôle de défense, parfois difficile face aux avions occidentaux.
Baltique, été 1936:
Les navires brésiliens tentent quelques bombardements et attaques dans la région de Klaipeda, mais leur flotte ne remonte pas plus au nord. Les britanniques continuent de mouiller en Baltique du sud, tandis que les soviétiques ne quittent pas le golfe de Finlande, convenablement protégé par leur aviation.
Mer de Barents, été 1936
Les britanniques continuent d'occuper la ville, où ils rassemblent des dissidents soviétiques, et envoient par radio des messages anticommunistes et antistaliniens en russe adressés à la population soviétique. Le pouvoir soviétique, lui, a envoyé des hommes réparer les voies, mais les travaux sont longs et difficile, le terrain gelé en permanence étant difficile.
Mer Noire, été 1936:
L'aviation soviétique arrive dans la région, mais il est déjà trop tard, les flottes alliées s'étant retirées fin juin vers les eaux du sud de la Mer Noire et la Méditerranée, hors de portée.
Pertes:
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
40.000 volontaires
14.000 hommes d'infanterie
2.500 hommes de cavalerie
2.700 tankistes
5.000 hommes des automitrailleuses
800 hommes de la chasse (8 unités de chasseurs hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 unités de bombardiers hors-combat)
200 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Ukraine
75.000 volontaires
14.500 hommes d'infanterie
3.500 tankistes
3.000 hommes des automitrailleuses
900 hommes de la chasse (9 escadrilles hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Flotte arctique
Entièrement coûlée
Allemands:
8.000 hommes d'infanterie
750 hommes des automitrailleuses
600 hommes du génie
1.100 hommes des blindés
450 hommes des chasseurs (4.5 escadrilles hors-combat)
50 hommes des bombardiers (-1/2 escadrille)
Brésil:
300 hommes d'infanterie
35 hommes des automitrailleuses
75 aviateurs de la chasse
Britanniques:
-50 hommes des chasseurs (1/2 d'escadrille hors-combat)
-50 soldats d'infanterie
Françaises:
200 hommes d'infanterie
50 hommes des automitrailleuses
100 tankistes
150 aviateurs (1,5 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
13.000 hommes de la réserve nationale
18.000 hommes de l'infanterie
2.800 hommes de cavalerie
600 tankistes
100 tankistes à blindés d'import
600 aviateurs (6 escadrilles hors-combat)
50 aviateurs des bombardiers (0.5 escadrille hors-combat)
Italie:
750 soldats d'infanterie
1.900 chasseurs alpins
100 aviateurs (1 escadrille)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
Re: Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
Prusse orientale, octobre-décembre 1936
Début du deuxième hiver sur le front de l'est. Les occidentaux se fixent sur leurs positions, graduellement renforcées par l'arrivée de vastes contingents du génie, qui créent des remblais, des champs de mines, installent des hérissons tchèques et des casemates. En face, l'armée rouge ne prend pas l'initiative, et se fortifie également dans ses positions. A Tilsit et sur les bords du Niemen, le corps brésilien au grand complet, fort de près de 80.000 hommes (dont 20.000 avec automitrailleuses), a installé un impressionnant dispositif permettant d'efficacement contrôler l'unique pont praticable de la ville, interdisant tout accès aux troupes soviétiques. A l'est, l'armée allemande reçoit un renfort de quelques milliers d'hommes de la réserve, qui se positionnent dans un périmètre de défense élastique.
Les soldats soviétiques engagés dans la région souffrent beaucoup durant cette période d'inactivité, leurs lignes de communication arrivant à saturation, et les routes médiocres de Lithuanie peinant à subvenir aux besoins des centaines de milliers de renforts, dont de nombreux hommes peu équipés pour une campagne durable. Qui plus est, les Lithuaniens n'ont pas oublié leur rancoeur, et des individus insolés peuvent surgir parfois des fourrés avec des fusils, tuer des soldats de l'armée rouge au bivouac, avant de disparaitre de nouveau dans la forêt - on les nomme en effet les frères de la forêt. Les citoyens sont également peu coopératifs; les villages se désertent à l'approche des soviétiques, les garde-manger à réquitionner sont suspectement vides... Après un an de combats acharnés, l'armée rouge fatigue enfin en Prusse orientale. En face, les allemands ont également grand besoin de repos, mais les conditions logistiques et leur gîte meilleur leurs permettent de bien mieux supporter la situation. Habitués aux étés chauds du Brésil, les brésiliens sont malheureux, mais, convenablement logés à Tilsit et environs, se plaignent plus qu'ils ne souffrent vraiment. Les gurkhas, habitués aux rudes environnements himalayens, semblent également peu affectés.
Le front ne change pas durant cette période, et les sortes de l'aviation sont limitées par le mauvais temps de la fin de l'automne.
A Königsberg, pendant ce temps, débarque une nouvelle fournée de renforts britanniques: 25.000 soldats en provenance de Grande-Bretagne, doublés de 50.000 indiens (dont 10.000 gurkhas), qui avancent aussitôt au front.
Pologne, octobre-décembre 1936
Situation semblable en Pologne, qui se couvre de blanc mi-novembre. Les soviétiques préparent leurs positions face à la ligne occidentale, et ne tentent rien, les généraux se contentant de quelques escarmouches autour de Grodno et de Lvov, afin de maintenir la pression sur les polonais. Ceux-ci oeuvrent également activement à fortifier leurs positions, apparemment massivement soutenus matériellement par les alliés: de longues lignes de casemates, hérissons tchèques, champs de mines et positions d'artillerie font leur apparition, tandis que le génie terrasse des terrains à toute vitesse et améliore les routes afin de permettre le transport rapide et facile des unités et de leur logistique. Les environs de Brest et de Chelm notamment offrent un aspect réellement formidable, même si une forte défense est installée à Grodno également, où fin novembre on annonce l'arrivée de 30.000 soldats britanniques et 85.000 indiens (15.000 gurkhas) afin de renforcer le dispositif, portant au-delà de 200.000 les soldats de Sa Majesté mobilisés en Pologne. On annonce aussi l'arrivée prochaine d'un important renfort canadien, et de l'ANZAC, le corps expéditionnaire néo-zélandais et australien!
C'est également à ce moment là que la Tchécoslovaquie, de plus en plus inquiète de l'avancée communiste en Europe, déclare officiellement la guerre à l'URSS, après avoir signé un traité de normalisation des relations et de reconnaissance de la frontière avec la Pologne, et obtenu les garanties territoriales de la France et de l'Italie. Une armée tchécoslovaque de 200.000 hommes (dont 20.000 tankistes, 40.000 chasseurs alpins), soutenus par 15 escadrilles de chasseurs Avia dernier modèle et 5 de bombardiers légers, avance depuis la Slovaquie, et se positionne en Galicie et Ruthénie Transcarpathique, renforçant puissamment le dispositif allié dans la région - faisant même perdre la supériorité numérique aux soviétiques! Les polonais peuvent transférer une partie de leurs troupes vers le nord, afin de renforcer le tronçon Lvov-Chelm.
Baltique, octobre-décembre 1936:
Aucune activité notable en Baltique, où le Golfe de Finlande et le golfe de Botnie sont entièrement gelés.
Mer de Barents, octobre-décembre 1936
Les travaux soviétiques de réfection de la voie de chemin traînent cet hiver. Le sol gelé est devenu dur comme du béton, et il n'est quasiment pas possible de creuser pour stabiliser la voie. Aucune troupe ne peut réellement avancer plus au nord dans de bonnes conditions, aussi les généraux préfèrent rester en Carélie centrale à attendre de meilleurs conditions. Les britanniques aussi se cantonnent aussi à Murmansk.
Mer Noire, octobre-décembre 1936:
Aucune action en mer Noire.
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
15.000 volontaires (mauvaises conditions)
3.000 hommes d'infanterie
700 hommes de cavalerie
100 tankistes
200 hommes des automitrailleuses
300 hommes de la chasse (3 unités de chasseurs hors-combat)
000 hommes des bombardiers (0 unités de bombardiers hors-combat)
000 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Ukraine
25.000 volontaires (idem)
4.500 hommes d'infanterie
500 tankistes
500 hommes des automitrailleuses
500 hommes de la chasse (5 escadrilles hors-combat)
00 hommes des bombardiers (0 escadrilles hors-combat)
Allemands:
500 hommes d'infanterie
50 hommes des automitrailleuses
200 hommes du génie
50 hommes des blindés
170 hommes des chasseurs (1.7 escadrilles hors-combat)
0 hommes des bombardiers (0 escadrille)
Brésil:
250 hommes d'infanterie
15 hommes des automitrailleuses
25 aviateurs de la chasse
Britanniques:
-50 hommes des chasseurs (0.5 d'escadrille hors-combat)
-500 soldats d'infanterie
Françaises:
500 hommes d'infanterie
25 hommes des automitrailleuses
200 tankistes
50 aviateurs (0,5 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
3.000 hommes de la réserve nationale (conditions moyennes)
800 hommes de l'infanterie
200 hommes de cavalerie
100 tankistes
00 tankistes à blindés d'import
200 aviateurs (2escadrilles hors-combat)
00 aviateurs des bombardiers (0.0 escadrille hors-combat)
Italie:
150 soldats d'infanterie
75 chasseurs alpins
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Tchécoslovaquie:
Aucunes pour l'instant
Canada:
Aucunes pour l'instant
ANZAC:
Aucunes pour l'instant
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
Début du deuxième hiver sur le front de l'est. Les occidentaux se fixent sur leurs positions, graduellement renforcées par l'arrivée de vastes contingents du génie, qui créent des remblais, des champs de mines, installent des hérissons tchèques et des casemates. En face, l'armée rouge ne prend pas l'initiative, et se fortifie également dans ses positions. A Tilsit et sur les bords du Niemen, le corps brésilien au grand complet, fort de près de 80.000 hommes (dont 20.000 avec automitrailleuses), a installé un impressionnant dispositif permettant d'efficacement contrôler l'unique pont praticable de la ville, interdisant tout accès aux troupes soviétiques. A l'est, l'armée allemande reçoit un renfort de quelques milliers d'hommes de la réserve, qui se positionnent dans un périmètre de défense élastique.
Les soldats soviétiques engagés dans la région souffrent beaucoup durant cette période d'inactivité, leurs lignes de communication arrivant à saturation, et les routes médiocres de Lithuanie peinant à subvenir aux besoins des centaines de milliers de renforts, dont de nombreux hommes peu équipés pour une campagne durable. Qui plus est, les Lithuaniens n'ont pas oublié leur rancoeur, et des individus insolés peuvent surgir parfois des fourrés avec des fusils, tuer des soldats de l'armée rouge au bivouac, avant de disparaitre de nouveau dans la forêt - on les nomme en effet les frères de la forêt. Les citoyens sont également peu coopératifs; les villages se désertent à l'approche des soviétiques, les garde-manger à réquitionner sont suspectement vides... Après un an de combats acharnés, l'armée rouge fatigue enfin en Prusse orientale. En face, les allemands ont également grand besoin de repos, mais les conditions logistiques et leur gîte meilleur leurs permettent de bien mieux supporter la situation. Habitués aux étés chauds du Brésil, les brésiliens sont malheureux, mais, convenablement logés à Tilsit et environs, se plaignent plus qu'ils ne souffrent vraiment. Les gurkhas, habitués aux rudes environnements himalayens, semblent également peu affectés.
Le front ne change pas durant cette période, et les sortes de l'aviation sont limitées par le mauvais temps de la fin de l'automne.
A Königsberg, pendant ce temps, débarque une nouvelle fournée de renforts britanniques: 25.000 soldats en provenance de Grande-Bretagne, doublés de 50.000 indiens (dont 10.000 gurkhas), qui avancent aussitôt au front.
Pologne, octobre-décembre 1936
Situation semblable en Pologne, qui se couvre de blanc mi-novembre. Les soviétiques préparent leurs positions face à la ligne occidentale, et ne tentent rien, les généraux se contentant de quelques escarmouches autour de Grodno et de Lvov, afin de maintenir la pression sur les polonais. Ceux-ci oeuvrent également activement à fortifier leurs positions, apparemment massivement soutenus matériellement par les alliés: de longues lignes de casemates, hérissons tchèques, champs de mines et positions d'artillerie font leur apparition, tandis que le génie terrasse des terrains à toute vitesse et améliore les routes afin de permettre le transport rapide et facile des unités et de leur logistique. Les environs de Brest et de Chelm notamment offrent un aspect réellement formidable, même si une forte défense est installée à Grodno également, où fin novembre on annonce l'arrivée de 30.000 soldats britanniques et 85.000 indiens (15.000 gurkhas) afin de renforcer le dispositif, portant au-delà de 200.000 les soldats de Sa Majesté mobilisés en Pologne. On annonce aussi l'arrivée prochaine d'un important renfort canadien, et de l'ANZAC, le corps expéditionnaire néo-zélandais et australien!
C'est également à ce moment là que la Tchécoslovaquie, de plus en plus inquiète de l'avancée communiste en Europe, déclare officiellement la guerre à l'URSS, après avoir signé un traité de normalisation des relations et de reconnaissance de la frontière avec la Pologne, et obtenu les garanties territoriales de la France et de l'Italie. Une armée tchécoslovaque de 200.000 hommes (dont 20.000 tankistes, 40.000 chasseurs alpins), soutenus par 15 escadrilles de chasseurs Avia dernier modèle et 5 de bombardiers légers, avance depuis la Slovaquie, et se positionne en Galicie et Ruthénie Transcarpathique, renforçant puissamment le dispositif allié dans la région - faisant même perdre la supériorité numérique aux soviétiques! Les polonais peuvent transférer une partie de leurs troupes vers le nord, afin de renforcer le tronçon Lvov-Chelm.
Baltique, octobre-décembre 1936:
Aucune activité notable en Baltique, où le Golfe de Finlande et le golfe de Botnie sont entièrement gelés.
Mer de Barents, octobre-décembre 1936
Les travaux soviétiques de réfection de la voie de chemin traînent cet hiver. Le sol gelé est devenu dur comme du béton, et il n'est quasiment pas possible de creuser pour stabiliser la voie. Aucune troupe ne peut réellement avancer plus au nord dans de bonnes conditions, aussi les généraux préfèrent rester en Carélie centrale à attendre de meilleurs conditions. Les britanniques aussi se cantonnent aussi à Murmansk.
Mer Noire, octobre-décembre 1936:
Aucune action en mer Noire.
Pertes:
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
15.000 volontaires (mauvaises conditions)
3.000 hommes d'infanterie
700 hommes de cavalerie
100 tankistes
200 hommes des automitrailleuses
300 hommes de la chasse (3 unités de chasseurs hors-combat)
000 hommes des bombardiers (0 unités de bombardiers hors-combat)
000 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Ukraine
25.000 volontaires (idem)
4.500 hommes d'infanterie
500 tankistes
500 hommes des automitrailleuses
500 hommes de la chasse (5 escadrilles hors-combat)
00 hommes des bombardiers (0 escadrilles hors-combat)
Allemands:
500 hommes d'infanterie
50 hommes des automitrailleuses
200 hommes du génie
50 hommes des blindés
170 hommes des chasseurs (1.7 escadrilles hors-combat)
0 hommes des bombardiers (0 escadrille)
Brésil:
250 hommes d'infanterie
15 hommes des automitrailleuses
25 aviateurs de la chasse
Britanniques:
-50 hommes des chasseurs (0.5 d'escadrille hors-combat)
-500 soldats d'infanterie
Françaises:
500 hommes d'infanterie
25 hommes des automitrailleuses
200 tankistes
50 aviateurs (0,5 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
3.000 hommes de la réserve nationale (conditions moyennes)
800 hommes de l'infanterie
200 hommes de cavalerie
100 tankistes
00 tankistes à blindés d'import
200 aviateurs (2escadrilles hors-combat)
00 aviateurs des bombardiers (0.0 escadrille hors-combat)
Italie:
150 soldats d'infanterie
75 chasseurs alpins
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Tchécoslovaquie:
Aucunes pour l'instant
Canada:
Aucunes pour l'instant
ANZAC:
Aucunes pour l'instant
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
Re: Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
Prusse orientale, Janvier-mars 1937
L'offensive soviétique recommence, vigoureuse, avec l'arrivée supplémentaire de centaines de milliers d'hommes en provenance d'URSS, notamment des volontaires légèrement armés, mais aussi des troupes nouvelles formées, et les dernières troupes déplacées. Passant par les pays baltes et la Biélorussie occidentale au coeur de l'hiver, ils mettent systématiquement à sac le pays conquis, ne laissant pas un grain ni un ustensil aux habitants désespérés, dont beaucoup meurent de faim dans la rigueur hivernale. Les routes sont rapidement surchargées de réfugiés fuyant vers le nord et l'ouest, qui ralentissent encore plus les communications soviétiques. L'offensive ne peut commencer que dans le neige de la mi-janvier.
Elle se fait en synchronisation avec une contre-attaque allemande, qui, lourdement soutenue par un barrage d'artillerie à géométrie variable et les régiments britanniques, affaiblie nettement toute une section du front autour de Stallüponen. L'East Lancashire Regiment et le 6th Gorkha Rifles prennent d'assaut à la baïonnette une position défendue par des forces soviétiques supérieures en nombre sur l'aile gauche au sud de Schwirgallen, tandis que les blindés et l'infanterie allemande prennent positions sur les bords de la ville. L'arrivée continue de renforts soviétiques et les conditions déplorables de glace et de neige transforment la deuxième bataille de Stallüponen en ignoble série de combats de tranchées dignes des pires sections du front ouest de la Grande Guerre. L'artillerie allemande puis soviétique a vite fait de réduire la ville en poussière, et fin mars, seul le clocher de l'Eglise reste debout, miraculeusement. Souvent l'organisation des troupes soviétiques se désagrégent dans l'impitoyable combat de rue qu'ils se livrent pour le contrôle du bourg. Les renforts des deux côtés convergent vers la ville, et la bataille se transforme en confrontation à grande échelle entre l'armée allemande et ses renforts, aussi bien britanniques et canadiens (35.000 hommes) que natifs - le front nord demeurant couvert par les brésiliens - et les soviétiques. Ceux-ci menacent dans un premier temps de submerger par le nombre les défenseurs, allant jusqu'à prend le contrôle de la voie ferrée au sud et coupant quelques heures les communications avec l'arrière. Toutefois, au fil des jours, la logistique défaillante des soviétiques, la supériorité du matériel et du moral allié et les conditions météo font progressivement s'effriter les forces. Parfois, ce sont des bataillons entiers des "volontaires" et de conscrits soviétiques qui jettent leurs armes et s'enfuient, submergeant les commissaires politiques soudain en manque de munitions. L'hiver limite les manoeuvres aériennes, mais la supériorité des alliés dans le ciel est désormais totale, et le manque d'armes anti-aériennes modernes limite les capacités de défense des régiments les plus frais de l'armée rouge. Finalement, fin mars, les généraux soviétiques craignant que l'épuisement et l'attrition désagrégent totalement l'armée, ordonnent de se retirer sur une dizaine de kilomètres, plaçant leur PC à la frontière germano-lithuanienne. Plus de cinquante-cinq mille soviétiques ont laissé la vie durant cette offensive, contre un peu plus de dix mille alliés.
Pologne, Janvier-mars 1937
Offensive générale semblable en Pologne, centrée sur la Volhynie et la Galicie, où les soviétiques recoivent plusieurs centaines de milliers d'hommes en renfort. Ils font face à une force équivalente d'alliés, enterrés dans une imposante ligne de réfense descendant de Grodno jusqu'à la frontière roumaine. L'arrivée récente des Tchécoslovaques et des contingents indiens a renforcé le moral des défenseurs, qui ont aussi continué de préparer leurs défenses par l'installation massive de champs de mines et de défenses anti-tank. L'artillerie n'est pas en reste; les préparations alliées sont tout bonnement colossales. Les polonais, arrivés lentement aux termes de leur capacité de recrutement, alignent une armée de près de 620.000 soldats désormais mieux équipés et aguerris, mais aussi hautement motivés. D'importants contingents allemands et français renforcent les défenses de Mazurie, au nord de Brest, tandis que dans le sud les polonais sont soutenus par les italiens et les 200.000 tchécoslovaques. La région de Brest elle-même reçoit mi-janvier les renforts de 25.000 soldats australo-néo-zélandais de l'ANZAC, connus pour leur dévotion et leur courage. L'aviation alliée dispose ici aussi d'une incontestable supériorité, tandis que l'on annonce l'arrivée de renforts en provenance d'Allemagne et de France. Les flot de troupes en provenance d'Inde est également régulier; en janvier, ce sont encore 35.000 régiments punjabi et sikhs qui rejoignent le front, enthousiastes quoiqu'un peu échaudés par le froid auquel, contrairement aux gorkhas, ils ne sont pas accoutumés. En tout, c'est maintenant bien plus d'un million d'hommes qui sont retranchés sur un front de cinq-cent kilomètres.
L'armée rouge passe à l'attaque sur une importante ligne, allant environ de Brest à Lwow. Des vagues humaines se succèdent les unes après les autres, soutenues par l'artillerie et la "force de conviction" des commissaires politiques. La supériorité numérique des soviétiques est nette, généralement à 3 contre 2, plus rarement à 2 contre 1, mais les retranchements formidables des alliés leur confèrent un avantage décisif. Sur le Bug, les généraux soviétiques ne prennent même pas la peine de tenter de franchir la rivière gelée (mais dont la glace a été détruite par les obus) sous le feu des alliés, préférant se positionner en soutien des attaquants de Galicie et de Brest. Cela limite les pertes en Volhynie à 5.000 hommes.
La forteresse de Brest essuie le plus dur des assauts, mais ses murs anciens doublés des défenses installées au cours des mois précédents, de sa position géographique, et de la volonté de la garnison font échouer les tentatives soviétiques. Après avoir laissé 35.000 hommes sur le champ d'honneur, les généraux préfèrent se retirer. Dans les autres attaques du secteur de Biélorussie occidentale, 20.000 autres assaillants ont péri.
En Galicie, les soviétiques se heurtent à une résistance opiniâtre, et font peu de progrès. Les vieilles défenses de Lvov ont étés affaiblies par les combats précédents, mais l'équipement moderne qui les a remplacé est tout aussi redoutable, tout comme le sont les soldats tchécoslovaques frais engagés au combat. Mi-février, les assauts échouent les uns après les autres, et finalement, fin mars, l'armée soviétique, épuisée, s'arrête. Dans le secteur de Galicie, 55.000 soldats soviétiques ont perdu la vie.
Avec la fin progressive de l'hiver, la logistique soviétique faiblit encore. Les exactions opérées en Pologne et dans les pays Baltes ont désorganisé la région, tandis que l'armée rouge est de plus en plus en manque d'animaux de bât et de camions pour assurer sa logistique. Des unités entières se retrouvent parfois à cours de nourriture, ou, pire, de munitions! Les effets sur l'efficacité au combat et le moral sont désastreux. Le réseau routier exécrable de Pologne orientale contribue efficacement à la défense du pays; notamment dans la région comprise entre Brest et Lvov - le coeur de la Volhynie -, où les avions et les véhicules soviétiques ont passé parfois des semaines immobiles par manque d'essence.
Baltique, Janvier-mars 1937
Aucune activité notable en Baltique, où le Golfe de Finlande et le golfe de Botnie sont entièrement gelés.
Mer de Barents, Janvier-mars 1937
Une force soviétique considérable plus de 100.000 hommes est dépêchée pour reprendre le contrôle de la péninsule de Kola! La voie ferrée est encore partiellement inutilisable, et l'hiver rend les déplacements atrocement difficiles. De nombreux hommes, insuffisamment préparés et insuffisamment équipés, meurent durant la fameuse "marche de la mort" vers le nord, tombant au sol pour ne pas se relever. Les soldats doivent continuer à marcher s'ils veulent survivre, et les jeunes recrues et volontaires souffrent. Un certain nombre déserte, tentant de revenir en arrière ou de rejoindre la frontière finlandaise, mais la plupart d'entre eux succombe de froid dans la taiga. Fin mars, enfin, ils arrivent à Murmansk, épuisés, et sont salués par les salves des canons des navires britanniques, qui cause encore des victimes. Les forces britanniques avaient toutes rembarqué la veille, et partent, intactes, vers l'ouest.
Plus de 20.000 hommes sont morts, et 30.000 ont étés blessés de façon critique par le froid. Sur ces 30.000, 15.000 ne pourront plus combattre (pieds et mains perdus aux engelures) et 5.000 sont au bord de la mort.
Mer Noire, Janvier-mars 1937
Aucune action en mer Noire.
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
40.000 volontaires + 5.000 désertions
9.000 hommes d'infanterie
2.500 hommes de cavalerie
1.000 tankistes
1.000 hommes des automitrailleuses
300 hommes de la chasse (3 unités de chasseurs hors-combat)
100 hommes des bombardiers (1 unités de bombardiers hors-combat)
200 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Galicie-Volhynie
78.000 volontaires + 25.000 désertions
28.000 soldats d'infanterie
4.500 tankistes
3.000 hommes des automitrailleuses
4.500 soldats de cavalerie
700 hommes de la chasse (7 escadrilles hors-combat)
200 hommes des bombardiers (2 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
17.000 volontaires (+13.000 blessés graves) (+3.500 désertions)
3.000 soldats d'infanterie (+2.000 blessés graves) (+700 désertions)
Allemands:
8.000 hommes d'infanterie
500 hommes des automitrailleuses
150 hommes du génie
600 hommes des blindés
50 hommes des chasseurs (0.5 escadrilles hors-combat)
0 hommes des bombardiers (0 escadrille)
Brésil:
500 hommes d'infanterie
65 hommes des automitrailleuses
25 aviateurs de la chasse
Britanniques:
3.000 soldats d'infanterie indienne
400 gurkhas (infanterie d'élite)
2.500 soldats d'infanterie britannique
150 hommes des automitrailleuses
-50 hommes des chasseurs (0.5 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
900 hommes d'infanterie
155 hommes des automitrailleuses
130 tankistes
25 aviateurs (0.25 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
9.000 hommes de la réserve nationale (conditions moyennes)
7.500 hommes de l'infanterie
1.000 hommes de cavalerie
300 tankistes
50 tankistes à blindés d'import
100 aviateurs (1 escadrilles hors-combat)
00 aviateurs des bombardiers (0.0 escadrille hors-combat)
Italie:
1.100 soldats d'infanterie
400 chasseurs alpins
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Tchécoslovaquie:
4.500 soldats d'infanterie
500 tankistes
300 soldats d'automitrailleuse
800 hommes de la cavalerie
50 aviateurs
Canada:
500 milicens
50 hommes d'infanterie
ANZAC:
1.500 soldats d'infanterie
250 tankistes
200 hommes d'automitrailleuses
0 aviateurs
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
L'offensive soviétique recommence, vigoureuse, avec l'arrivée supplémentaire de centaines de milliers d'hommes en provenance d'URSS, notamment des volontaires légèrement armés, mais aussi des troupes nouvelles formées, et les dernières troupes déplacées. Passant par les pays baltes et la Biélorussie occidentale au coeur de l'hiver, ils mettent systématiquement à sac le pays conquis, ne laissant pas un grain ni un ustensil aux habitants désespérés, dont beaucoup meurent de faim dans la rigueur hivernale. Les routes sont rapidement surchargées de réfugiés fuyant vers le nord et l'ouest, qui ralentissent encore plus les communications soviétiques. L'offensive ne peut commencer que dans le neige de la mi-janvier.
Elle se fait en synchronisation avec une contre-attaque allemande, qui, lourdement soutenue par un barrage d'artillerie à géométrie variable et les régiments britanniques, affaiblie nettement toute une section du front autour de Stallüponen. L'East Lancashire Regiment et le 6th Gorkha Rifles prennent d'assaut à la baïonnette une position défendue par des forces soviétiques supérieures en nombre sur l'aile gauche au sud de Schwirgallen, tandis que les blindés et l'infanterie allemande prennent positions sur les bords de la ville. L'arrivée continue de renforts soviétiques et les conditions déplorables de glace et de neige transforment la deuxième bataille de Stallüponen en ignoble série de combats de tranchées dignes des pires sections du front ouest de la Grande Guerre. L'artillerie allemande puis soviétique a vite fait de réduire la ville en poussière, et fin mars, seul le clocher de l'Eglise reste debout, miraculeusement. Souvent l'organisation des troupes soviétiques se désagrégent dans l'impitoyable combat de rue qu'ils se livrent pour le contrôle du bourg. Les renforts des deux côtés convergent vers la ville, et la bataille se transforme en confrontation à grande échelle entre l'armée allemande et ses renforts, aussi bien britanniques et canadiens (35.000 hommes) que natifs - le front nord demeurant couvert par les brésiliens - et les soviétiques. Ceux-ci menacent dans un premier temps de submerger par le nombre les défenseurs, allant jusqu'à prend le contrôle de la voie ferrée au sud et coupant quelques heures les communications avec l'arrière. Toutefois, au fil des jours, la logistique défaillante des soviétiques, la supériorité du matériel et du moral allié et les conditions météo font progressivement s'effriter les forces. Parfois, ce sont des bataillons entiers des "volontaires" et de conscrits soviétiques qui jettent leurs armes et s'enfuient, submergeant les commissaires politiques soudain en manque de munitions. L'hiver limite les manoeuvres aériennes, mais la supériorité des alliés dans le ciel est désormais totale, et le manque d'armes anti-aériennes modernes limite les capacités de défense des régiments les plus frais de l'armée rouge. Finalement, fin mars, les généraux soviétiques craignant que l'épuisement et l'attrition désagrégent totalement l'armée, ordonnent de se retirer sur une dizaine de kilomètres, plaçant leur PC à la frontière germano-lithuanienne. Plus de cinquante-cinq mille soviétiques ont laissé la vie durant cette offensive, contre un peu plus de dix mille alliés.
Pologne, Janvier-mars 1937
Offensive générale semblable en Pologne, centrée sur la Volhynie et la Galicie, où les soviétiques recoivent plusieurs centaines de milliers d'hommes en renfort. Ils font face à une force équivalente d'alliés, enterrés dans une imposante ligne de réfense descendant de Grodno jusqu'à la frontière roumaine. L'arrivée récente des Tchécoslovaques et des contingents indiens a renforcé le moral des défenseurs, qui ont aussi continué de préparer leurs défenses par l'installation massive de champs de mines et de défenses anti-tank. L'artillerie n'est pas en reste; les préparations alliées sont tout bonnement colossales. Les polonais, arrivés lentement aux termes de leur capacité de recrutement, alignent une armée de près de 620.000 soldats désormais mieux équipés et aguerris, mais aussi hautement motivés. D'importants contingents allemands et français renforcent les défenses de Mazurie, au nord de Brest, tandis que dans le sud les polonais sont soutenus par les italiens et les 200.000 tchécoslovaques. La région de Brest elle-même reçoit mi-janvier les renforts de 25.000 soldats australo-néo-zélandais de l'ANZAC, connus pour leur dévotion et leur courage. L'aviation alliée dispose ici aussi d'une incontestable supériorité, tandis que l'on annonce l'arrivée de renforts en provenance d'Allemagne et de France. Les flot de troupes en provenance d'Inde est également régulier; en janvier, ce sont encore 35.000 régiments punjabi et sikhs qui rejoignent le front, enthousiastes quoiqu'un peu échaudés par le froid auquel, contrairement aux gorkhas, ils ne sont pas accoutumés. En tout, c'est maintenant bien plus d'un million d'hommes qui sont retranchés sur un front de cinq-cent kilomètres.
L'armée rouge passe à l'attaque sur une importante ligne, allant environ de Brest à Lwow. Des vagues humaines se succèdent les unes après les autres, soutenues par l'artillerie et la "force de conviction" des commissaires politiques. La supériorité numérique des soviétiques est nette, généralement à 3 contre 2, plus rarement à 2 contre 1, mais les retranchements formidables des alliés leur confèrent un avantage décisif. Sur le Bug, les généraux soviétiques ne prennent même pas la peine de tenter de franchir la rivière gelée (mais dont la glace a été détruite par les obus) sous le feu des alliés, préférant se positionner en soutien des attaquants de Galicie et de Brest. Cela limite les pertes en Volhynie à 5.000 hommes.
La forteresse de Brest essuie le plus dur des assauts, mais ses murs anciens doublés des défenses installées au cours des mois précédents, de sa position géographique, et de la volonté de la garnison font échouer les tentatives soviétiques. Après avoir laissé 35.000 hommes sur le champ d'honneur, les généraux préfèrent se retirer. Dans les autres attaques du secteur de Biélorussie occidentale, 20.000 autres assaillants ont péri.
En Galicie, les soviétiques se heurtent à une résistance opiniâtre, et font peu de progrès. Les vieilles défenses de Lvov ont étés affaiblies par les combats précédents, mais l'équipement moderne qui les a remplacé est tout aussi redoutable, tout comme le sont les soldats tchécoslovaques frais engagés au combat. Mi-février, les assauts échouent les uns après les autres, et finalement, fin mars, l'armée soviétique, épuisée, s'arrête. Dans le secteur de Galicie, 55.000 soldats soviétiques ont perdu la vie.
Avec la fin progressive de l'hiver, la logistique soviétique faiblit encore. Les exactions opérées en Pologne et dans les pays Baltes ont désorganisé la région, tandis que l'armée rouge est de plus en plus en manque d'animaux de bât et de camions pour assurer sa logistique. Des unités entières se retrouvent parfois à cours de nourriture, ou, pire, de munitions! Les effets sur l'efficacité au combat et le moral sont désastreux. Le réseau routier exécrable de Pologne orientale contribue efficacement à la défense du pays; notamment dans la région comprise entre Brest et Lvov - le coeur de la Volhynie -, où les avions et les véhicules soviétiques ont passé parfois des semaines immobiles par manque d'essence.
Baltique, Janvier-mars 1937
Aucune activité notable en Baltique, où le Golfe de Finlande et le golfe de Botnie sont entièrement gelés.
Mer de Barents, Janvier-mars 1937
Une force soviétique considérable plus de 100.000 hommes est dépêchée pour reprendre le contrôle de la péninsule de Kola! La voie ferrée est encore partiellement inutilisable, et l'hiver rend les déplacements atrocement difficiles. De nombreux hommes, insuffisamment préparés et insuffisamment équipés, meurent durant la fameuse "marche de la mort" vers le nord, tombant au sol pour ne pas se relever. Les soldats doivent continuer à marcher s'ils veulent survivre, et les jeunes recrues et volontaires souffrent. Un certain nombre déserte, tentant de revenir en arrière ou de rejoindre la frontière finlandaise, mais la plupart d'entre eux succombe de froid dans la taiga. Fin mars, enfin, ils arrivent à Murmansk, épuisés, et sont salués par les salves des canons des navires britanniques, qui cause encore des victimes. Les forces britanniques avaient toutes rembarqué la veille, et partent, intactes, vers l'ouest.
Plus de 20.000 hommes sont morts, et 30.000 ont étés blessés de façon critique par le froid. Sur ces 30.000, 15.000 ne pourront plus combattre (pieds et mains perdus aux engelures) et 5.000 sont au bord de la mort.
Mer Noire, Janvier-mars 1937
Aucune action en mer Noire.
Pertes:
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
40.000 volontaires + 5.000 désertions
9.000 hommes d'infanterie
2.500 hommes de cavalerie
1.000 tankistes
1.000 hommes des automitrailleuses
300 hommes de la chasse (3 unités de chasseurs hors-combat)
100 hommes des bombardiers (1 unités de bombardiers hors-combat)
200 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie-Galicie-Volhynie
78.000 volontaires + 25.000 désertions
28.000 soldats d'infanterie
4.500 tankistes
3.000 hommes des automitrailleuses
4.500 soldats de cavalerie
700 hommes de la chasse (7 escadrilles hors-combat)
200 hommes des bombardiers (2 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
17.000 volontaires (+13.000 blessés graves) (+3.500 désertions)
3.000 soldats d'infanterie (+2.000 blessés graves) (+700 désertions)
Allemands:
8.000 hommes d'infanterie
500 hommes des automitrailleuses
150 hommes du génie
600 hommes des blindés
50 hommes des chasseurs (0.5 escadrilles hors-combat)
0 hommes des bombardiers (0 escadrille)
Brésil:
500 hommes d'infanterie
65 hommes des automitrailleuses
25 aviateurs de la chasse
Britanniques:
3.000 soldats d'infanterie indienne
400 gurkhas (infanterie d'élite)
2.500 soldats d'infanterie britannique
150 hommes des automitrailleuses
-50 hommes des chasseurs (0.5 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
900 hommes d'infanterie
155 hommes des automitrailleuses
130 tankistes
25 aviateurs (0.25 escadrille de chasse hors combat)
Polonaises:
9.000 hommes de la réserve nationale (conditions moyennes)
7.500 hommes de l'infanterie
1.000 hommes de cavalerie
300 tankistes
50 tankistes à blindés d'import
100 aviateurs (1 escadrilles hors-combat)
00 aviateurs des bombardiers (0.0 escadrille hors-combat)
Italie:
1.100 soldats d'infanterie
400 chasseurs alpins
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Tchécoslovaquie:
4.500 soldats d'infanterie
500 tankistes
300 soldats d'automitrailleuse
800 hommes de la cavalerie
50 aviateurs
Canada:
500 milicens
50 hommes d'infanterie
ANZAC:
1.500 soldats d'infanterie
250 tankistes
200 hommes d'automitrailleuses
0 aviateurs
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
Dernière édition par Syllas le Ven 28 Juin - 21:59, édité 1 fois
Re: Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
Prusse orientale, avril-juin 1937
A la fin de l'hiver, les soviétiques évacuent entièrement les territoires de Prusse orientale qu'ils contrôlaient encore, se repliant et se barricadant en Lithuanie, sabotant les villages frontaliers derrière eux, et chassant les réfugiés encombrant les routes, parfois avec la crosse du fusil. La retraite est rendue plus difficile par des attaques sanglantes de petits commandos allemands, opérant à la lisière de la forêt, disparaissant aussi rapidement qu'ils étaient apparus. Finalement, fin avril, les derniers soldats soviétiques quittent le territoire prussien. Le gros de l'armée allemande, toutefois, se contente de prudemment avancer ses positions sur quelques kilomètres, avant de reprendre une posture défensive. Les mois suivants voient surtout des échanges de tir à l'artillerie, et des attaques aériennes. Les soviétiques ont enfin commencé à installer en masse des batteries de DCA, et sont ainsi en mesure de mettre un terme à l'impunité des alliés dans leur espace aérien, de même qu'ils ont reçu près de 30 escadrilles aériennes en renfort, qui donnent lieu à de nouvelles batailles aériennes. Les allemands bénéficient de l'aide de plusieurs escadrilles de la RAF et de la Royal Navy, ainsi que d'un groupe de 10 escadrilles brésiliennes, et, finalement, parviennent à maintenir leur avantage, même si l'essentiel des opérations d'attaques sur les troupes en retraite sont bloquées. Néanmoins, plusieurs réservoirs d'essence et voies de chemin de fer sont bombardées par les alliés, augmentant la désorganisation de la retraite. Un lourd tribut est payé par l'aviation soviétique lorsqu'un aérodrome à Ukmergé est bombardé de nuit par la RAF et la Luftwaffe, rendant plusieurs dizaines d'avions inutilisables d'un coup - en plus de la piste. L'armée de l'air soviétique a correctement couvert les forces terrestres, mais cette résistance faiblit visiblement.
Biélorussie, avril-juin 1937
Offensive de printemps des alliés en Biélorussie, qui, opérée simultannément sur plusieurs fronts, vise clairement à percer les lignes soviétiques affaiblies par les combats et privations des mois précédents. Dans le secteur sud, les français attaquent Wolkowysk depuis le nord-ouest et le sud-ouest, effectuant un puissant mouvement en tenaille avec près de 170.000 hommes. L'attaque est précédée par un important raid aérien, et au final les tentatives des soviétiques pour ralentir l'offensive ou contre-attaquer font nettement moins d'effet que la boue omniprésente pour poser problèmes aux français, qui mettent deux semaines au lieu des dix jours prévus à faire jonction autour de Wolkowysk, bousculant la défense soviétique. Lorsque commence l'encerclement de la ville, de nombreux volontaires désertent, par criante d'être pris dans la nasse, tandis que d'autres vont se rendre aux alliés. Parmi ceux-ci, un petit nombre de désespéré dégoupillent des grenades à proximités des français, apparemment prêts au suicide, mais ils sont une infime minorité. Fin avril, la ville tombe, comme près de 35.000 soldats de l'armée rouge se rendent. Ceux qui résistent sont tués dans l'assaut sur les secteurs. Dans les premiers jours de mai, les troupes soviétiques dispatchées en renfort arrivent à l'est, ne pouvant que constater la situation compromise, et se retirer de nouveau jusqu'à mi-chemin de Baranowice.
Les autres sections du front soviétique n'ont pas étés en mesure d'aider celle-ci, car elles étaient elles-mêmes prises à partie par les alliés. Dans le nord-est, ce sont les allemands qui attaquent: une puissante offensive blindée est lancée depuis le secteur de Grodno, perçant le front soviétique vers le nord, avant d'obliquer vers l'est et de foncer vers Lida, où se trouve le PC des forces soviétiques locales. Les soviétiques préparaient leurs défenses, mais sont culbutés par la virulence de l'attaque, d'autant plus que la fatigue de leurs forces permet guère de vigueur dans la lutte. Le gros des forces n'est pas non plus en mesure de manoeuvrer pour intercepter les allemands, les britanniques ayant lancé une attaque frontale depuis Grodno, soutenus par les polonais. Les défenseurs soviétiques fléchissent sous l'assaut des innombrables régiments indiens d'autant plus qu'ils savent leurs arrières menacés, et lorsque la nouvelle de la prise de Lida par Von Manstein tombe, c'est la débandade. Toutefois, la retraite n'est pas facile: une deuxième armée allemande a pris position dans la zone de la percé, isolant le corps de Grodno de celui assiégeant Suwalki, tandis qu'à l'est les allemands contrôlent Lida et les environs. Les soviétiques se barricadent dans Shschin, à mi-chemin entre les deux, et envoient des messages désespérés de demandes de renforts. Les désertions et redditions se succèdent, et le moral est extrêmement bas, comme on apprend que des blindés allemands ont étés vu à Djzerzhinsk, à quelques kilomètres à l'ouest de Minsk, où ils ont opéré un raid. L'aviation soviétique est également incapable de soutenir ses troupes en désarroi, faisant elle-même face à une attaque aérienne franco-polano-britannique massive, qui écrase Minsk, Wolkowysk et Lida sous un tapis de bombes.
En juin, l'armée rouge parvient enfin à enrayer l'avancée alliée, 100.000 soldats correctement formés et frais arrivant en renfort et se plaçant devant Minsk et Baranowice afin de tenir distance les alliés, tandis que les offensives prévues dans la région à leur arrivée sont évidemment annulées. Le 28 juin [HRP: Ouais, aujourd'hui^^], la poche de résistance à Shschin se rend, avec près de 45.000 hommes encore vivants. Par précaution, les commandants des forces stationnées à Mosty préfèrent se retirerer vers Baranowice et Nowogrodek, et récupèrent l'essentiel des rescapés du corps de Grodno. Basées à Sejny, dans le nord, autour de Suwalki, à la frontière Lithuanienne, le dernier corps intact des soviétiques dans la région est désormais dangereusement exposé, et les commandants du secteur Lithuanien dépêchent en urgence des renforts.
Dans l'ouest, un nouveau contingent de renforts britanniques en provenance de l'archipel et d'Inde débarque, tandis que les forces canadiennes ont finit de se positionner au nord-est de Brest.
Volhynie, avril-juin 1937
Le front de Volhynie est relativement calme ce printemps, les troupes se contentant de se tirer dessus au canon et de se canarder dans les airs au dessus du Bug, défense naturelle pour les deux côtés.
Les soviétiques en profitent pour faire proclamer une république populaire de Pologne, avec comme capitale Sarny.
Galicie-Ukraine, avril-juin 1937
Offensive soviétique en Galicie; l'armée rouge tente de percer par le sud, au niveau de Stanislawow, afin de passer en Tchécoslovaquie! D'importantes forces tentent de prendre le flanc sud de Stanislawow et de front la petite place montagnarde de Kolomya, la dernière avant la frontière Tchécoslovaque. Dans les étroits chemins de montagne des Carpates, la supériorité numérique de l'armée rouge est quasi-inutile, et l'offensive se grippe dès les premiers jours. Malgré le mois d'avril bien avancé, les montagnes sont encore glaciales, et les troupes fatiguent vite. Renforcés par un contingent Tchècoslovaque en provenance de Lvov, les défenseurs de Stanislawow tiennent bon, tandis qu'à Kolomya ils ne parviennent pas à progresser sans d'énormes pertes. Finalement, cette dernière place est sauvée par l'arrièvée en renfort de 5.000 chasseurs alpins tchécoslovaques en provenance de la ville d'Uzhorod (tchécoslovaque). L'offensive est annulée mi-mai, lorsque d'importantes attaques sur les lignes de ocmmunication en Ukraine paralysent le trafic: surgis de nulle part, plusieurs avions italiens ont opéré des attaques chirurgicales sur d'importants noeuds ferroviaires, et ont étés en mesure de bloquer des approvisionnements cruciaux, avant de fuir de nouveau vers la mer Noire. De crainte de manquer de munition durant la bataille, les commandants soviétiques préfèrent revenir sur leurs positions de départ.
Au dessus du front, les combats aériens sont féroces et globalement indécis, l'aviation tchécoslovaque renforçant les appareils polonais et parvenant à empêcher les importants renforts aériens soviétiques de faire leur effet, tandis que les avions italiens du front mènent des attaques de nuit dévastatrice sur les troupes au sol, rarement en mesure d'effectuer une défense efficace. Le relief difficile des Carpates contribue plus souvent à les protéger qu'en rase campagne, toutefois...
Baltique, avril-juin 1937:
Aucune activité notable en mer Baltique.
Mer de Barents, avril-juin 1937
La flotte britannique continue de croiser en mer de Barents, hors de portée d'éventuels avions soviétiques. Il semblerait que les troupes et les navires aient étés relayés par d'autres en provenance d'Angleterre.
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
3.000 volontaires + 500 désertions
1.100 hommes d'infanterie
100 hommes de cavalerie
50 tankistes
100 hommes des automitrailleuses
900 hommes de la chasse (9 unités de chasseurs hors-combat)
600 hommes des bombardiers (6 unités de bombardiers hors-combat)
000 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie
17.000 volontaires + 27.000 désertions + 25.000 prisonniers
11.000 soldats d'infanterie + 6.000 désertions + 42.500 prisonniers
1.600 tankistes + 4.500 prisonniers
1.000 hommes des automitrailleuses + 3.200 prisonniers
1.000 soldats de cavalerie + 3.500 prisonniers
800 hommes de la chasse (8 escadrilles hors-combat)
250 hommes des bombardiers (2.5 escadrilles hors-combat)
Front de Volhynie
Negligeables
Front de Galicie
20.000 volontaires + 19.000 désertions
14.000 soldats d'infanterie
5.000 tankistes
3.500 hommes des automitrailleuses
2.200 soldats de cavalerie
800 hommes de la chasse (8 escadrilles hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
Négligeables
Allemands:
7.500 hommes d'infanterie
700 hommes des automitrailleuses
200 hommes du génie
1.000 hommes des blindés
200 hommes des chasseurs (2 escadrilles hors-combat)
50 hommes des bombardiers (0.5 escadrille)
Brésil:
50 hommes d'infanterie
25 hommes des automitrailleuses
100 aviateurs de la chasse (1 escadrille hors-combat)
Britanniques:
7.500 soldats d'infanterie indienne
1.000 gurkhas (infanterie d'élite)
3.500 soldats d'infanterie britannique
550 hommes des automitrailleuses
150 hommes des chasseurs (1.5 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
4.500 hommes d'infanterie
280 hommes des automitrailleuses
250 tankistes
175 aviateurs (1.75 escadrille de chasse hors combat)
100 aviateurs des bombardiers (1 escadrille hors combat)
Polonaises:
3.000 hommes de la réserve nationale (conditions moyennes)
2.500 hommes de l'infanterie
750 hommes de cavalerie
200 tankistes
25 tankistes à blindés d'import
150 aviateurs (1.5 escadrilles hors-combat)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille hors-combat)
Italie:
250 soldats d'infanterie
400 chasseurs alpins
75 aviateurs (0.75 escadrille de chasse)
75 aviateurs des bombardiers (0.75 escadrille de bombardiers)
Tchécoslovaquie:
3.500 soldats d'infanterie
400 chasseurs alpins
150 tankistes
150 soldats d'automitrailleuse
1.000 hommes de la cavalerie
75 aviateurs (0.75 escadrille)
Canada:
250 miliciens
150 hommes d'infanterie
ANZAC:
1.000 soldats d'infanterie
100 tankistes
150 hommes d'automitrailleuses
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
A la fin de l'hiver, les soviétiques évacuent entièrement les territoires de Prusse orientale qu'ils contrôlaient encore, se repliant et se barricadant en Lithuanie, sabotant les villages frontaliers derrière eux, et chassant les réfugiés encombrant les routes, parfois avec la crosse du fusil. La retraite est rendue plus difficile par des attaques sanglantes de petits commandos allemands, opérant à la lisière de la forêt, disparaissant aussi rapidement qu'ils étaient apparus. Finalement, fin avril, les derniers soldats soviétiques quittent le territoire prussien. Le gros de l'armée allemande, toutefois, se contente de prudemment avancer ses positions sur quelques kilomètres, avant de reprendre une posture défensive. Les mois suivants voient surtout des échanges de tir à l'artillerie, et des attaques aériennes. Les soviétiques ont enfin commencé à installer en masse des batteries de DCA, et sont ainsi en mesure de mettre un terme à l'impunité des alliés dans leur espace aérien, de même qu'ils ont reçu près de 30 escadrilles aériennes en renfort, qui donnent lieu à de nouvelles batailles aériennes. Les allemands bénéficient de l'aide de plusieurs escadrilles de la RAF et de la Royal Navy, ainsi que d'un groupe de 10 escadrilles brésiliennes, et, finalement, parviennent à maintenir leur avantage, même si l'essentiel des opérations d'attaques sur les troupes en retraite sont bloquées. Néanmoins, plusieurs réservoirs d'essence et voies de chemin de fer sont bombardées par les alliés, augmentant la désorganisation de la retraite. Un lourd tribut est payé par l'aviation soviétique lorsqu'un aérodrome à Ukmergé est bombardé de nuit par la RAF et la Luftwaffe, rendant plusieurs dizaines d'avions inutilisables d'un coup - en plus de la piste. L'armée de l'air soviétique a correctement couvert les forces terrestres, mais cette résistance faiblit visiblement.
Biélorussie, avril-juin 1937
Offensive de printemps des alliés en Biélorussie, qui, opérée simultannément sur plusieurs fronts, vise clairement à percer les lignes soviétiques affaiblies par les combats et privations des mois précédents. Dans le secteur sud, les français attaquent Wolkowysk depuis le nord-ouest et le sud-ouest, effectuant un puissant mouvement en tenaille avec près de 170.000 hommes. L'attaque est précédée par un important raid aérien, et au final les tentatives des soviétiques pour ralentir l'offensive ou contre-attaquer font nettement moins d'effet que la boue omniprésente pour poser problèmes aux français, qui mettent deux semaines au lieu des dix jours prévus à faire jonction autour de Wolkowysk, bousculant la défense soviétique. Lorsque commence l'encerclement de la ville, de nombreux volontaires désertent, par criante d'être pris dans la nasse, tandis que d'autres vont se rendre aux alliés. Parmi ceux-ci, un petit nombre de désespéré dégoupillent des grenades à proximités des français, apparemment prêts au suicide, mais ils sont une infime minorité. Fin avril, la ville tombe, comme près de 35.000 soldats de l'armée rouge se rendent. Ceux qui résistent sont tués dans l'assaut sur les secteurs. Dans les premiers jours de mai, les troupes soviétiques dispatchées en renfort arrivent à l'est, ne pouvant que constater la situation compromise, et se retirer de nouveau jusqu'à mi-chemin de Baranowice.
Les autres sections du front soviétique n'ont pas étés en mesure d'aider celle-ci, car elles étaient elles-mêmes prises à partie par les alliés. Dans le nord-est, ce sont les allemands qui attaquent: une puissante offensive blindée est lancée depuis le secteur de Grodno, perçant le front soviétique vers le nord, avant d'obliquer vers l'est et de foncer vers Lida, où se trouve le PC des forces soviétiques locales. Les soviétiques préparaient leurs défenses, mais sont culbutés par la virulence de l'attaque, d'autant plus que la fatigue de leurs forces permet guère de vigueur dans la lutte. Le gros des forces n'est pas non plus en mesure de manoeuvrer pour intercepter les allemands, les britanniques ayant lancé une attaque frontale depuis Grodno, soutenus par les polonais. Les défenseurs soviétiques fléchissent sous l'assaut des innombrables régiments indiens d'autant plus qu'ils savent leurs arrières menacés, et lorsque la nouvelle de la prise de Lida par Von Manstein tombe, c'est la débandade. Toutefois, la retraite n'est pas facile: une deuxième armée allemande a pris position dans la zone de la percé, isolant le corps de Grodno de celui assiégeant Suwalki, tandis qu'à l'est les allemands contrôlent Lida et les environs. Les soviétiques se barricadent dans Shschin, à mi-chemin entre les deux, et envoient des messages désespérés de demandes de renforts. Les désertions et redditions se succèdent, et le moral est extrêmement bas, comme on apprend que des blindés allemands ont étés vu à Djzerzhinsk, à quelques kilomètres à l'ouest de Minsk, où ils ont opéré un raid. L'aviation soviétique est également incapable de soutenir ses troupes en désarroi, faisant elle-même face à une attaque aérienne franco-polano-britannique massive, qui écrase Minsk, Wolkowysk et Lida sous un tapis de bombes.
En juin, l'armée rouge parvient enfin à enrayer l'avancée alliée, 100.000 soldats correctement formés et frais arrivant en renfort et se plaçant devant Minsk et Baranowice afin de tenir distance les alliés, tandis que les offensives prévues dans la région à leur arrivée sont évidemment annulées. Le 28 juin [HRP: Ouais, aujourd'hui^^], la poche de résistance à Shschin se rend, avec près de 45.000 hommes encore vivants. Par précaution, les commandants des forces stationnées à Mosty préfèrent se retirerer vers Baranowice et Nowogrodek, et récupèrent l'essentiel des rescapés du corps de Grodno. Basées à Sejny, dans le nord, autour de Suwalki, à la frontière Lithuanienne, le dernier corps intact des soviétiques dans la région est désormais dangereusement exposé, et les commandants du secteur Lithuanien dépêchent en urgence des renforts.
Dans l'ouest, un nouveau contingent de renforts britanniques en provenance de l'archipel et d'Inde débarque, tandis que les forces canadiennes ont finit de se positionner au nord-est de Brest.
Volhynie, avril-juin 1937
Le front de Volhynie est relativement calme ce printemps, les troupes se contentant de se tirer dessus au canon et de se canarder dans les airs au dessus du Bug, défense naturelle pour les deux côtés.
Les soviétiques en profitent pour faire proclamer une république populaire de Pologne, avec comme capitale Sarny.
Galicie-Ukraine, avril-juin 1937
Offensive soviétique en Galicie; l'armée rouge tente de percer par le sud, au niveau de Stanislawow, afin de passer en Tchécoslovaquie! D'importantes forces tentent de prendre le flanc sud de Stanislawow et de front la petite place montagnarde de Kolomya, la dernière avant la frontière Tchécoslovaque. Dans les étroits chemins de montagne des Carpates, la supériorité numérique de l'armée rouge est quasi-inutile, et l'offensive se grippe dès les premiers jours. Malgré le mois d'avril bien avancé, les montagnes sont encore glaciales, et les troupes fatiguent vite. Renforcés par un contingent Tchècoslovaque en provenance de Lvov, les défenseurs de Stanislawow tiennent bon, tandis qu'à Kolomya ils ne parviennent pas à progresser sans d'énormes pertes. Finalement, cette dernière place est sauvée par l'arrièvée en renfort de 5.000 chasseurs alpins tchécoslovaques en provenance de la ville d'Uzhorod (tchécoslovaque). L'offensive est annulée mi-mai, lorsque d'importantes attaques sur les lignes de ocmmunication en Ukraine paralysent le trafic: surgis de nulle part, plusieurs avions italiens ont opéré des attaques chirurgicales sur d'importants noeuds ferroviaires, et ont étés en mesure de bloquer des approvisionnements cruciaux, avant de fuir de nouveau vers la mer Noire. De crainte de manquer de munition durant la bataille, les commandants soviétiques préfèrent revenir sur leurs positions de départ.
Au dessus du front, les combats aériens sont féroces et globalement indécis, l'aviation tchécoslovaque renforçant les appareils polonais et parvenant à empêcher les importants renforts aériens soviétiques de faire leur effet, tandis que les avions italiens du front mènent des attaques de nuit dévastatrice sur les troupes au sol, rarement en mesure d'effectuer une défense efficace. Le relief difficile des Carpates contribue plus souvent à les protéger qu'en rase campagne, toutefois...
Baltique, avril-juin 1937:
Aucune activité notable en mer Baltique.
Mer de Barents, avril-juin 1937
La flotte britannique continue de croiser en mer de Barents, hors de portée d'éventuels avions soviétiques. Il semblerait que les troupes et les navires aient étés relayés par d'autres en provenance d'Angleterre.
Pertes:
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
3.000 volontaires + 500 désertions
1.100 hommes d'infanterie
100 hommes de cavalerie
50 tankistes
100 hommes des automitrailleuses
900 hommes de la chasse (9 unités de chasseurs hors-combat)
600 hommes des bombardiers (6 unités de bombardiers hors-combat)
000 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie
17.000 volontaires + 27.000 désertions + 25.000 prisonniers
11.000 soldats d'infanterie + 6.000 désertions + 42.500 prisonniers
1.600 tankistes + 4.500 prisonniers
1.000 hommes des automitrailleuses + 3.200 prisonniers
1.000 soldats de cavalerie + 3.500 prisonniers
800 hommes de la chasse (8 escadrilles hors-combat)
250 hommes des bombardiers (2.5 escadrilles hors-combat)
Front de Volhynie
Negligeables
Front de Galicie
20.000 volontaires + 19.000 désertions
14.000 soldats d'infanterie
5.000 tankistes
3.500 hommes des automitrailleuses
2.200 soldats de cavalerie
800 hommes de la chasse (8 escadrilles hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
Négligeables
Allemands:
7.500 hommes d'infanterie
700 hommes des automitrailleuses
200 hommes du génie
1.000 hommes des blindés
200 hommes des chasseurs (2 escadrilles hors-combat)
50 hommes des bombardiers (0.5 escadrille)
Brésil:
50 hommes d'infanterie
25 hommes des automitrailleuses
100 aviateurs de la chasse (1 escadrille hors-combat)
Britanniques:
7.500 soldats d'infanterie indienne
1.000 gurkhas (infanterie d'élite)
3.500 soldats d'infanterie britannique
550 hommes des automitrailleuses
150 hommes des chasseurs (1.5 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
4.500 hommes d'infanterie
280 hommes des automitrailleuses
250 tankistes
175 aviateurs (1.75 escadrille de chasse hors combat)
100 aviateurs des bombardiers (1 escadrille hors combat)
Polonaises:
3.000 hommes de la réserve nationale (conditions moyennes)
2.500 hommes de l'infanterie
750 hommes de cavalerie
200 tankistes
25 tankistes à blindés d'import
150 aviateurs (1.5 escadrilles hors-combat)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille hors-combat)
Italie:
250 soldats d'infanterie
400 chasseurs alpins
75 aviateurs (0.75 escadrille de chasse)
75 aviateurs des bombardiers (0.75 escadrille de bombardiers)
Tchécoslovaquie:
3.500 soldats d'infanterie
400 chasseurs alpins
150 tankistes
150 soldats d'automitrailleuse
1.000 hommes de la cavalerie
75 aviateurs (0.75 escadrille)
Canada:
250 miliciens
150 hommes d'infanterie
ANZAC:
1.000 soldats d'infanterie
100 tankistes
150 hommes d'automitrailleuses
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne
Re: Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
Lithuanie, juillet-septembre 1937
Peu de mouvement sur le front de Lithuanie: les germano-brésiliens demeurent globalement statiques sur les positions le long du Niémen, tandis que les soviétiques se retirent sur plusieurs kilomètres derrière la frontière. à l'exception de l'aviation, dont la supériorité est de plus en plus incontestable. Elle effectue notamment une attaque dramatique sur la logisitque autour de Vilna, endommageant gravement la gare et plusieurs voies de chemin de fer des environs. On signale aussi l'usage de civils lithuaniens comme boucliers humains, ligotés nettement en vue des pilotes, afin de les dissuader d'attaquer.
Biélorussie, juillet-septembre 1937
Les alliés poussent leur avantage en Biélorussie cet été. En premier, ils lanent l'opération Janus, dans le secteur extrême-nord du front, où une poche de résistance soviétique persiste devant Suwalki, ravitaillée depuis la Lithuanie via Sejny. Dans les premiers jours de juillet, polonais et britanniques du secteur de défense de Grodno passent à l'attaque, engageant l'armée soviétique dans un combat féroce, où l'avantage numérique britannique, sous forme de renforts constants, force les soviétiques à graduellement reculer. Deux forces allemandes en profitent pour effectuer une percée mécanisée sur les arrières, l'une depuis le sud-est de la Prusse orientale, l'autre depuis le secteur de Grodno! Les flancs trop exposés et le moral bas des troupes soviétiques cèdent devant l'encerclement, et le corps de larmée rouge s'effondre. Une horde de fuyards se disperser dans la forêt, et contribue plus à ralentir l'avancée alliée que les soldats menant un combat d'arrière-garde perdu d'avance. Un corps de 20.000 soldats soviétiques est fait prisonnier, tandis que 10.000 survivants atteignent la Lithuanie. Les habitants de la région les attendent pour beaucoup avec un fusil, et le nombre de rescapé fond encore davantage lorsque ceux-ci tombent sous les balles et les couteaux des partisans, ou alors choisissent purement et simplement de déserter. C'est tout le moral dans l'armée de Lithuanie qui s'affaisse à l'annonce de cela. A l'inverse, le moral des polonais et des allemands est fortement augmenté - quant aux britanniques, égaux à eux-mêmes, ils conservent leur flegme proverbial.
Pendant ce temps, le gros de l'armée allemande en Pologne continue son offensive vers l'est, avant droit sur Minsk en ignorant le reste des unités soviétiques. Le front dans la région n'a pas encore été rétabli par l'armée route, et c'est presque sans résistance que la Wehrmacht progresse jusqu'à la capitale de la Biélorussie! Dans la ville, c'est le chaos, comme des unités égarées et partiellement diminuées y refluent en désordre, et le commandement du front Biélorusse quitte la ville pour se diriger vers le sud-est et Gomel. Les destructions d'infrastructur ordonnées par le Politburo n'ont pas eu le temps d'être effectuées correctement, et toute la route de Grodno à Minsk est correctement sous contrôle allié!
Renforcés par d'importants contingents britanniques, canadiens, australiens et polonais, les allemands effectuent une manoeuvre de contournement et encerclent totalement Minsk le 12 juillet. L'évacuation des troupes n'y a été que partielle, et marquée par l'agitation croissante de la population, très mécontente des ordres de destruction et de l'oppression communiste, ainsi que de l'abandon de la ville par l'armée. La veille de la complétion de l'encerclement, le quartier général du PC biélorusse est incendié par une populace mécontente!
Finalement, ce sont près de 75.000 hommes qui demeurent prisonniers de la poche de Minsk, avec leurs réserves de vivres diminuant rapidement, coincés entre une population de plus en plus hostile et l'armée alliée, qui refuse de donner l'attaque. Au contraire, elle dépêche des troupes vers le nord-est, qui sécurisent la route de Borisov, et mènent un incursion dans la ville qui, faiblement défendue, capitule!
Durant cette campagne, l'aviation alliée mène une campagne de soutien aérien aussi bien tactique que stratégique, frappant les trouppes adverses dans leur fuite, et attaquant les voies de communications qui auraient pu être utilisées pour l'évacuation ou l'envoi de renfort. Après un mois comme cela, l'essentiel de l'infrastructure de Biélorussie centrale est hors d'usage ou sous contrôle allié. Le chemin de fer s'arrête désormais à Gomel et Mogilev! Des bombardiers arrivent jusqu'au-dessus de Smolensk, dont les gares sont bombardées! Les dégats matériel ne sont pas irréparables, mais ceux psychologiques demeurent grands.
Pendant tout ce temps, l'armée rouge, conformément aux ordres, effectue une retraite générale. Elle parvient à évacuer Baranowice et Nowogrodek, se retirant vers le sud-est, vers ses bases initiales à Slutz et Zhitkovitchi. Le bombardement intensif de l'aviation française, ainsi que la pression des corps blindés et motorisés français parviennent toutefois à causer des dommages considérables à l'arrière-garde soviétique, tandis que l'immense mouvement de troupes (ce sont près de 200.000 hommes qui se retirent dans tout le secteur de Biélorussie méridionale) termine de faire s'effondrer la logistique soviétique dans la région, désorganisant complètement les troupes. Les destructions opérées tout au long du chemin ralentissent notamment la fuite des soviétiques, et des corps entiers se retrouvent piégés dans les marais suite à des destructions de routes mal organisées et à des attaques surprises des français, les ayant poussés systématiquement vers le sud.
Derrière, les armées françaises et polonais reprennent possession sans coup férir de Nowogrodek et Baranowice, ainsi que des régions avoisinantes. On y découvre un spectacle de désolation; apparemment, tout ce qui était d'une quelconque utilité y a été impitoyablement pillé...
Volhynie-Polésie, juillet-septembre 1937
De même, l'armée russe en Volhynie et Polésie se retire dès début juillet, qui la ramène à Zviagel et Olevsk. Lorsque les polonais se rendent compte de la manoeuvre, ils lancent leur aviation et leur cavalerie à la poursuite des soviétiques, mais s'ils sont en mesure de causer des significatifs dégats à l'arrière-garde de l'armée rouge, ils peuvent rarement empêcher cette dernière de systématiquement piller le pays. Ruthéniens, ukrainiens, biélorusses et polonais sont égaux face à la fureur du soldat soviétique, et ce sont des territories désolés qui sont rendus aux polonais, qui prennent position au-delà de Rowne, Sarny et Brody.
Galicie-Ukraine, juillet-septembre 1937
Même mouvement en Galicie; l'armée rouge tout entière évacue la région, et forme une nouvelle ligne de défense entre Khmelinsky et Shepetoka, du côté soviétique de la frontière, passant à sac la Galicie orientale au passage. Les forces tchécoslovaques, italiennes et polonaises occupent Tarnopol, Borschschev et Lanovtsy.
Baltique, juillet-septembre 1937:
La flotte britannique mène quelques actions de bombardement au large des côtes lettones et lithuaniennes, concernant principalement des cibles logistiques et militaires, profitant de l'absolue supériorité aérienne alliée.
Mer de Barents, juillet-septembre 1937
Les britanniques continuent de faire acte de présence en mer de Barents.
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
2.000 volontaires + 800 désertions
900 hommes d'infanterie
20 hommes de cavalerie
20 tankistes
30 hommes des automitrailleuses
600 hommes de la chasse (5 unités de chasseurs hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 unités de bombardiers hors-combat)
000 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie
19.000 volontaires + 50.000 désertions + 15.000 prisonniers
8.000 soldats d'infanterie + 7.000 désertions + 10.000 prisonniers
1.000 tankistes + 800 prisonniers
900 hommes des automitrailleuses + 1.200 prisonniers
300 soldats de cavalerie + 400 prisonniers
800 hommes de la chasse (8 escadrilles hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Front de Volhynie
5.000 volontaires + 9.500 désertions + 5.000 prisonniers
1.000 soldats d'infanterie + 300 désertions + 1.000 prisonniers
20 tankistes + 30 prisonniers
50 hommes des automitrailleuses + 70 prisonniers
150 soldats de cavalerie + 100 prisonniers
150 hommes de la chasse (1.5 escadrilles hors-combat)
000 hommes des bombardiers (0 escadrilles hors-combat)
Front de Galicie
2.000 volontaires + 3.800 désertions
14.000 soldats d'infanterie
5.000 tankistes
3.500 hommes des automitrailleuses
2.200 soldats de cavalerie
300 hommes de la chasse (3 escadrilles hors-combat)
150 hommes des bombardiers (1.5 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
Négligeables
Allemands:
3.500 hommes d'infanterie
500 hommes des automitrailleuses
100 hommes du génie
500 hommes des blindés
200 hommes des chasseurs (2 escadrilles hors-combat)
100 hommes des bombardiers (1 escadrille)
Brésil:
0 hommes d'infanterie
0 hommes des automitrailleuses
25 aviateurs de la chasse (.25 escadrille hors-combat)
Britanniques:
4.000 soldats d'infanterie indienne
300 gurkhas (infanterie d'élite)
500 soldats d'infanterie britannique
150 hommes des automitrailleuses
100 hommes des chasseurs (1 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
800 hommes d'infanterie
220 hommes des automitrailleuses
100 tankistes
100 aviateurs (1 escadrille de chasse hors combat)
100 aviateurs des bombardiers (1 escadrille hors combat)
Polonaises:
4.000 hommes de la réserve nationale
2.000 hommes de l'infanterie
1.000 hommes de cavalerie
150 tankistes
00 tankistes à blindés d'import
125 aviateurs (1.25 escadrilles hors-combat)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille hors-combat)
Italie:
0 soldats d'infanterie
0 chasseurs alpins
50 aviateurs (0.50 escadrille de chasse)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille de bombardiers)
Tchécoslovaquie:
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Canada:
500 miliciens
100 hommes d'infanterie
ANZAC:
300 soldats d'infanterie
250 tankistes
100 hommes d'automitrailleuses
50 aviateurs (0.50 escadrille)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne[/quote]
Peu de mouvement sur le front de Lithuanie: les germano-brésiliens demeurent globalement statiques sur les positions le long du Niémen, tandis que les soviétiques se retirent sur plusieurs kilomètres derrière la frontière. à l'exception de l'aviation, dont la supériorité est de plus en plus incontestable. Elle effectue notamment une attaque dramatique sur la logisitque autour de Vilna, endommageant gravement la gare et plusieurs voies de chemin de fer des environs. On signale aussi l'usage de civils lithuaniens comme boucliers humains, ligotés nettement en vue des pilotes, afin de les dissuader d'attaquer.
Biélorussie, juillet-septembre 1937
Les alliés poussent leur avantage en Biélorussie cet été. En premier, ils lanent l'opération Janus, dans le secteur extrême-nord du front, où une poche de résistance soviétique persiste devant Suwalki, ravitaillée depuis la Lithuanie via Sejny. Dans les premiers jours de juillet, polonais et britanniques du secteur de défense de Grodno passent à l'attaque, engageant l'armée soviétique dans un combat féroce, où l'avantage numérique britannique, sous forme de renforts constants, force les soviétiques à graduellement reculer. Deux forces allemandes en profitent pour effectuer une percée mécanisée sur les arrières, l'une depuis le sud-est de la Prusse orientale, l'autre depuis le secteur de Grodno! Les flancs trop exposés et le moral bas des troupes soviétiques cèdent devant l'encerclement, et le corps de larmée rouge s'effondre. Une horde de fuyards se disperser dans la forêt, et contribue plus à ralentir l'avancée alliée que les soldats menant un combat d'arrière-garde perdu d'avance. Un corps de 20.000 soldats soviétiques est fait prisonnier, tandis que 10.000 survivants atteignent la Lithuanie. Les habitants de la région les attendent pour beaucoup avec un fusil, et le nombre de rescapé fond encore davantage lorsque ceux-ci tombent sous les balles et les couteaux des partisans, ou alors choisissent purement et simplement de déserter. C'est tout le moral dans l'armée de Lithuanie qui s'affaisse à l'annonce de cela. A l'inverse, le moral des polonais et des allemands est fortement augmenté - quant aux britanniques, égaux à eux-mêmes, ils conservent leur flegme proverbial.
Pendant ce temps, le gros de l'armée allemande en Pologne continue son offensive vers l'est, avant droit sur Minsk en ignorant le reste des unités soviétiques. Le front dans la région n'a pas encore été rétabli par l'armée route, et c'est presque sans résistance que la Wehrmacht progresse jusqu'à la capitale de la Biélorussie! Dans la ville, c'est le chaos, comme des unités égarées et partiellement diminuées y refluent en désordre, et le commandement du front Biélorusse quitte la ville pour se diriger vers le sud-est et Gomel. Les destructions d'infrastructur ordonnées par le Politburo n'ont pas eu le temps d'être effectuées correctement, et toute la route de Grodno à Minsk est correctement sous contrôle allié!
Renforcés par d'importants contingents britanniques, canadiens, australiens et polonais, les allemands effectuent une manoeuvre de contournement et encerclent totalement Minsk le 12 juillet. L'évacuation des troupes n'y a été que partielle, et marquée par l'agitation croissante de la population, très mécontente des ordres de destruction et de l'oppression communiste, ainsi que de l'abandon de la ville par l'armée. La veille de la complétion de l'encerclement, le quartier général du PC biélorusse est incendié par une populace mécontente!
Finalement, ce sont près de 75.000 hommes qui demeurent prisonniers de la poche de Minsk, avec leurs réserves de vivres diminuant rapidement, coincés entre une population de plus en plus hostile et l'armée alliée, qui refuse de donner l'attaque. Au contraire, elle dépêche des troupes vers le nord-est, qui sécurisent la route de Borisov, et mènent un incursion dans la ville qui, faiblement défendue, capitule!
Durant cette campagne, l'aviation alliée mène une campagne de soutien aérien aussi bien tactique que stratégique, frappant les trouppes adverses dans leur fuite, et attaquant les voies de communications qui auraient pu être utilisées pour l'évacuation ou l'envoi de renfort. Après un mois comme cela, l'essentiel de l'infrastructure de Biélorussie centrale est hors d'usage ou sous contrôle allié. Le chemin de fer s'arrête désormais à Gomel et Mogilev! Des bombardiers arrivent jusqu'au-dessus de Smolensk, dont les gares sont bombardées! Les dégats matériel ne sont pas irréparables, mais ceux psychologiques demeurent grands.
Pendant tout ce temps, l'armée rouge, conformément aux ordres, effectue une retraite générale. Elle parvient à évacuer Baranowice et Nowogrodek, se retirant vers le sud-est, vers ses bases initiales à Slutz et Zhitkovitchi. Le bombardement intensif de l'aviation française, ainsi que la pression des corps blindés et motorisés français parviennent toutefois à causer des dommages considérables à l'arrière-garde soviétique, tandis que l'immense mouvement de troupes (ce sont près de 200.000 hommes qui se retirent dans tout le secteur de Biélorussie méridionale) termine de faire s'effondrer la logistique soviétique dans la région, désorganisant complètement les troupes. Les destructions opérées tout au long du chemin ralentissent notamment la fuite des soviétiques, et des corps entiers se retrouvent piégés dans les marais suite à des destructions de routes mal organisées et à des attaques surprises des français, les ayant poussés systématiquement vers le sud.
Derrière, les armées françaises et polonais reprennent possession sans coup férir de Nowogrodek et Baranowice, ainsi que des régions avoisinantes. On y découvre un spectacle de désolation; apparemment, tout ce qui était d'une quelconque utilité y a été impitoyablement pillé...
Volhynie-Polésie, juillet-septembre 1937
De même, l'armée russe en Volhynie et Polésie se retire dès début juillet, qui la ramène à Zviagel et Olevsk. Lorsque les polonais se rendent compte de la manoeuvre, ils lancent leur aviation et leur cavalerie à la poursuite des soviétiques, mais s'ils sont en mesure de causer des significatifs dégats à l'arrière-garde de l'armée rouge, ils peuvent rarement empêcher cette dernière de systématiquement piller le pays. Ruthéniens, ukrainiens, biélorusses et polonais sont égaux face à la fureur du soldat soviétique, et ce sont des territories désolés qui sont rendus aux polonais, qui prennent position au-delà de Rowne, Sarny et Brody.
Galicie-Ukraine, juillet-septembre 1937
Même mouvement en Galicie; l'armée rouge tout entière évacue la région, et forme une nouvelle ligne de défense entre Khmelinsky et Shepetoka, du côté soviétique de la frontière, passant à sac la Galicie orientale au passage. Les forces tchécoslovaques, italiennes et polonaises occupent Tarnopol, Borschschev et Lanovtsy.
Baltique, juillet-septembre 1937:
La flotte britannique mène quelques actions de bombardement au large des côtes lettones et lithuaniennes, concernant principalement des cibles logistiques et militaires, profitant de l'absolue supériorité aérienne alliée.
Mer de Barents, juillet-septembre 1937
Les britanniques continuent de faire acte de présence en mer de Barents.
Pertes:
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
2.000 volontaires + 800 désertions
900 hommes d'infanterie
20 hommes de cavalerie
20 tankistes
30 hommes des automitrailleuses
600 hommes de la chasse (5 unités de chasseurs hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 unités de bombardiers hors-combat)
000 hommes des blindés (d'import)
Front de Biélorussie
19.000 volontaires + 50.000 désertions + 15.000 prisonniers
8.000 soldats d'infanterie + 7.000 désertions + 10.000 prisonniers
1.000 tankistes + 800 prisonniers
900 hommes des automitrailleuses + 1.200 prisonniers
300 soldats de cavalerie + 400 prisonniers
800 hommes de la chasse (8 escadrilles hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Front de Volhynie
5.000 volontaires + 9.500 désertions + 5.000 prisonniers
1.000 soldats d'infanterie + 300 désertions + 1.000 prisonniers
20 tankistes + 30 prisonniers
50 hommes des automitrailleuses + 70 prisonniers
150 soldats de cavalerie + 100 prisonniers
150 hommes de la chasse (1.5 escadrilles hors-combat)
000 hommes des bombardiers (0 escadrilles hors-combat)
Front de Galicie
2.000 volontaires + 3.800 désertions
14.000 soldats d'infanterie
5.000 tankistes
3.500 hommes des automitrailleuses
2.200 soldats de cavalerie
300 hommes de la chasse (3 escadrilles hors-combat)
150 hommes des bombardiers (1.5 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
Négligeables
Allemands:
3.500 hommes d'infanterie
500 hommes des automitrailleuses
100 hommes du génie
500 hommes des blindés
200 hommes des chasseurs (2 escadrilles hors-combat)
100 hommes des bombardiers (1 escadrille)
Brésil:
0 hommes d'infanterie
0 hommes des automitrailleuses
25 aviateurs de la chasse (.25 escadrille hors-combat)
Britanniques:
4.000 soldats d'infanterie indienne
300 gurkhas (infanterie d'élite)
500 soldats d'infanterie britannique
150 hommes des automitrailleuses
100 hommes des chasseurs (1 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
800 hommes d'infanterie
220 hommes des automitrailleuses
100 tankistes
100 aviateurs (1 escadrille de chasse hors combat)
100 aviateurs des bombardiers (1 escadrille hors combat)
Polonaises:
4.000 hommes de la réserve nationale
2.000 hommes de l'infanterie
1.000 hommes de cavalerie
150 tankistes
00 tankistes à blindés d'import
125 aviateurs (1.25 escadrilles hors-combat)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille hors-combat)
Italie:
0 soldats d'infanterie
0 chasseurs alpins
50 aviateurs (0.50 escadrille de chasse)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille de bombardiers)
Tchécoslovaquie:
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Canada:
500 miliciens
100 hommes d'infanterie
ANZAC:
300 soldats d'infanterie
250 tankistes
100 hommes d'automitrailleuses
50 aviateurs (0.50 escadrille)
Carte de la Prusse orientale
Carte de la Pologne[/quote]
Re: Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
Lithuanie, octobre-décembre 1937
Peu de mouvement sur le front de Lithuanie: les germano-brésiliens demeurent globalement statiques sur les positions le long du Niémen, tandis que les soviétiques se retirent sur plusieurs kilomètres derrière la frontière. à l'exception de l'aviation, dont la supériorité est de plus en plus incontestable. Elle effectue notamment une attaque dramatique sur la logisitque autour de Vilna, endommageant gravement la gare et plusieurs voies de chemin de fer des environs. On signale aussi l'usage de civils lithuaniens comme boucliers humains, ligotés nettement en vue des pilotes, afin de les dissuader d'attaquer.
Offensive d'automne des allemands en Lithuanie, qui prend totalement par surprise les soviétiques: l'Opération Athena utilise la massive supériorité aérienne alliée et fait atterrir sur des pistes improvisées par les guerilleros de la forêt lithuanienne près de 14.000 hommes embarqués sur des planeurs de transport de troupes! Opérant à l'ouest et au sud de Kaunas, ces hommes causent une petite panique dans l'état-major soviétique de la région, qui, suivant hâtivement les ordres de Moscou, organise l'évacuation à grande échelle vers le nord. Les troupes soviétiques se replient sur toute la ligne, dévastant derrière elles tout ce qui peut l'être. Maisons, villes, cultures, réserves, machines, tout est saccagé, parfois avec l'aide de l'artillerie et des bombardiers survivants de l'aéronautique soviétique! Les habitants sont exécutés à la chaîne! La population,désespérée, se mutine souvent, et des massacres sanglants ont lieu. Souvent, c'est la simple ampleur de la tâche, ou alors le refus des officiers et des soldats qui arrêtent le génocide en puissance.
Fin septembre, l'armée rouge s'est rempliée sur cent-cinquante kilomètres, rétablissant une ligne entre Riga et Daugavpils. L'essentiel de la Lithuanie, la Courlande et la Zemgale lettone sont libérés! Les territoires adjacents à la Prusse orientale sont aussitôt occupés par des troupes alliées, allemandes, brésiliennes et britanniques, les commandants prenant l'initiative afin de tenter de sécuriser le périmètre, et se sauver ce qui peut encore l'être pour les habitants, qui les accueillent en libérateurs. Près de 7.000 "frères de la forêt" se matérialisent, formant 7 régiments de milice hautement motivée, tandis que le président lithuanien, revenant de son exil allemand, entre triomphalement dans Kaunas. 3.000 miliciens lettons se rassemblent eux à Jelgava. Pendant ce temps, les polonais font leur entrée à Vilna.
A partir de novembre, la neige commence à tomber, et le front gèle dans tout les sens du terme. Des centaines de milliers de lithuaniens et de lettons sans abris dorment alors sous la tente, par un froid glacial, et doivent compter sur les livraisons humanitaires alliées. De nombreux autres s'engagent sous les drapeaux de leur gouvernement nouvelle installé pour combattre afin de libérer leurs frères; fin décembre, ce sont 10.000 nouveaux miliciens qui sont armés et prêts.
Biélorussie, Volhynie et Poliésie, octobre-décembre 1937
L'armée rouge se replie intégralement de Biélorussie! Appliquant une tactique de terre brûlée, elle tombe en arrière vers Smolensk et Gomel. De même qu'en Lithuanie, les ordres stipulent que tout doit être détruit, la population comprise! Après quelques premières destructions, le commandant-en-chef du Front Biélorusse, le général Ivan Konev, décide d'ignorer les ordres et se mutine avec la quasi-intégralité de ses troupes! Il rassemble le gros de ses forces près de Smolensk, transférant les troupes depuis Gomel vers le sud, et, fin novembre, commence à marcher sur Moscou!
Apprenant la situation par radio, l'armée encerclée dans Minsk capitule. Immédiatement après, une véritable chasse aux sorcières contre les commissaires du parti demeurés loyaux commence, et n'est interrompue qu'avec l'entrée des troupes alliées dans la ville.
Pendant ce temps, les troupes éparpillées en Biélorussie du sud ont commencé à se retirer. Si elles effectuent une bonne partie des destructions matérielles demandées, elle n'exécutent pas la population! Après tout, une partie non négligeable des soldats est elle-même d'origine biélorusse, et les russes considèrent qu'ils font partie du même peuple. Les commissaires politiques trop insistants sont exécutés, et une partie non-négligeables des forces parvient à rallier la sûreté relative de Gomel. Toutefois, ils ne sont qu'une partie, car les allemands ont lancé une offensive blindée vers l'est de Slutsk, bloquant le chemin de fuite de l'armée rouge. De rudes combats éclatent, et finalement les allemands reculent, accablés sous le nombre et le désespoir. Une fenêtre étroite s'ouvre, par laquelle 25.000 hommes supplémentaires parviennent à filer vers le sud-est. La capture subséquente de la ville de Bobruisk verrouille définitivement toute sortie, et les près de 75.000 hommes demeurés au nord de la Poliésie se disloquent, encerclé à présent entre les allemands à l'est, les anglo-polonais au nord, les français à l'ouest et les marais au sud. 65.000 sont fait prisonniers. 10.000 parviennent à déserter avant.
Fin décembre, les soviétiques ne conservent en Biélorussie que Gomel. Le front s'est globalement effondré avec la défection de Konev et le recul des forces de Lithuanie, qui ne parviennent pas à faire jonction avec le petit corps s'étant retiré en bon ordre vers Veliky Luki après avoir dévasté la région de Polotsk.
Les déprédations soviétiques auront grandement facilité la vie aux alliés, qui font proclamer la république de Biélorussie! Une adroite propagande agrarienne, ainsi que le retour au pays de prisonniers de guerre biélorusses ayant étés bien traités donnent de l'eau au moulin des indépendantistes. Cinq régiments de miliciens répondent bientôt présent à Minsk.
Ukraine, juillet-septembre 1937
En Ukraine, les soviétiques se retirent sur presque toute la largeur de la Podolie! Ici encore, de véritables ordres d'extermination ont étés donnés: les habitants sont mis au mûr et fusillés, le territoire pillé avec une férocité exceptionnelle. De façon prévisible, de nombreux officiers choisissent d'ignorer les ordres, et se contentent de saboter le matériel et l'infrastructure, tandis que des unités entières à majorité ukrainienne font défection! Un corps de 2.000 soldats d'infanterie se rend aux tchécoslovaques, tandis que 500 cavaliers et autant de fusilliers se rendent aux italiens. Leur ardeur attisée par les messages d'encouragement et les livraisons d'armes des partis nationalistes en exil, les ukrainiens de Podolie se soulèvent! Khmelinsky et Vinnitsa tombent entre leurs mains, tandis que plusieurs détachements de l'armée rouge sont impitoyablement massacrés. Finalement, fin novembre, le commandant-en-chef du front ukrainien, Konstantin Rokossovsky, fait défection avec l'essentiel de ses troupes, composées de celles qui étaient parvenues à se retirer de Galicie, et de rescapés de Poliésie. Personne ne sait à qui désormais il obéit.
A la fin décembre, ses troupes se sont retirées sur une ligne allant de Kiev jusqu'à Lyubashevka, sur la route d'Odessa, tandis qu'au nord un contact ténu demeure avec les forces de Gomel.
Les alliés, en conjonction, ont avancé sur toute la longueur du front, occupant la Podolie libérée, où le gouvernement en exil rappatrié depuis Berlin, proclame à Vinnitsa la République Nationale d'Ukraine. Soutenus par 15.000 miliciens nationalistes et 1.000 cavaliers, ils se portent au front avec les alliés, qui stationnent fin décembre entre Zhitomir et Kiev, Vinnitza et Lyubashevka.
Russie, décembre 1937
En effet, devant les nouvelles alarmantes en provenance du front, plusieurs membres de l'Etat-major et du Politburo se sont secrètement réunis - notamment Viatcheslav Molotov, Semyon Timoshenko et Kliment Voroshilov. L'annonce de nouvelles purges par Staline a paniqué la plupart des échelons du pouvoir, tandis que les instructions de destruction totale envoyées aux troupes ont indignés jusqu'aux bolcheviks les plus endurcis. Ils font signer au président Kalinine une résolution secrète démettant Staline et leur transférant tout le pouvoir. Le lendemain de l'annonce, le chaos éclate dans Moscou et St. Petersbourg, comme les troupes, syndicats et sections du parti hésitent entre leurs loyautés, et vont jusqu'à s'affronter. Les putschistes ont pris contact avec le général Ivan Konev, qui arrive depuis Smolensk avec 200.000 hommes, tandis que la garnison du Kremlin et plusieurs syndicats se sont rangés derrière le Premier Secrétaire. Divers groupements anarchistes ou simplement debandits, sous la bannière du "parti du peuple" qui a été réprimé récemment, organisent des pillages en règles de magasins ou résidences de personnages importants.
A St. Petersebourg, la loi martiale est décrétée par les commandants de la flotte, et c'est le canon qui gagne le calme de la ville. Rapidement, les commandants et la section locale du parti se rangent du côté des putschistes.
Dans la région de Rostov, sur le Don, c'est un autre type de soulèvement: Les cosaques ressortent des armes câchées, et se soulèvent! Invoquant le nom du général blanc Denikin et du grand-prince Cyrille, héritier de la couronne, ils débutent une rébellion monarchiste! Rejoints par près de 15.000 hommes à pied, vieux et nouveaux loyalistes blancs - ainsi que de nombreux "simples" mécontents -, ils fondent sur la ville de Rostov, dont les faibles troupes locales ne parviennent pas à endiguer la furie des assaillants, d'autant plus qu'elles sont occupés à se battre entre elles!
A travers le pays, la confusion régne. Des mini-guerres civiles démarrent dans de nombreuses villes, tandis que des ordres contradictoires condamnent les forces de police à l'inaction ou à la mutinerie. Les vastes convois de troupes se dirigeant vers le Turkestan et la Sibérie s'immobilisent progressivement, les chemins de fer n'étant plus correctement organisés, ou alors tenus par des factions opposées. Le pays est paralysé.
Baltique, juillet-septembre 1937:
La baltique gèle progressivement, mais ça n'est pas avant que les navires britanniques puissent jeter l'ancre au large de Memel, et transférer de nombreux vivres à terre pour la population libérée.
Mer de Barents, octobre-décembre 1937
Aucun changement en mer. Au sol, il semblerait que l'armée de Murmansk soit en phase de se désagréger. A la fin, ce ne sont plus que 3.000 soldats qui demeurent loyaux au secrétaire général sur place.
En raison du chaos, les effectifs sont difficile à estimer!
Surtout que ça fait tellement de petits bordels à calculer qu'en tant que MJ ça me donne mal au crâne
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
5.000 volontaires + 15.000 désertions
2.500 hommes d'infanterie + 5.000 désertions
300 hommes de cavalerie
100 tankistes
100 hommes des automitrailleuses
800 hommes de la chasse (8 unités de chasseurs hors-combat)
500 hommes des bombardiers (5 unités de bombardiers hors-combat)
Front de Biélorussie et Volhynie
Toute l'armée de Biélorussie et l'essentiel de celle de Volhynie ont fait défection, à l'exception de 10.000 hommes à Veliky Lyuki.
75.000 hommes sont prisonniers des occidentaux
Front d'Ukraine
Sont enregistrées les pertes antérieures à la défection de l'armée d'Ukraine
7.000 volontaires + 25.000 désertions
5.000 soldats d'infanterie + 12.000 désertions
2.500 tankistes + 500 désertions
3.000 hommes des automitrailleuses + 750 désertions
1.200 soldats de cavalerie + 1.500 désertions
700 hommes de la chasse (7 escadrilles hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
Seuls 3.000 hommes d'infanterie demeure. Le reste a intégralement déserté.
Allemands:
2.000 hommes d'infanterie
200 hommes des automitrailleuses
150 hommes du génie
100 hommes des blindés
150 hommes des chasseurs (1.5 escadrilles hors-combat)
50 hommes des bombardiers (.5 escadrille)
Brésil:
0 hommes d'infanterie
0 hommes des automitrailleuses
0 aviateurs de la chasse (0 escadrille hors-combat)
Britanniques:
1.000 soldats d'infanterie indienne
000 gurkhas (infanterie d'élite)
200 soldats d'infanterie britannique
100 hommes des automitrailleuses
125 hommes des chasseurs (1.25 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
100 hommes d'infanterie
150 hommes des automitrailleuses
50 tankistes
100 aviateurs (1 escadrille de chasse hors combat)
000 aviateurs des bombardiers (0 escadrille hors combat)
Polonaises:
2.000 hommes de la réserve nationale
2.000 hommes de l'infanterie
1.000 hommes de cavalerie
150 tankistes
00 tankistes à blindés d'import
125 aviateurs (1.25 escadrilles hors-combat)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille hors-combat)
Italie:
250 soldats d'infanterie
0 chasseurs alpins
25 aviateurs (0.25 escadrille de chasse)
0 aviateurs des bombardiers (0 escadrille de bombardiers)
Tchécoslovaquie:
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Canada:
200 miliciens
50 hommes d'infanterie
ANZAC:
150 soldats d'infanterie
50 tankistes
10 hommes d'automitrailleuses
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Lithuanie:
N/A
Lettonie:
N/A
Biélorussie:
N/A
Ukraine:
N/A
Blancs:
N/A
Carte de la région
Peu de mouvement sur le front de Lithuanie: les germano-brésiliens demeurent globalement statiques sur les positions le long du Niémen, tandis que les soviétiques se retirent sur plusieurs kilomètres derrière la frontière. à l'exception de l'aviation, dont la supériorité est de plus en plus incontestable. Elle effectue notamment une attaque dramatique sur la logisitque autour de Vilna, endommageant gravement la gare et plusieurs voies de chemin de fer des environs. On signale aussi l'usage de civils lithuaniens comme boucliers humains, ligotés nettement en vue des pilotes, afin de les dissuader d'attaquer.
Offensive d'automne des allemands en Lithuanie, qui prend totalement par surprise les soviétiques: l'Opération Athena utilise la massive supériorité aérienne alliée et fait atterrir sur des pistes improvisées par les guerilleros de la forêt lithuanienne près de 14.000 hommes embarqués sur des planeurs de transport de troupes! Opérant à l'ouest et au sud de Kaunas, ces hommes causent une petite panique dans l'état-major soviétique de la région, qui, suivant hâtivement les ordres de Moscou, organise l'évacuation à grande échelle vers le nord. Les troupes soviétiques se replient sur toute la ligne, dévastant derrière elles tout ce qui peut l'être. Maisons, villes, cultures, réserves, machines, tout est saccagé, parfois avec l'aide de l'artillerie et des bombardiers survivants de l'aéronautique soviétique! Les habitants sont exécutés à la chaîne! La population,désespérée, se mutine souvent, et des massacres sanglants ont lieu. Souvent, c'est la simple ampleur de la tâche, ou alors le refus des officiers et des soldats qui arrêtent le génocide en puissance.
Fin septembre, l'armée rouge s'est rempliée sur cent-cinquante kilomètres, rétablissant une ligne entre Riga et Daugavpils. L'essentiel de la Lithuanie, la Courlande et la Zemgale lettone sont libérés! Les territoires adjacents à la Prusse orientale sont aussitôt occupés par des troupes alliées, allemandes, brésiliennes et britanniques, les commandants prenant l'initiative afin de tenter de sécuriser le périmètre, et se sauver ce qui peut encore l'être pour les habitants, qui les accueillent en libérateurs. Près de 7.000 "frères de la forêt" se matérialisent, formant 7 régiments de milice hautement motivée, tandis que le président lithuanien, revenant de son exil allemand, entre triomphalement dans Kaunas. 3.000 miliciens lettons se rassemblent eux à Jelgava. Pendant ce temps, les polonais font leur entrée à Vilna.
A partir de novembre, la neige commence à tomber, et le front gèle dans tout les sens du terme. Des centaines de milliers de lithuaniens et de lettons sans abris dorment alors sous la tente, par un froid glacial, et doivent compter sur les livraisons humanitaires alliées. De nombreux autres s'engagent sous les drapeaux de leur gouvernement nouvelle installé pour combattre afin de libérer leurs frères; fin décembre, ce sont 10.000 nouveaux miliciens qui sont armés et prêts.
Biélorussie, Volhynie et Poliésie, octobre-décembre 1937
L'armée rouge se replie intégralement de Biélorussie! Appliquant une tactique de terre brûlée, elle tombe en arrière vers Smolensk et Gomel. De même qu'en Lithuanie, les ordres stipulent que tout doit être détruit, la population comprise! Après quelques premières destructions, le commandant-en-chef du Front Biélorusse, le général Ivan Konev, décide d'ignorer les ordres et se mutine avec la quasi-intégralité de ses troupes! Il rassemble le gros de ses forces près de Smolensk, transférant les troupes depuis Gomel vers le sud, et, fin novembre, commence à marcher sur Moscou!
Apprenant la situation par radio, l'armée encerclée dans Minsk capitule. Immédiatement après, une véritable chasse aux sorcières contre les commissaires du parti demeurés loyaux commence, et n'est interrompue qu'avec l'entrée des troupes alliées dans la ville.
Pendant ce temps, les troupes éparpillées en Biélorussie du sud ont commencé à se retirer. Si elles effectuent une bonne partie des destructions matérielles demandées, elle n'exécutent pas la population! Après tout, une partie non négligeable des soldats est elle-même d'origine biélorusse, et les russes considèrent qu'ils font partie du même peuple. Les commissaires politiques trop insistants sont exécutés, et une partie non-négligeables des forces parvient à rallier la sûreté relative de Gomel. Toutefois, ils ne sont qu'une partie, car les allemands ont lancé une offensive blindée vers l'est de Slutsk, bloquant le chemin de fuite de l'armée rouge. De rudes combats éclatent, et finalement les allemands reculent, accablés sous le nombre et le désespoir. Une fenêtre étroite s'ouvre, par laquelle 25.000 hommes supplémentaires parviennent à filer vers le sud-est. La capture subséquente de la ville de Bobruisk verrouille définitivement toute sortie, et les près de 75.000 hommes demeurés au nord de la Poliésie se disloquent, encerclé à présent entre les allemands à l'est, les anglo-polonais au nord, les français à l'ouest et les marais au sud. 65.000 sont fait prisonniers. 10.000 parviennent à déserter avant.
Fin décembre, les soviétiques ne conservent en Biélorussie que Gomel. Le front s'est globalement effondré avec la défection de Konev et le recul des forces de Lithuanie, qui ne parviennent pas à faire jonction avec le petit corps s'étant retiré en bon ordre vers Veliky Luki après avoir dévasté la région de Polotsk.
Les déprédations soviétiques auront grandement facilité la vie aux alliés, qui font proclamer la république de Biélorussie! Une adroite propagande agrarienne, ainsi que le retour au pays de prisonniers de guerre biélorusses ayant étés bien traités donnent de l'eau au moulin des indépendantistes. Cinq régiments de miliciens répondent bientôt présent à Minsk.
Ukraine, juillet-septembre 1937
En Ukraine, les soviétiques se retirent sur presque toute la largeur de la Podolie! Ici encore, de véritables ordres d'extermination ont étés donnés: les habitants sont mis au mûr et fusillés, le territoire pillé avec une férocité exceptionnelle. De façon prévisible, de nombreux officiers choisissent d'ignorer les ordres, et se contentent de saboter le matériel et l'infrastructure, tandis que des unités entières à majorité ukrainienne font défection! Un corps de 2.000 soldats d'infanterie se rend aux tchécoslovaques, tandis que 500 cavaliers et autant de fusilliers se rendent aux italiens. Leur ardeur attisée par les messages d'encouragement et les livraisons d'armes des partis nationalistes en exil, les ukrainiens de Podolie se soulèvent! Khmelinsky et Vinnitsa tombent entre leurs mains, tandis que plusieurs détachements de l'armée rouge sont impitoyablement massacrés. Finalement, fin novembre, le commandant-en-chef du front ukrainien, Konstantin Rokossovsky, fait défection avec l'essentiel de ses troupes, composées de celles qui étaient parvenues à se retirer de Galicie, et de rescapés de Poliésie. Personne ne sait à qui désormais il obéit.
A la fin décembre, ses troupes se sont retirées sur une ligne allant de Kiev jusqu'à Lyubashevka, sur la route d'Odessa, tandis qu'au nord un contact ténu demeure avec les forces de Gomel.
Les alliés, en conjonction, ont avancé sur toute la longueur du front, occupant la Podolie libérée, où le gouvernement en exil rappatrié depuis Berlin, proclame à Vinnitsa la République Nationale d'Ukraine. Soutenus par 15.000 miliciens nationalistes et 1.000 cavaliers, ils se portent au front avec les alliés, qui stationnent fin décembre entre Zhitomir et Kiev, Vinnitza et Lyubashevka.
Russie, décembre 1937
En effet, devant les nouvelles alarmantes en provenance du front, plusieurs membres de l'Etat-major et du Politburo se sont secrètement réunis - notamment Viatcheslav Molotov, Semyon Timoshenko et Kliment Voroshilov. L'annonce de nouvelles purges par Staline a paniqué la plupart des échelons du pouvoir, tandis que les instructions de destruction totale envoyées aux troupes ont indignés jusqu'aux bolcheviks les plus endurcis. Ils font signer au président Kalinine une résolution secrète démettant Staline et leur transférant tout le pouvoir. Le lendemain de l'annonce, le chaos éclate dans Moscou et St. Petersbourg, comme les troupes, syndicats et sections du parti hésitent entre leurs loyautés, et vont jusqu'à s'affronter. Les putschistes ont pris contact avec le général Ivan Konev, qui arrive depuis Smolensk avec 200.000 hommes, tandis que la garnison du Kremlin et plusieurs syndicats se sont rangés derrière le Premier Secrétaire. Divers groupements anarchistes ou simplement debandits, sous la bannière du "parti du peuple" qui a été réprimé récemment, organisent des pillages en règles de magasins ou résidences de personnages importants.
A St. Petersebourg, la loi martiale est décrétée par les commandants de la flotte, et c'est le canon qui gagne le calme de la ville. Rapidement, les commandants et la section locale du parti se rangent du côté des putschistes.
Dans la région de Rostov, sur le Don, c'est un autre type de soulèvement: Les cosaques ressortent des armes câchées, et se soulèvent! Invoquant le nom du général blanc Denikin et du grand-prince Cyrille, héritier de la couronne, ils débutent une rébellion monarchiste! Rejoints par près de 15.000 hommes à pied, vieux et nouveaux loyalistes blancs - ainsi que de nombreux "simples" mécontents -, ils fondent sur la ville de Rostov, dont les faibles troupes locales ne parviennent pas à endiguer la furie des assaillants, d'autant plus qu'elles sont occupés à se battre entre elles!
A travers le pays, la confusion régne. Des mini-guerres civiles démarrent dans de nombreuses villes, tandis que des ordres contradictoires condamnent les forces de police à l'inaction ou à la mutinerie. Les vastes convois de troupes se dirigeant vers le Turkestan et la Sibérie s'immobilisent progressivement, les chemins de fer n'étant plus correctement organisés, ou alors tenus par des factions opposées. Le pays est paralysé.
Baltique, juillet-septembre 1937:
La baltique gèle progressivement, mais ça n'est pas avant que les navires britanniques puissent jeter l'ancre au large de Memel, et transférer de nombreux vivres à terre pour la population libérée.
Mer de Barents, octobre-décembre 1937
Aucun changement en mer. Au sol, il semblerait que l'armée de Murmansk soit en phase de se désagréger. A la fin, ce ne sont plus que 3.000 soldats qui demeurent loyaux au secrétaire général sur place.
Pertes:
En raison du chaos, les effectifs sont difficile à estimer!
Surtout que ça fait tellement de petits bordels à calculer qu'en tant que MJ ça me donne mal au crâne
Soviétiques:
Front Lithuanien + forces aériennes baltiques
5.000 volontaires + 15.000 désertions
2.500 hommes d'infanterie + 5.000 désertions
300 hommes de cavalerie
100 tankistes
100 hommes des automitrailleuses
800 hommes de la chasse (8 unités de chasseurs hors-combat)
500 hommes des bombardiers (5 unités de bombardiers hors-combat)
Front de Biélorussie et Volhynie
Toute l'armée de Biélorussie et l'essentiel de celle de Volhynie ont fait défection, à l'exception de 10.000 hommes à Veliky Lyuki.
75.000 hommes sont prisonniers des occidentaux
Front d'Ukraine
Sont enregistrées les pertes antérieures à la défection de l'armée d'Ukraine
7.000 volontaires + 25.000 désertions
5.000 soldats d'infanterie + 12.000 désertions
2.500 tankistes + 500 désertions
3.000 hommes des automitrailleuses + 750 désertions
1.200 soldats de cavalerie + 1.500 désertions
700 hommes de la chasse (7 escadrilles hors-combat)
300 hommes des bombardiers (3 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
Seuls 3.000 hommes d'infanterie demeure. Le reste a intégralement déserté.
Allemands:
2.000 hommes d'infanterie
200 hommes des automitrailleuses
150 hommes du génie
100 hommes des blindés
150 hommes des chasseurs (1.5 escadrilles hors-combat)
50 hommes des bombardiers (.5 escadrille)
Brésil:
0 hommes d'infanterie
0 hommes des automitrailleuses
0 aviateurs de la chasse (0 escadrille hors-combat)
Britanniques:
1.000 soldats d'infanterie indienne
000 gurkhas (infanterie d'élite)
200 soldats d'infanterie britannique
100 hommes des automitrailleuses
125 hommes des chasseurs (1.25 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
100 hommes d'infanterie
150 hommes des automitrailleuses
50 tankistes
100 aviateurs (1 escadrille de chasse hors combat)
000 aviateurs des bombardiers (0 escadrille hors combat)
Polonaises:
2.000 hommes de la réserve nationale
2.000 hommes de l'infanterie
1.000 hommes de cavalerie
150 tankistes
00 tankistes à blindés d'import
125 aviateurs (1.25 escadrilles hors-combat)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille hors-combat)
Italie:
250 soldats d'infanterie
0 chasseurs alpins
25 aviateurs (0.25 escadrille de chasse)
0 aviateurs des bombardiers (0 escadrille de bombardiers)
Tchécoslovaquie:
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Canada:
200 miliciens
50 hommes d'infanterie
ANZAC:
150 soldats d'infanterie
50 tankistes
10 hommes d'automitrailleuses
25 aviateurs (0.25 escadrille)
Lithuanie:
N/A
Lettonie:
N/A
Biélorussie:
N/A
Ukraine:
N/A
Blancs:
N/A
Carte de la région
Re: Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
Baltikum, Janvier-mars 1938
Les alliés passent à l'offensive en Lithuanie et en Lettonie, avançant jusqu'à la ligne de front, située au niveau de la Daugava. Le commandant soviétique, Nikolaï Voronov, est en dans une situation complexe. Faisant face à un ennemi supérieur en équipement et en approvisionnement, il doit aussi prendre en compte l'insécurité sur ses arrières. Il décide toutefois de tenir la ligne au mieux, sachant que l'important axe Moscou-Saint Petersbourg se trouve à l'est. Durant les semaines de répit offertes par le retrait rapide au cours des mois de novembre et de décembre, il positionne plusieurs dizaines de milliers d'hommes à Rîga, ainsi que d'importantes garnisons à Igre, Ekabpils et Gaugavpils. Des tirs d'artillerie et des explosifs habilement placé ont démoli la glace peu épaisse, tandis que ses artifiers ont fait sauter tout les ponts entre Rîga et Polotsk. Il fait également cesser les massacres, et tente d'endiguer les dégats causés auprès de la population civile.
Les brésiliens passent à l'attaque avec l'intégralité de leurs troupes, soit plus de 175.000 hommes, soutenus par deux divisions d'artillerie allemandes de 12.000 hommes chaque. Les vigies placés par les soviétiques rive gauche ne sont en mesure de donner l'alerte que tard, ldes troupes brésiliennes profitant du brouillard pour s'approcher. Ils prennent d'assaut les postes avec violence, et occupent presque sans coup férir la moitié ouest de la ville... et constatent à ce moment que les soviétiques avaient fait sauter le pont.
Les jours qui suivent sont marqués par des duels d'artillerie dévastateurs pour la ville, les russes s'étant retranchés dans des bâtiments solides, comme l'Institut Technique ou encore le château de Riga. La flotte alliée n'est pas en mesure d'aider, le golfe de Riga étant pris par les glaces.
Finalement, les brésiliens parviennent à gagner du terrain début mars, profitant d'une nuit particulièrement froide pour traverser la Daugava re-gelée en périphérie, au péril de leurs vies. Une attaque de soutien allemande dans la région de Ogre parvient également à établir une tête de pont sur la rive droite de la Daugava, et la bataille de Riga se poursuit avec d'autant plus de férocité. Retranchés et approvisionnements depuis le nord et le nord-est, les forces du général Voronov semblent déterminées à vendre cher leur peau.
[HRP] Félicitations au Brésilien pour son plan de bataille, j'aurais aimé pouvoir le récompenser mieux, mais la position à Rîga est d'une grande solidité.
Dans le reste de la Lithuanie, les soldats allemands prennent d'assauts du mieux qu'ils peuvent les rives de la Daugava, et parviennent à effectuer fin février une percée entre Daugavpils et Polotsk, jusqu'à Kraslava, que les soviétiques endiguent péniblement, profitant de la médiocrité des infrastructures ralentissant les allemands.
Biélorussie, Volhynie et Poliésie, octobre-décembre 1938
Les allemands continuent de pousser leur avantage en Biélorussie également, rejoint depuis l'ouest par les français. Ils avancent sur Gomel, la dernière place de Biélorussie du sud encore sous contrôle soviétique. Sous le commandement de Rodion Malinovsky, l'armée de Gomel a été réorganisée hâtivement, et a entamé une retraite à marche forcée verse Bryansk, détruisant systématiquement les chemins de fer et faisant sauter ponts et tunnels derrière soi. Les alliés, faisant face à des conditions climatiques épouvantables, n'arrivent que mi-février à Gomel, qu'ils trouvent vidée.
Dans le nord-est de la Biélorussie, deux importantes forces allemandes sécurises Orsha et Vitebsk, qui se rendent sans résistance. A Polotsk, toutefois, ils rencontrent une résistance impitoyable de la part de la garnison, qui fait partie du groupe d'armée de Lithuanie, et s'est retranchée avec détermination. La bataille dure près d'un mois, avant que les soviétiques ne battent en retraite vers Nevel, au nord-est, non sans avoir causé de lourdes pertes parmi les assaillants.
Moscovie, janvier-mars 1938
Le gros de l'armée de Biélorussie, qui se trouvait à Smolensk fin 1937, entre le 28 janvier à Moscou! Le général Konev est un soutien de la faction "modérée" du PC, menée par Molotov, Timoshenko et Voroshilov. Ils occupent la capitale, tirant sur les forces stalinistes encore loyales, et ont terminé de sécuriser le périmètre le 6 février. Correctement "entouré", le soviet suprême déchoit le camarade Staline de ses titres, pour "déviance idéologie" et "culte de la personnalité", et proclame son exécution. Toutefois, le principal intéressé a réussi à fuir entre-temps, prenant un train vers Gorki (Nijni-Novgorod), où se trouvent encore des partisans qui lui sont loyaux.
L'annonce de la nouvelle parvient à rétablir l'ordre dans de nombreuses villes soviétiques, les sections locales du parti ayant enfin une référence claire, et les vieilles hiérarchies se reconstituant. Les commandants militaires gagnent également un pouvoir démesuré, car sont conscients de leur importance. De nombreux généraux démettent leurs officiers politiques et décident de dorénavant s'en passer.
Le 8 février, le commandement de l'armée de Sibérie fait allégeance au nouveau gouvernement. Le lendemain, Leningrad, Perm, Sverdlovsk et l'armée de Lithuanie font pareil. Un semblant d'ordre est rétabli. Le NKVD est renommé DVB (Directoire de la Sécurité Intérieure), et purgé de ses éléments stalinistes.
Finalement, le général Konev évacue le 10 février Moscou, et se repositionne à Smolensk, renforcé par des troupes levées à la hâte dans la capitale et les environs, plusieurs sections de la garde Tamane du Kremlin, et même par des brigades syndicaes armées. On aperçoit plusieurs fois le président Kalinine, inspectant personnellement les troupes, même si on se doute qu'il n'est que le jouet du nouveau Politburo.
Ukraine, juillet-septembre 1937
Un cessez-le-feu tendu a été signé entre l'armée d'Ukraine du général Rossovsky et le commandament des alliés, concernant l'Ukraine. Ses forces se retirent intégralement d'Ukraine rive droite, et le territoire est promptement occupé par les alliés, les nationalistes ukrainiens, et les nouveaux coalisés roumains. Leur avancée s'arrête sans coup férir sur le Dniepr; Kiev est occupée.
Pendant ce temps, l'armée rouge poursuit sa retraite vers l'est, se subdivisant en deux corps: un premier se dirige vers le nord-est, prenant la route de Kursk et Oriol, tandis qu'un autre se retranche dans le Donbass. Les soldats ne perdent pas de temps, et commencent à établir des retranchements autour de ces zones industrielles densément peuplées.
A ce moment, le général confirme son allégeance au nouveau gouvernement de Moscou. Son approvisionnement, qui commençait à devenir critique, est de nouveau assuré. Il publie aussi un Ukaz militaire, ordonnant le démontage et le transport vers Perm de nombreuses industries stratégiques. L'usine de Locomotives de Kharkov, notamment, est démontée, montée sur des trains, et expédiée vers l'est. Les ingénieurs, les ouvriers et leurs familles suivent.
Enfin, une petite garnison est stationnée en Crimée, principalement dans la formidable forteresse de Sevastopol, mais aussi dans la ville-clé de l'Isthme, Maïkop. Suffisamment pour établir une présence symbolique, quoique clairement trop peu pour une opération stratégique.
Vallée du Don, Hiver 1938
Les cosaques continuent de sévir dans la vallée du Don jusqu'à fin février, mais, à ce moment, l'arrivée des troupes de Rossokovsky dans le Donbass met un terme à la fête; l'armée cosaque menace d'être submergée, et abandonne Rostov pour Krasnodar et la Circassie, soulevant les méconents de cette région.
Du reste, à la faveur de la restauration progressive de l'ordre, les trains recommencent à circuler, et des centaines de milliers d'hommes continuent leur route vers l'est.
Baltique, Janvier-mars 1938:
La Baltique est gelée, aussi aucunes opérations ne sont menées, en dehors de l'habituel soutien aérien du groupe aéronaval britannique.
Mer de Barents, Janvier-mars 1938
La Royal Navy réapparait en mer de Barents, et plus spécifiquement devant Murmansk. La garnison oppose une résistance vaillante, mais finit par tomber devant la discipline et la valeur des Royal marines. Pour la deuxième fois, le grand port nord de l'URSS est occupé par les alliés.
Soviétiques:
Front Baltique + forces aériennes baltiques
12.000 volontaires + 7.000 désertions
5.000 hommes d'infanterie + 700 désertions
150 hommes de cavalerie
190 tankistes
200 hommes des automitrailleuses
500 hommes de la chasse (8 unités de chasseurs hors-combat)
200 hommes des bombardiers (5 unités de bombardiers hors-combat)
Front de Biélorussie
Négligeables
Front d'Ukraine
500 volontaires + 3.500 désertions
1.000 soldats d'infanterie + 200 désertions
00 tankistes + 000 désertions
50 hommes des automitrailleuses
100 soldats de cavalerie
000 hommes de la chasse (0 escadrilles hors-combat)
000 hommes des bombardiers 0 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
Armée détruite
Allemands:
5.000 hommes d'infanterie
400 hommes des automitrailleuses
150 hommes du génie
100 hommes des blindés
150 hommes des chasseurs (1.5 escadrilles hors-combat)
50 hommes des bombardiers (.5 escadrille)
Brésil:
18.000 hommes d'infanterie
250 hommes des automitrailleuses
2 aviateurs de la chasse (2 escadrille hors-combat)
Britanniques:
0000 soldats d'infanterie indienne
000 gurkhas (infanterie d'élite)
000 soldats d'infanterie britannique
100 hommes des automitrailleuses
000 hommes des chasseurs (1.25 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
100 hommes d'infanterie
00 hommes des automitrailleuses
0 tankistes
000 aviateurs (0 escadrille de chasse hors combat)
000 aviateurs des bombardiers (0 escadrille hors combat)
Polonaises:
000 hommes de la réserve nationale
000 hommes de l'infanterie
000 hommes de cavalerie
000 tankistes
00 tankistes à blindés d'import
00 aviateurs (0 escadrilles hors-combat)
0 aviateurs des bombardiers (0 escadrille hors-combat)
Italie:
0 soldats d'infanterie
0 chasseurs alpins
0 aviateurs (0 escadrille de chasse)
0 aviateurs des bombardiers (0 escadrille de bombardiers)
Tchécoslovaquie:
0 aviateurs (0 escadrille)
Canada:
0 miliciens
0 hommes d'infanterie
ANZAC:
00 soldats d'infanterie
0 tankistes
0 hommes d'automitrailleuses
0 aviateurs (0.25 escadrille)
Lithuanie:
N/A
Lettonie:
N/A
Biélorussie:
N/A
Ukraine:
N/A
Blancs:
N/A
Carte de la région
Les alliés passent à l'offensive en Lithuanie et en Lettonie, avançant jusqu'à la ligne de front, située au niveau de la Daugava. Le commandant soviétique, Nikolaï Voronov, est en dans une situation complexe. Faisant face à un ennemi supérieur en équipement et en approvisionnement, il doit aussi prendre en compte l'insécurité sur ses arrières. Il décide toutefois de tenir la ligne au mieux, sachant que l'important axe Moscou-Saint Petersbourg se trouve à l'est. Durant les semaines de répit offertes par le retrait rapide au cours des mois de novembre et de décembre, il positionne plusieurs dizaines de milliers d'hommes à Rîga, ainsi que d'importantes garnisons à Igre, Ekabpils et Gaugavpils. Des tirs d'artillerie et des explosifs habilement placé ont démoli la glace peu épaisse, tandis que ses artifiers ont fait sauter tout les ponts entre Rîga et Polotsk. Il fait également cesser les massacres, et tente d'endiguer les dégats causés auprès de la population civile.
Les brésiliens passent à l'attaque avec l'intégralité de leurs troupes, soit plus de 175.000 hommes, soutenus par deux divisions d'artillerie allemandes de 12.000 hommes chaque. Les vigies placés par les soviétiques rive gauche ne sont en mesure de donner l'alerte que tard, ldes troupes brésiliennes profitant du brouillard pour s'approcher. Ils prennent d'assaut les postes avec violence, et occupent presque sans coup férir la moitié ouest de la ville... et constatent à ce moment que les soviétiques avaient fait sauter le pont.
Les jours qui suivent sont marqués par des duels d'artillerie dévastateurs pour la ville, les russes s'étant retranchés dans des bâtiments solides, comme l'Institut Technique ou encore le château de Riga. La flotte alliée n'est pas en mesure d'aider, le golfe de Riga étant pris par les glaces.
Finalement, les brésiliens parviennent à gagner du terrain début mars, profitant d'une nuit particulièrement froide pour traverser la Daugava re-gelée en périphérie, au péril de leurs vies. Une attaque de soutien allemande dans la région de Ogre parvient également à établir une tête de pont sur la rive droite de la Daugava, et la bataille de Riga se poursuit avec d'autant plus de férocité. Retranchés et approvisionnements depuis le nord et le nord-est, les forces du général Voronov semblent déterminées à vendre cher leur peau.
[HRP] Félicitations au Brésilien pour son plan de bataille, j'aurais aimé pouvoir le récompenser mieux, mais la position à Rîga est d'une grande solidité.
Dans le reste de la Lithuanie, les soldats allemands prennent d'assauts du mieux qu'ils peuvent les rives de la Daugava, et parviennent à effectuer fin février une percée entre Daugavpils et Polotsk, jusqu'à Kraslava, que les soviétiques endiguent péniblement, profitant de la médiocrité des infrastructures ralentissant les allemands.
Biélorussie, Volhynie et Poliésie, octobre-décembre 1938
Les allemands continuent de pousser leur avantage en Biélorussie également, rejoint depuis l'ouest par les français. Ils avancent sur Gomel, la dernière place de Biélorussie du sud encore sous contrôle soviétique. Sous le commandement de Rodion Malinovsky, l'armée de Gomel a été réorganisée hâtivement, et a entamé une retraite à marche forcée verse Bryansk, détruisant systématiquement les chemins de fer et faisant sauter ponts et tunnels derrière soi. Les alliés, faisant face à des conditions climatiques épouvantables, n'arrivent que mi-février à Gomel, qu'ils trouvent vidée.
Dans le nord-est de la Biélorussie, deux importantes forces allemandes sécurises Orsha et Vitebsk, qui se rendent sans résistance. A Polotsk, toutefois, ils rencontrent une résistance impitoyable de la part de la garnison, qui fait partie du groupe d'armée de Lithuanie, et s'est retranchée avec détermination. La bataille dure près d'un mois, avant que les soviétiques ne battent en retraite vers Nevel, au nord-est, non sans avoir causé de lourdes pertes parmi les assaillants.
Moscovie, janvier-mars 1938
Le gros de l'armée de Biélorussie, qui se trouvait à Smolensk fin 1937, entre le 28 janvier à Moscou! Le général Konev est un soutien de la faction "modérée" du PC, menée par Molotov, Timoshenko et Voroshilov. Ils occupent la capitale, tirant sur les forces stalinistes encore loyales, et ont terminé de sécuriser le périmètre le 6 février. Correctement "entouré", le soviet suprême déchoit le camarade Staline de ses titres, pour "déviance idéologie" et "culte de la personnalité", et proclame son exécution. Toutefois, le principal intéressé a réussi à fuir entre-temps, prenant un train vers Gorki (Nijni-Novgorod), où se trouvent encore des partisans qui lui sont loyaux.
L'annonce de la nouvelle parvient à rétablir l'ordre dans de nombreuses villes soviétiques, les sections locales du parti ayant enfin une référence claire, et les vieilles hiérarchies se reconstituant. Les commandants militaires gagnent également un pouvoir démesuré, car sont conscients de leur importance. De nombreux généraux démettent leurs officiers politiques et décident de dorénavant s'en passer.
Le 8 février, le commandement de l'armée de Sibérie fait allégeance au nouveau gouvernement. Le lendemain, Leningrad, Perm, Sverdlovsk et l'armée de Lithuanie font pareil. Un semblant d'ordre est rétabli. Le NKVD est renommé DVB (Directoire de la Sécurité Intérieure), et purgé de ses éléments stalinistes.
Finalement, le général Konev évacue le 10 février Moscou, et se repositionne à Smolensk, renforcé par des troupes levées à la hâte dans la capitale et les environs, plusieurs sections de la garde Tamane du Kremlin, et même par des brigades syndicaes armées. On aperçoit plusieurs fois le président Kalinine, inspectant personnellement les troupes, même si on se doute qu'il n'est que le jouet du nouveau Politburo.
Ukraine, juillet-septembre 1937
Un cessez-le-feu tendu a été signé entre l'armée d'Ukraine du général Rossovsky et le commandament des alliés, concernant l'Ukraine. Ses forces se retirent intégralement d'Ukraine rive droite, et le territoire est promptement occupé par les alliés, les nationalistes ukrainiens, et les nouveaux coalisés roumains. Leur avancée s'arrête sans coup férir sur le Dniepr; Kiev est occupée.
Pendant ce temps, l'armée rouge poursuit sa retraite vers l'est, se subdivisant en deux corps: un premier se dirige vers le nord-est, prenant la route de Kursk et Oriol, tandis qu'un autre se retranche dans le Donbass. Les soldats ne perdent pas de temps, et commencent à établir des retranchements autour de ces zones industrielles densément peuplées.
A ce moment, le général confirme son allégeance au nouveau gouvernement de Moscou. Son approvisionnement, qui commençait à devenir critique, est de nouveau assuré. Il publie aussi un Ukaz militaire, ordonnant le démontage et le transport vers Perm de nombreuses industries stratégiques. L'usine de Locomotives de Kharkov, notamment, est démontée, montée sur des trains, et expédiée vers l'est. Les ingénieurs, les ouvriers et leurs familles suivent.
Enfin, une petite garnison est stationnée en Crimée, principalement dans la formidable forteresse de Sevastopol, mais aussi dans la ville-clé de l'Isthme, Maïkop. Suffisamment pour établir une présence symbolique, quoique clairement trop peu pour une opération stratégique.
Vallée du Don, Hiver 1938
Les cosaques continuent de sévir dans la vallée du Don jusqu'à fin février, mais, à ce moment, l'arrivée des troupes de Rossokovsky dans le Donbass met un terme à la fête; l'armée cosaque menace d'être submergée, et abandonne Rostov pour Krasnodar et la Circassie, soulevant les méconents de cette région.
Du reste, à la faveur de la restauration progressive de l'ordre, les trains recommencent à circuler, et des centaines de milliers d'hommes continuent leur route vers l'est.
Baltique, Janvier-mars 1938:
La Baltique est gelée, aussi aucunes opérations ne sont menées, en dehors de l'habituel soutien aérien du groupe aéronaval britannique.
Mer de Barents, Janvier-mars 1938
La Royal Navy réapparait en mer de Barents, et plus spécifiquement devant Murmansk. La garnison oppose une résistance vaillante, mais finit par tomber devant la discipline et la valeur des Royal marines. Pour la deuxième fois, le grand port nord de l'URSS est occupé par les alliés.
Pertes:
Soviétiques:
Front Baltique + forces aériennes baltiques
12.000 volontaires + 7.000 désertions
5.000 hommes d'infanterie + 700 désertions
150 hommes de cavalerie
190 tankistes
200 hommes des automitrailleuses
500 hommes de la chasse (8 unités de chasseurs hors-combat)
200 hommes des bombardiers (5 unités de bombardiers hors-combat)
Front de Biélorussie
Négligeables
Front d'Ukraine
500 volontaires + 3.500 désertions
1.000 soldats d'infanterie + 200 désertions
00 tankistes + 000 désertions
50 hommes des automitrailleuses
100 soldats de cavalerie
000 hommes de la chasse (0 escadrilles hors-combat)
000 hommes des bombardiers 0 escadrilles hors-combat)
Carélie-Kola
Armée détruite
Allemands:
5.000 hommes d'infanterie
400 hommes des automitrailleuses
150 hommes du génie
100 hommes des blindés
150 hommes des chasseurs (1.5 escadrilles hors-combat)
50 hommes des bombardiers (.5 escadrille)
Brésil:
18.000 hommes d'infanterie
250 hommes des automitrailleuses
2 aviateurs de la chasse (2 escadrille hors-combat)
Britanniques:
0000 soldats d'infanterie indienne
000 gurkhas (infanterie d'élite)
000 soldats d'infanterie britannique
100 hommes des automitrailleuses
000 hommes des chasseurs (1.25 d'escadrille hors-combat)
Françaises:
100 hommes d'infanterie
00 hommes des automitrailleuses
0 tankistes
000 aviateurs (0 escadrille de chasse hors combat)
000 aviateurs des bombardiers (0 escadrille hors combat)
Polonaises:
000 hommes de la réserve nationale
000 hommes de l'infanterie
000 hommes de cavalerie
000 tankistes
00 tankistes à blindés d'import
00 aviateurs (0 escadrilles hors-combat)
0 aviateurs des bombardiers (0 escadrille hors-combat)
Italie:
0 soldats d'infanterie
0 chasseurs alpins
0 aviateurs (0 escadrille de chasse)
0 aviateurs des bombardiers (0 escadrille de bombardiers)
Tchécoslovaquie:
0 aviateurs (0 escadrille)
Canada:
0 miliciens
0 hommes d'infanterie
ANZAC:
00 soldats d'infanterie
0 tankistes
0 hommes d'automitrailleuses
0 aviateurs (0.25 escadrille)
Lithuanie:
N/A
Lettonie:
N/A
Biélorussie:
N/A
Ukraine:
N/A
Blancs:
N/A
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