Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
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Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Guerre nippo-soviétique
Empire du Japon Autocratie Empire du Mandchoukuo Monarchie absolue Royaume du Mengjiang Monarchie absolue République de Sibérie Russe Autocratie | Union des Républiques Socialistes Soviétiques Stalinisme République populaire de Mongolie Stalinisme République populaire de Tuva Stalinisme |
Commandants: Empire du Japon: Hirohito, Tenno du Japon Isoroku Yamamoto, amiral, Dai 1 kantei Takashi Hishikari, général, Dai 1 Homengun Jirō Minami, général, Dai 3 Homengun Kuniaki Koiso, général, Dai 3 Homengun Empire du Mandchoukuo Puyi, empereur du Mandchoukuo Royaume du Mengjiang Demchugdongrub, prince République de Sibérie Russe Pyotr Krasnov, président | Commandants: Josef Staline, premier secrétaire du PCUS Aleksandr Iegorow, c-en-C district d'extrême-orient |
Forces en présence: Dai 1 Homengun (Hailar) :30 unités d'infanterie (30.000h) 20 unités de blindés (10.000h) 10 unités d'automitrailleuses (5.000h) 15 unités de chasseurs alpins (15.000h) 10 unités de cavalerie (10.000h) Dai 2 Homengun (Jagdaqi): 30 unités d'infanterie (30.000h) 20 unités de blindés (10.000h) 10 unités d'automitrailleuses (5.000h) 15 unités de chasseurs alpins (15.000h) 10 unités de cavalerie (10.000h) Dai 3 Homengun (Jiamusi) : 30 unités d'infanterie (30.000h) 20 unités de blindés (10.000h) 10 unités d'automitrailleuses (5.000h) 15 unités de chasseurs alpins (15.000h) 10 unités de cavalerie (10.000h) Armée de l'air impériale : 8 unités de Chasseurs 16 unités de bombardiers légers Marine Impériale japonaise (Yokohama): 20 unités d'infanterie de marine (20.000h) 10 détachements de la flotte Comprenant environ 10 cuirassés et environ 3 porte-avions. Armée du Mandchoukuo: (Mukden): 10 unités de milice (10.000h) 15 unités d'infanterie (15.000h) 9 unités de cavalerie (9.000h) 5 unités d'automitrailleuses (2.500h) Armée du Mengjiang: (Xilinhot): 5 unités de cavalerie (5.000h) Armée de Sibérie libre: (Tchita): /en formation/ | Forces en présence: District militaire d'extrême-orient (Khabarovsk) : 4 unités de blindés (2.000h) 5 unités d'automitrailleuses (2.500h) 4 unités d'infanterie (4.000h) 5 unités de la milice (5.000h) Vladivostokskiy Garnizon (Sakhalin) : 5 unités de la milice (5.000h) District militaire de Transbaikalie (Irkutsk) : 14 unités d'infanterie (14.000h) 2 unités de blindés (1.000h) 5 unités d'automitrailleuses (2.500h) 5 unités de la milice (5.000h, Ulan-Ude) Sakhalinskiy Garnizon (Sakhalin) : 5 unités d'infanterie (5.000h) Armée Mongole (Ulan-Bator) : 5 unités de la milice (5.000h) 2 unités d'infanterie (2.000h) 5 unités de cavalerie (5.000h) Armée de Tannu-Tuva (Sakhalin) : 3 unités d'infanterie (3.000h) 1 unité de cavalerie (1.000h) Aviation de l'armée rouge: 5 Escadres de chasseurs 4 Escadres de bombardiers légers Flotte soviétique en extrême-orient (Vladivostok) : 1 flotte Multiples flottilles de sous-marins Comprenant moins de cinq cuirassés |
Guerre en Extrême-Orient Soviétique!
Septembre-octobre 1937
Septembre-octobre 1937
La guerre éclate en extrême-orient! Sans déclaration de guerre, d'imposantes forces japonaises attaquent sur toute la longueur de la frontière l'Union Soviétique et ses satellites, tandis que sur mer et dans le ciel les forces impériales démarrent une puissante offensive ayant pour objectif de briser dès le premier choc toute capacité de résistance stratégique!
Transbaikalie & Mongolie:
La première et la deuxième armée japonaise passent le 1er septembre la frontière, et pénètrent en territoire soviétique; les unités les plus rapides, cavalerie et véhicules, fonçant à travers la steppe, rencontrent très peu de résistance. Quelques miliciens à Krasnokamensk et Choibalsan principalement.
C'est fin septembre que les choses se corsent, lorsque les japonais rencontrent le gros des forces du district militaire de Transbaikalie à Tchita, 17.000 hommes convenablement armés et ayant eu le temps d'organiser une solide position. Durant une semaine l'armée rouge parvient à retenir l'important corps d'armée japonais, toutefois la supériorité aérienne japonaise ainsi qu'un audacieux mouvement d'enveloppement de Takashi Hishikari parviennent à déborder les défenses soviétiques. En bon ordre, l'armée rouge parvient à se retirer le long de la voie du transsibérien jusqu'à Ulan-Ude, où le parti a de toute urgence organisé une milice de 5.000 hommes.
C'est une situation grave. Le transsibérien a été coupé! Plus aucuns renforts et vivres peuvent arriver au-delà d'Ulan-Ude!
Plus au sud, l'armée mongole fait face aux troupes ouest du corps d'armée 1 japonais. Evitant l'engagement frontal qui verrait imanquablement un massacre, les forces mongoles se cachent dans la steppe, au nord, se tenant stratégiquement entre Choibalsan et Ulan-Bator. A la fin du mois d'octobre, les japonais stationnent à Ondorkhaan, à mi-chemin entre la capitale et la frontière.
Plus à l'ouest, Tannu-Tuva a mobilisé son armée, et envoyé sa cavalerie vers la capitale mongole, tandis le gros de son infanterie se dirige vers le nord, afin de rejoindre l'armée à Ulan-Ude.
Au nord, la deuxième armée japonaise fonce vers Iakoutsk, et coupe une deuxième fois le transsibérien au niveau de Tynda, qui est prise mi-septembre sans résistance. Fin octobre, la cavalerie japonaise investit Aldan. Entre ces deux villes, des milliers de détenus des goulags sont libérés par les troupes japonaises, leurs gardiens ayant fui.
La deuxième armée est arrivée à mi-chemin de Yakutskt.
L'armée impériale du Mandchoukuo garde une position de réserve autour de Mukden.
Extrême-orient:
Dès le matin du premier septembre, l'aviation impériale japonaise effectue un raid dévastateur sur les aérodromes de Vladivostok, qui sont détruits au point d'être inutilisables. Toutefois, aucun avion n'est endommagé dans l'attaque, les bases étant vides. Dans le port de la ville toutefois, le cuirassé MSSSR Parizhskaya Kommuna et le croiseur léger Murmansk sont gravement endommagés lorsqu'un des escadrons bombardiers lâche des bombes non-utilisées au retour.
Au dessus de Khabarovsk, le même spectacle se produit, sans de nouveau que l'aviation soviétique semble réagir à l'agression nippone.
Immédiatement après, les forces terrestres passent à l'attaque. Au niveau de Vladivostok, un peu moins de 15.000 hommes franchissent la frontière mandchoue et s'avancent depuis l'ouest, et attaquent au moment même où 5.000 soldats d'infanterie de marine débarquent sous couvert de la flotte japonaise. Les quelques navires de la flotte présents, comprenant les deux vaisseaux endommagés le matin et présent en réparation, ne peuvent rien faire. Les 5.000 miliciens rassemblés à toute vitesse parmi les ouvriers des usines et les membres du parti ne font pas le poids, et dès le 3 septembre, la ville tombe.
Plus au nord, le gros des forces japonaises attaque Khabarovsk, où se situe le QG militaire de l'extrême orient russe. 13.500 hommes s'y trouvent, bien encadrés, retranchés derrière une boucle du fleuve Amur. C'est fin septembre que els japonais commencent à assiéger la position, aidé de leur aviation. Des escadrons de cavalerie s'enfoncent dans le territoire autour, jusqu'à Komsomolsk, mais les généraux nippons préfèrent attendre que les opérations dans le sud de Primorsk permettent de ramener davantage de forces depuis Vladivostok afin d'effectuer un assaut décisif.
Pacifique:
Dans la Pacifique, la guerre prend une tournure différente. D'importantes forces de la Marine Impériale sont déployées en mer du Japon, en mer d'Okhotsk et dans le Pacifique nord-ouest. C'est là, au nord-est des Kouriles, que trois détachements de flotte japonaise, comprenant trois cuirassés et six croiseurs lourds, se heurtent au gros des forces soviétiques, notamment trois cuirassés et plusieurs croiseurs légers, ainsi que leurs escortes. Des échanges de tirs à grande distance sont effectués, et le croiseur léger MSSSR Svetlana est endommagé par les batteries du cuirassé Senku-Sha. Voyant son infériorité, l'amiral soviétique décide de battre en retraite vers le nord et Petropavlovsk. l'importance présence de sous-marins soviétiques décide l'amiral japonais à la prudence dans son approche. Il se contente de surveiller le secteur afin d'empêcher la flotte soviétique de fuir.
A Sakhalin, la situation est différente. Une tentative de frappe aérienne japonaise sur l'île est déjouée par l'aviation soviétique basée sur place, et les 10.000 marines japonais débarquent sans couvert aérien sur place. La garnison, forte de 5.000 hommes tout juste arrivés, résiste vaillamment. C'est juste fin octobre que les japonais parviennent à réduire les dernières positions soviétiques et contrôlent toute l'île. L'aviation, elle, a fuit vers le nord, à travers la mer d'Okhotsk.
Dernière édition par Syllas le Lun 9 Juil - 23:23, édité 5 fois
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Novembre-décembre 1937
Alors que les combats se poursuivent, l'hiver tombe sur l'extrême-orient soviétique. Dès le 18 octobre, il y avait les premières neiges, et à partir du 15 décembre l'essentiel des routes sont couvertes d'épaisses couches de neige et de glace; Des congères énormes bloquent parfois les chemins, le blizzard diminue la visibilité, et le pack se forme en mer d'Okhotsk et sur la côte du Kamtchatka. Les performances des unités aériennes et navales, ainsi que la vitesse des unités terrestres sont gravement réduites!
Transbaikalie & Mongolie:
En Mongolie, le gros de l'infanterie japonaise progresse à travers la steppe, malgré les conditions difficiles du temps hivernale. Dans un défilé montagneux près de Tserhermandal, elles tombent dans une embuscade à grande échelle de l'armée mongole. De graves pertes sont causées aux forces japonaises, prises au dépourvu, mais finalement l'attaque est repoussée et l'armée mongole cesse d'être une menace. L'essentielle des troupes survivantes se replie sur Ulam-Bator. Les pertes japonaises, limitées au moment de l'assaut, empirent dans le courant du mois de décembre, lorsque le temps exécrable ralentit les communications. De nombreux soldats blessés lors de l'engagement meurent. Malgré cela, vers noël, les troupes nippones arrivent en vue d'Ulam-Bator, et entament le bombardement de la ville. Celle-ci a été renforcée par des troupes en provenance de Tannu-Tuva.
Plus au nord, les forces soviétique se barricadent dans Ulan-Ude et édifient à grand renfort de moyens humains d'importantes mais sommaires fortifications, composées de bunkers légers, de barricades et de retranchements redoutables le long du tracé du chemin de fer et des faubourgs de la cité sibérienne. L'armée japonaise en provenance de Tchita s'avance en deux colonnes parallèles de part et d'autre de la voie, et entame un mouvement en tenaille. Des attaques aériennes soviétiques ralentissent notamment fortement la progression, forçant les japonais à mettre en batterie des DCA mobiles et à appeler du soutien aérien.
Toutefois, le 10 décembre, peu avant l'arrivée des japonais dans la région d'Ulan-Ude, une vaste attaque aérienne nippone a lieu sur Ulan-Ude. Une tempête de feu s'abat sur l'aérodrome de la ville, où deux bombardiers et deux chasseurs polikarpov sont détruits au sol. Les autres étaient en vol ou basés ailleurs. En même temps, plusieurs des centres défensifs sont gravement endommagés.
L'attaque japonaise qui suit sur les flancs est forte, mais insuffisante pour emporter du premier coup la position. La neige, l'environnement accidenté et urbain à la fois, et les défenses font que les combats s'embourbent. La présence des japonais dans la ville limite l'usage de l'aviation impériale, et à la saint-Sylvestre, les japonais sont tout juste sur le point de briser la résistance soviétique dans la cité lorsque des renforts en provenance de Tannu-Tuva surgissent sur l'arrière des japonais. Ils engagent les troupes impériales, et remportent quelques combats. Toutefois, l'attaque parvient à être rejetée. Toutefois, il semblerait que les soviets tiennent encore la ville. Les tuvans, eux, ont établi un camp à Selengisk, coupant la route d'Irkutsk.
En Iakoutie, le corps d'armée principal oblique vers l'ouest et se dirige vers le nord du Baïkal. Les conditions de progression sont tout bonnement effroyables, notamment en raison du sabotage par les russes des rares routes et chemins de fer, et c'est avec de graves pertes qu'ils atteignent Severobaykalsk fin décembre. La ville, non-défendue, est prise sans peine. Pendant ce temps, la cavalerie de ce corps d'armée se dirige vers l'est, et la côte, notamment la ville d'Okhotsk.
Extrême-orient:
Le premier novembre, la flotte japonaise parvient de justesse à effectuer un débarquement d'infanterie de marine à Okhotsk, juste avant que le pack ne rende l'endroit inaccessible. Le ravitaillement est alors très limité pour les soldats japonais, dont les rations sont aussitôt limitées. Ca n'est que lorsque la cavalerie du groupe de combat central parvient à faire jonction avec ce corps mi-décembre que les lignes de communication sont rétablies.
Pendant ce temps, les troupes du corps d'armée est conquièrent méthodiquement l'oblast de Primorski, remontant depuis Vladivostok. Coordonnés avec la marine, ils conquièrent toute la région en un mois, avant d'apparaitre devant Khabarovsk. La ville, encerclée de toutes part et à court de vivres, capitule le 28 décembre. Préalablement, le gouverneur a eu le temps de faire sauter les arsenaux et de rendre le matériel inutilisable.
Les forces terrestres du district militaire d'extrême-orient son capturées.
Pacifique:
Peu d'activité dans le pacifique, dont les bords nord-est gèlent avec l'arrivée de l'hiver impitoyable de Sibérie. La flotte soviétique est imobilisée dans un des ports de la côte du Kamtchatka, les amiraux craignant de sortir dans cette mer traitre par cette saison, d'accord en cela avec leurs homologues japonais. Quelques attaques de sous-marins soviétiques occupent brièvement les destroyers japonais, sans parvenir à causer de pertes significatives, notamment en raison du retrait des submersibles à partir de décembre, afin d'éviter d'être piégé sous le pack. Ils restreignent alors leur activité au Pacifique nord au sud des Aléoutiennes, se contentant de missions de surveillance.
Carte:
Carrés jaunes: corps d'armée japonais
Carrés rouges: corps d'armée soviétiques, mongols et touvans.
Ancre rouge: flotte soviétique
Ligne discontinue bleue: limite des zones contrôlées par les japonais.
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Janvier-février 1938
Le poing de l'hiver s'est refermé sur les combattants. Le blizzard est puissant sur une bonne partie de la Sibérie orientale, et perturbe gravement les opérations. Au-delà de Meryungri et et d'Okhotsk, plus aucuns mouvements de troupes! Quant au Pacifique nord, il est impratiquable pour les flottes de guerre.
Transbaikalie & Mongolie:
En Mongolie, l'avancée de l'armée japonaise sur Ulam-Bator se poursuit. Le 14 janvier, après de terribles combats prolongés par la neige, la cité est prise. La capitale mongole est transférée dans une petite ville u nord-ouest du pays, Ulaangom, vers laquelle font retraite les forces mongoles.
Toutefois, alors que les japonais pensaient que les troupes mongoles s'étaient éloignées et pansaient leurs plaies dans Ulam-Bator, ils apprennent subitement que d'importantes forces se dirigent vers eux depuis le nord, l'ouest et le sud. Il s'agit d'une troupe tuvane, qui entame une manoeuvre de contournement vers le nord, et se positionne de manière à intercepter la route de Tserhermandal, la seule voie de ravitaillement efficace vers le Mandchoukuo, tandis qu'une troupe inconnue, arborant une bannière avec une lune en plus d'un drapeau mongol, forte de 15.000 hommes, s'approche par le sud et campe à 50 kilomètres d'Ulam-Bator. Enfin, les mongols se sont ressaisis, et réapparaissent sur les hauteurs ouest d'Ulam Bator. Il va falloir briser l'encerclement pour les japonais, où leurs hommes vont mourir de faim dans la petite cité mongole...
Plus au nord, un dernier assaut des forces japonaises parvient enfin à déloger les défenseurs soviétiques d'Ulan-Ude. Une partie d'entre eux parvient à fuir vers le nord dans une dernière percée désespérée, et fait jonction avec les forces tuvanes à Selenginsk, avant d'entamer une retraite contrôlée vers Babushkin, sur les rives du Baïkal. Certains de leur victoire, les japonais entament la poursuite, mais sont attaqués à la sortie de Ulan-Ude par des bombardiers soviétiques. Leur avancée dans la neige est plus pénible que prévue, et ils n'arrivent qu'à la mi-février devant Babushkin, et prennent la ville d'assaut. Malgré la présence des troupes fraiches touvanes, l'épuisement des forces qui battaient en retraite depuis Ulan-Ude tout comme la supériorité japonaise fait son effet, et il semblerait que ça soit une défaite. Toutefois, au dernier moment, un troupe apparait sur l'arrière des adverses, et charge droit dans les forces nippones; 25.000 cosaques se précipitent au combat avec leur férocité habituelle, et infligent de fortes pertes aux japonais; le général Takashi Hishikari, voyant que la situation lui échappe, décide d'entamer une retraite tactique. Ses troupes font volte-face, et chargent les cosaques, qu'ils parviennent à culbuter, avant de se replier avec de lourdes pertes vers Selenginsk; plus de 3.500 japonais sont morts, et plusieurs dizaines de chars ont étés détruits ou sont tombés en panne sans pouvoir être réparés sur place. Sur le chemin du retour, c'est une sorte de dysenterie qui se déclare chez les japonais, et l'absence de traitement cause de nombreuses autres pertes, plusieurs centaines d'hommes restant dans la neige des bords du Baïkal. Côté soviétique, 2.000 touvans ont trouvé la mort (soit les deux-tiers de leurs forces), 4.500 réguliers soviétiques et une bonne partie des 5.000 miliciens. Sur les 90 chars soviétiques engagés, 35 sont sortis intacts de la férocité du combat. Enfin, les cosaques ont perdu 1.000 hommes.
Pendant ce temps, l'importante force au nord du Baïkal a passé son mois de janvier à lutter contre les recrudescences des attaques de partisans, et c'est le premier février que Jirō Minami décide d'envoyer 8.000 hommes et 20 blindés vers Selenginsk afin de soutenir le premier corps d'armée. Le reste de ses troupes commence à avancer c'est l'ouest, contournant le Baïkal par le nord et se dirigeant vers Cheremkhovo et Irkutsk.
Il est à noter que l'approvisionnement japonais sur le front ouest commence à devenir préoccupant. La longueur des lignes, les attaques de partisan et le climat exécrable rendent l'acheminement de vivres et munitions de plus en plus difficile. Pour l'instant les réserves suivent, mais les officiers sont inquiets. Si la logistique ne parvient pas à gérer cela maintenant, durant la période des boues du dégel, l'armée japonaise risque de se retrouver isolée en territoire adverse.
Extrême-orient:
Après sa victoire à Khabarovsk, le corps d'armée est poursuit méthodiquement ses conquêtes au nord vers Tchumikan, éliminant les dernières poches qui n'étaient pas sous contrôle japonais. Début février, dans des wagons du transsibérien, les forces japonaises entament la route vers l'ouest, vers Tchita et Ulan-Ude. Le corps d'armée est devrait être intégralement arrivé sur place et être opérationnel vers début avril.
Pacifique:
Les opérations sont totalement paralysées dans le Pacifique par la glace, le mauvais temps et la prudence des commandants. La flotte soviétique est ancrée dans le port saturé de plaques de gel de Petropavlovsk Kamtchtchki, tandis que les vaisseaux japonais croisent prudemment en mer du Japon et au large de Honshu et Hokkaido.
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Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Mars-avril 1938
L'hiver continue en Sibérie, et ne semble pas faiblir. Plusieurs mètres de neige subsistent fin avril, et les opérations sont dans une large mesure paralysées. Peu de choses se passent pendant ce temps...
Transbaikalie & Mongolie:
L'armée japonaise à Ulam-Bator, dont les lignes de ravitaillement étaient coupées, opère prudemment un retrait vers l'est, et repasse jusqu'à Ondorkhaan. Face à un tel déploiement de force, les troupes touvanes qui tenaient la route préfèrent reculer et éviter les japonais. Début avril, les troupes mongoles et alliées reprennent leur capitale. Les japonais fortifient Ondorkhaan et attendent le dégel.
Plus nord, le corps d'armée au sud du Baïkal, renforcé par l'arrivée de renforts en provenance du nord, recommence prudemment à avancer vers Baykalsk, qui est atteinte fin avril 1938. Les forces soviétiques, trop faibles, préfèrent éviter le combat et se replient sur Kultuk, au sud-ouest du lac. Durant l'opération, les aviations soviétiques et japonaises se livrent à une série d'impitoyables combats au-dessus du Baïkal, qui se soldent par une retraite soviétique, ceux derniers perdant quatre chasseurs et un bombardier. Côté japonais, ce sont trois chasseurs et un bombardiers qui s'écrasent sur la glace épaisse du lac.
Enfin, pendant que cela se passait, lentement les forces du corps d'armée est arrivent par le transsibérien à Ulan-Ude, et s'apprêtent à engager l'ennemi.
Pacifique:
Rien de neuf dans le Pacifique. La débâcle commence lentement fin avril, mais les flottes, de peur des icebergs omniprésents, préfèrent rester sagement au port.
Dernière édition par Syllas le Lun 25 Juin - 12:13, édité 1 fois
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Mai-juin 1938
L'hiver se termine lentement en Sibérie, est c'est la ... saison des boues qui commence. La neige fond et se répand en fleuves de boue qui obstruent les routes, salissent tout et causent des peines monstrueuses au matériel. De nombreux tanks sont mis hors-course, embourbés jusqu'à être immobiles, tandis que les soldats eux-mêmes, s'ils ne souffrent plus du froid, demeurent peu efficaces dans la boue et la glace fondue. Les cours des fleuves, gonflés par la fonte, deviennent agités et féroces, et les traversées sont difficiles, les guets devenant impratiquables.
Mongolie:
En Mongolie, les japonais repassent à l'attaque. En divisant leurs forces, ils établissent un rideau de cavalerie et de blindés légers qui protège leur ligne d'approvisionnement, tandis que le gros de l'infanterie réengage les alliés autour d'Ulam-Bator. Après une semaines de féroces, combats, durant lequels les mercenaires chinois du Xinjiang représentent sans doute les meilleures troupes du Komintern, les japonais parviennent à percer et à occuper une deuxième fois la capitale mongole, qui a été en bonne partie détruite.
Cette-fois, ils établissent un Etat fantoche, le Mengkukuo, avec pour capitale Xilinhot. En utilisant intelligemment leur influence, ils parviennent à ramener dans leurs camps plus détachements de l'armée mongole. Prudemment, les troupes touvanes et les mercenaires chinois se replient vers Bulgan, couverts par l'aviation soviétique.
Transbaikalie
Pendant ce temps, il y a des importants mouvements de troupes sur les rives du Baïkal. Les jeunes recrues de plusieurs dizaines de divisions soviétiques arrivent tout droit de Krasnoyarsk, et ce sont plus de 200.000 hommes qui prennent position dans la région. Un important corps de 120.000 hommes relaie les forces du District Militaire de Transbaïkalie autour de Slyudyanka, et commence à établir des positions défensives, tandis qu'un autre, fort de 80.000 hommes, remonte la rive nord du Baïkal afin de se porter à la rencontre des forces japonaises du Corps d'Armée Central.
Le premier choc a lieu à Slyudyanka, lorsque le Dai 3 Homengun, soutenu par des éléments (certes fatigués) du Dai 1 Homengun et par 20.000 renforts mandchous, engage, sous commandement de Kuniaki Koiso pour un total d'environ 120.000 hommes, les 145.000 défenseurs de la ville. L'équipement et l’entrainement japonais sont clairement supérieurs à celui de soviétiques, dont l'essentiel est composé de jeunes recrues montées au front dans la peur du japonais tout comme du commissaire politique, toutefois les conditions météo ainsi que la situation défensive sont en faveur des soviets.
Les japonais commencent par un attaque aérienne massive doublée d'une préparation d'artillerie, puis envoient rapidement leurs blindés et leur cavalerie. Le gros de l'infanterie suit immédiatement, tandis que les chasseurs alpins, positionnés sur le flanc des montagnes, gardent les arrières.
Sur le coup, la force de l'attaque et la qualité de la préparation culbute les soviétiques, qui reculent jusqu'à la lisière de la ville et tiennent à peine. Toutefois, ils parviennent nà se resaisir et à utiliser al situation à leur avantage pour infliger el maximum de pertes à l'infanterie impériale. Fin juin, les combats se sont calmés. Les soviets ont préféré se replier sur Kultuk. Pour les japonais, c'est une vraie victoire de Pyrrhus: plusieurs dizaines de tanks sont détruits, 14.000 soldats morts et de nombreux autres blessés. Côté soviétique, les pertes sont également impressionnantes: 32.000 hommes ont laissé leur vie pour défendre la cité.
Au nord, le deuxième corps russe engage les troupes japonaises du Dai 2 Homengun. Malgré une supériorité numérique de presque 2 contre uns, ils commencent par se faire battre à Ongurien dans un combat entre les deux avant-gardes; attaquant à découvert les chars japonais. Toutefois, en juin, ils font tomber les troupes impériales dans une embuscade à Zama, sur les bords du lac. La bataille fait rage, et la supériorité technique et d’entrainement des nippons est mise à rude épreuve. Finalement, le général Jirō Minami préfère battre en retraite sur Ongurien, non sans effectuer sur le chemin une sanglante volte-face et éliminer plusieurs centaines de soldats soviétiques en une charge féroce de la cavalerie japonaise.
Utilisant leur assise dans la région, les japonais proclament une République de Sibérie Russe sous leur contrôle, avec pour capitale Komsomolsk-na-Amurié, rebaptisée Nikolaïevsk. Le vieux général blanc Pyotr Krasnov a été proclamé président de la république.
Celle-ci commence immédiatement à recruter d'anciens zeks des goulags ainsi que des anti-communistes afin de créer ses propres forces. 15 régiments de la milice seront prêts à la fin de l'été après une formation accélérée. 35 régiments d'infanterie et 5 régiments de cavalerie durant l'hiver.
Pacifique:
Avec la fin de la mauvaise saison, la flotte impériale japonaise reprend la mer, et s'approche très tôt du Kamtschatka, slalommant entre les derniers icebergs. Une attaque aéronavale sur la ville est évitée de justesse pour le gros de la flotte, qui, sous le commandement de l'amiral Snirmov, quitte la région de justesse en direction de l'est. Toutefois, le cuirassé MSSSR Marat est pris sous le feu de l'aéronavale et des cuirassés japonais. Un touché en pleine coque au niveau de la section des diésels cause une grave voie d'eau qui l'immobilise, puis une bombe lancée par un avion termine d'achever le géant, qui coule à 20 miles nautiques au large des îles Kommodorski, emportant plus de 1.000 marins dans les profondeurs glacées du Pacifique nord. Fin juin, on signale la flotte soviétique croisant au sud de l'Alaska et à l'ouest de la Colombie-Britannique.
Dernière édition par Syllas le Lun 25 Juin - 12:14, édité 1 fois
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Juillet-août 1938
Nous sommes en été, et les opérations militaires prennent de la vitesse. Chars, infanterie et cavalerie peuvent progresser sans peine dans les régions vallonnées de Sibérie orientale, tandis que l'aviation et la flotte opèrent également sans difficultés.
Le vrai problème provient des partisans. Malgré l'action forte de la police militari nippone et des miliciens blancs au service du gouvernement sibérien, des groupes d'activistes communistes dans le maquis attaquent de façon récurrente des postes japonais, affaiblissant le dispositif de communication des occupants.
Mongolie:
Peu de changements en Mongolie, à part le passage au Mengjiang d'un important escadron de 5.000 cavaliers mongols, qui entament la conquête systématique de la partie sud du pays. Les forces japonaises elles avancent sur Bulgan, et prennent la ville sans combat, les alliés s'étant retiré vers l'ouest. Au passage, de escarmouches sur les convois de ravitaillement japonais font quelques victimes.
Transbaikalie:
Plus au nord, la situatiuon est grandement modifiée par l'arrivée du vraie horde d'avions soviétiques: 2.000 chasseurs occupent le ciel et opèrent une interdiction aérienne quasi-totale contre les Mutsubishi Ki-30 japonais. Après un combat aérien féroce au-dessus du Baïkal durant lequel 40 avions soviétiques sont détruits, les japonais se retirent vers Ulan-Ude en dénombrant la perte de 15 chasseurs et 10 bombardiers.
La reprise de l'initiative aérienne permet efficacement aux bombardiers soviétiques d'attaquer les forces japonaises à Styudyanka, malgré les efforts des défenses anti-aériennes de l'infanterie impériale. Le 15 juillet, alors que les forces soviétiques se préparent à un assaut enveloppant contre la ville, ils sont surpris par une attaque préventique des deux corps d'armée japonais. Ceux-ci sont en infériorité numérique légère, mais disposent de bons moyens blindés et d'une volonté fanatique de victoire.
La deuxième bataille de Styudyanka, qui en réalité a lieu entre cette ville et Kultuk, commence par une tentative de débordement soviétique sur la droite. Toutefois, les chasseurs alpins impériaux, positionnés sur les collines et ayant totalement échappé aux raids aériens, sont une muraille infranchissable contre laquelle les vagues de soldats de l'armée rouge se lancent en vain. Finalement, l'aile droite soviétique sonne la retraite avec de lourdes pertes.
Pendant ce temps, le centre soviétique fait face à une attaque généralisée des blindés nippons, qui traversent les lignes d'infanterie en rase campagne comme du beurre. Suit une importante vague de soldats d'infanterie impériale soutenus par leurs homologues mandchous.
Alors que la bataille est encore indécise, un important corps de 10.000 cosaques change de camp au milieu du combat, et prend par derrière l'aile droite en retraite des soviets.
Finalement, c'est une attaque aérienne massive qui parvient à débloquer la situation. Les japonais sont obligés de retourner sur leurs positons et de ronger leur frein derrière la DCA, laissant le temps aux soviétiques de se regrouper et de revenir vers Styudyanka. Le champ de bataille demeure jonché de milliers de corps; les soviétiques ont perdu 25 chars et près de 30.000 hommes. Les japonais, de leur côté, ont perdu 15 chars et automitrailleuses, et 18.000 hommes (dont 9.000 mandchous).
Le corps nord des soviétiques quant à lui se frotte aux troupes impériales stationnées à Ondurien. Tandis que les troupes déjà stationnées près de Zama (80.000 hommes) engagent sur les bords du lac le Dai 2 Homengun, 50.000 troupes en renfort surgissent sur les flancs et donnent du fil à retordre aux japonais. Néanmoins, l'aide aérienne massive finit par décider le combat. Les japonais se replient sur Severnobaikalsk en laissant 10.000 morts sur le champ de bataille, contre plus de 25.000 soviétiques.
Pacifique:
Pas de nouvelles de la flotte soviétique. Les éclaireurs nippons ne l'ont pas trouvée au large de Colombie Britannique, ni dans la région des îles du Pacifique central.
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Septembre-octobre 1938
L'été se termine bellement en Sibérie. Alors que les hommes meurent dans des torrents de sang et d'acier, l'arrière-saison semble exceptionnellement bonne, avec des températures positives la nuit jusque tard en octobre. Les combats et manœuvre peuvent donc continuer presque normalement. C'est finalement le 18 octobre que le poing de l'hiver se referme lentement sur la région, avec une véritable tempête de grêle et de pluie glacée. Les vétérans sont inquiets... le dernier hiver avait déjà laissé un détestable souvenir.
Mongolie:
Peu de changements en Mongolie; les japonais s'attèlent à fortifier Bulgan, édifiant des positions défensives dans les collines alentours et le loin de leurs lignes de communications. Ce faisant, ils établissent également une jonction avec leurs forces à Tchita et Ulan-Ude. Intimidés, les alliés se tiennent à une saine distance des impériaux. Dans le sud, les cavaliers mongols du Mengjiang pro-japonais continuent d'écumer les territoires de la république mongole. Un autre corps d'infanterie mongol fait défection fin octobre au profit des japonais.
Transbaikalie - Front nord :
Au nord du Baïkal, les japonais se retirent subitement vers Nijniangarsk, et entreprennent d'y établir de solides défenses. Ils sont renforcés sur place par 15.000 miliciens sibériens envoyés depuis Nikolaïevsk, hautement motivés d'en découdre avec les communistes. Retranchés au niveau du fleuve Lena et de ses affluents, ils reçoivent de façon régulière des approvisionnements directement depuis la Corée et Honshu par voie aérienne dans de multiples aérodromes rapidement aménagés.
Fin septembre, l'armée soviétique, forte d'environ 100.000 hommes, affronte les forces impériales du DAI 1 Baikal Homengun, lequel compte environ 65.000 hommes. L'attaque est précédée par une campagne massive de bombardement soviétique, toutefois la défense aérienne japonaise est féroce, notamment grâce à l'arrivée de 480 nouveaux chasseurs Ki-30, qui s'avèrent clairement supérieurs aux appareils soviétiques, sans compter qu'ils disposent du soutien de la DCA stationnée au sol. Si finalement les japonais préfèrent retirer leur aviation du combat, ça n'est qu'après avoir éliminé 40 bombardiers soviétiques, soit quasiment l'intégraité des trois escadres intactes de bombardiers! 5 bombardiers reviennent, gravement endommagés, atterrir à Irkutsk. Voyant que l'offensive aérienne a été stratégiquement compromise malgré la victoire tactique, l'immense armada de 4.000 chasseurs soviétique fait volte-face et retourne attendre des ordres à la base. Celle-ci fait rapidement face à un trop-plein de troupes; les pistes sont tellement encombrées qu'il n'y a guère assez de place pour tout les appareils, et on aménage rapidement des terrains en gazon.
Pertes soviétiques:
40 bombardiers (2,7 escadrilles)
120 chasseurs (6 escadrilles)
Pertes japonaises:
30 chasseurs (1,5 escadrilles)
Peu après suit l'offensive soviétique à terre. L'aile gauche soviétique, forte de 25.000 hommes, s'élance en une manœuvre pour tenter d'encercler Severobaykalsk, et tente de traverser la rivière T'ya au nord de la ville. Mais alors qu'ils venaient de s'engager dans les petites barques de transport disponibles, ils sont surpris par les troupes japonaises retranchées de l'autre côté, couvertes par la forêt profonde des bords du Baïkal. C'est un véritable massacre sanglant, qui cause d'immenses pertes aux soviétiques. Seule une barque sur dix atteint la rive opposée, et aucune escouade ne parvient à quitter la plage. Les plus sensés décident de revenir en arrière, et une partie d'entre eux sont ensuite mitraillés par les commissaires politiques. 8.000 hommes seulement se regroupent après; 3.000 ont déserté, 10.000 sont morts ou ont disparu, 4.000 sont tombés entre les mains des japonais. Côté nippon, moins de 150 hommes ont perdu la vie... la rivière T'ya se couvre de sang.
Plus au sud, l'assaut principal est mené par 75.000 hommes d'infanterie renforcés par 50.000 cavaliers, qui attaquent Severobaykalsk. Ici encore, la T'ya sépare les deux adversaires. La plupart des cavaliers préfèrent démonter pour combattre. Après deux jours de combat, les soviets parviennent à s'emparer de l'unique pont sur la rivière, mais immédiatement les japonais le font sauter. Les barricades et les positions solides des asiatiques derrière la rivière créent un mur de feu quasiment impénétrable, et finalement, le 10 octobre, le commandant soviétique décide d'abandonner l'attaque. Les soviétiques laissent 24.000 soldats d'infanterie et 20.000 cavaliers sur le champ d'honneur, les japonais 10.000 hommes (7.000 nippons, 3.000 miliciens russes).
Pendant que les soviétiques menaient cette opération, les forces mobiles japonaises ne sont pas restées inactives. En un coup audacieux, cavalerie et blindés se sont portés au nord, ont traversé secrètement la forêt et les routes les plus improbables, pour surgir le 20 septembre à Ust-Kut, le 1er octobre à Jelesnogorsk-Ilimsky, avant de s'arrêter au niveau de Vidim, à mi-chemin de Bratsk, avant de brusquement faire volte face. Au passage, les miliciens soviétiques, les membres du parti et autres ennemis sont éliminés, les dépôts de munitions, ponts et tunnels sabotés. Fin octobre, alors que ces unités reviennent vers le nord du Baïkal, les forces nippones attaquent brusquement depuis Severobaykalsk les troupes soviétiques se retirant, et font de nouvelles pertes. Toutefois, une contre-attaque correctement menée et épaulée par des chasseurs parvient à bloquer le pire. Une dizaine d'automitrailleuses japonaises et 2.000 soldats impériaux restent sur le champ de bataille, contre 7.000 soviétiques.
Transbaikalie - Front sud :
Au niveau de Baïkalsk, les nippons entreprennent également de se retirer et de se réorganiser autour d'une solide ligne de défense. Ici encore, les troupes soviétiques retentent une manoeuvre de contournement et d'encerclement par l'ouest, sur les contreforts des montagnes de Bouriatie. Toutefois, ils se heurtent de nouveau à la ligne de chasseurs alpins japonais, entre temps très solidement implantés. Après deux jours d’innommable boucherie, renforcée par une préparation d'artillerie partielle, les 20.000 hommes d'infanterie plus 10.000 cavaliers du corps engagé de l'armée rouge préfèrent cesser la manœuvre, laissant 8.000 des leurs derrière. 60.000 soldats d'infanterie et 40.000 cavaliers se concentrent en parallèle sur le centre, et parviennent à culbuter les japonais, notamment grùace à l'absence des blindés impériaux et à la supériorité aérienne soviétique. néanmoins, passé le choc initial, l'étroitesse de la plaine cotière doublé de l'envoi de chasseurs alpins attaquant de flanc de saillant soviétique, les nippons parviennent à se ressaisir et bloquent l'offensive adverse dans le faubourg sud-est de Baykalsk, Solzan. Puis, ils commencent lentement à reconquérir le terrain perdu. Fin octobre, l'essentiel de la ville est de nouveau sous contrôle japonais. Les japonais ont perdu environ 20.000 hommes, en majorité des troupes mandchoues (12.000). Les soviétiques perdent (en plus des pertes précédentes) 25.000 hommes.
Pendant cette interminable bataille où se concentrait l'attention des troupes et de l'aviation soviétique, les blindés du corps d'armée ont contourné les forces soviétiques, et ont procédé à des attaques-éclair par groupes de 225, sur Irkutsk, Kyzyl et abakan, s'enfonçant profondément en territoire soviétique. Ces hommes sont à Kyzyl le 7 octobre, Abakan le 15, et ne rencontrent npas de résistance. Les infrastructures militaires sont détruite, et le premier secrétaire du PC de Tannu-Tuva est notamment emmené en tant que prisonnier! Malgré cela, les unités tuvanes semblent ne pas se rendre...
Coup de tonnerre, avec un contournement par les montagnes d'une incroyable audace, des blindés nippons surgissent le 15 septembre à Irkutsk! Cela, précisément au moment où débarquent du transsibériens d'importants renforts en provenance de Russie d'Europe, 14.000 soldats d'infanterie et 180 tanks (4 unités). L'engagement est impitoyable, les asiatiques se montrant d'une extrême férocité, mais les japonais sont tout de même repoussés par ces forces nettement mieux formées que les conscrits sibériens qu'ils affrontaient jusqu'ici. Près de 50 tanks japonais (un peu plus d'unité unité) restent à l'état de carcasse. Toutefois, durant les combats, si l'arsenal de la ville a pu être épargné, la gare de triage du transsibérien a été endommagée.
Pire: profitant de l'attention de l'aviation soviétique centrée sur Baykalsk, les bombardiers japonais, escortés par l'aviation, ont opéré depuis Tchita un raid aérien sur le transsibérien à l'ouest d'Irkutsk, entre cette ville et Taishiet. Plusieurs ponts sont endommagés avant que l'aviation soviétique n'intervienne et n'intercepte 6 bombardiers japonais.
La capacité de transport du transsibérien a été réduite! Les approvisionnements soviétiques sont plus difficiles, et les transferts de troupes ralentis!
Pacifique:
Peu d'activité dans la Pacifique. La flotte soviétique a disparu. On signal également que d'importants groupes de combat nippons ont levé l'ancre. Objectifs inconnus.
[HRP]Carte: je verrai si j'ai le courage.[/HRP]
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Novembre-décembre 1938
Une nouvelle fois, l'hiver tombe sur la Sibérie. Dès novembre, de terribles tempêtes de neige couvrent le paysage d'un manteau blanc, tandis qu'un vent terrible, touchant les hommes jusqu'au fond de leurs bunkers et de leurs abris, souffle sur les champs de bataille, réduisant considérablement les capacités de l'aviation, ainsi que la mobilité des troupes au sol.
Mongolie:
Le front est immobile en Mongolie. Il semblerait que l'afflux d'argent soviétique ait arrêté les défections dans l'armée mongole. L'arrivée de l'hiver a ramené les cavaliers du Mengkiang vers le nord, où ils stationnent à Ulam-Bator, protégeant l'approvisionnement de Bulgan, où est stationné le plus gros de l'ancien Dai 1 Homengun. Quelques attaques d'unités mongoles sur des défenses extérieures, des tests, échouent.
Transbaikalie - Front nord :
Nouveau mouvement des troupes soviétiques. La cavalerie accompagnée par 7.000 soldats d'infanterie et une petite cinquantaine de blindés se dirige vers le nord, le long de la rivière T'ya. Ils tentent plusieurs guets et lieux où la glace est suffisament épaisse, avant de parvenir à en trouver un satisfaisant au niveau du confluent de la rivière T'ya et de l'Aïoultak, ils effectuent un passage en force. Toutefois, après plusieurs mois de présence dans la région, les japonais ont eut l'occasion de puissamment fortifier les bordures de la rivière et les montagnes jusqu'à Doubrovskoié, sur les bords du fleuve Lena. Impossible de remonter jusque là avec ce temps, les rares routes de la région étant impratiquables sous trois mètres de congères par endroits!
Le passage du guet est un nouveau massacre. Toutefois, les généraux soviétiques sont devenus plus prudents, et, malgré leurs ordres, n'ont engagé qu'une portion de leurs forces. Les blindés soviétiques sont restés derrière, car incapable de franchir ce guet glacé sans que la glace ne se rompe. Ils n'ont commencé par engager que leur infanterie et quelques cavaliers. Grand bien leur en a fait: des nids de mitrailleuses, des positions retranchées et des mines transforment l'endroit en enfer dès qu'ils posent un pied sur la rive opposée. Au milieu des explosions de grenades, ceux qui se retirent tombent souvent dans l'eau à zéro degrés là où la glace a été éventrée, subissant la mort certaine par hypothermie en l'espace de quelques minutes quand, tirés par le poids de leur équipement et par le courant, ils ne coulent pas tout simplement. Après trois heures, les combats sont terminés. 5.500 des 7.000 soldats d'infanterie et 500 des 1.000 cavaliers engagés sont morts. Sans demander leur reste, le reste des soviétiques fait volte face et se retire vers le sud et le camp du gros des troupes. La manœuvre de contournement des forces japonaises a échoué, et les hommes stationnés en face de Severnobaykalsk ne tentent pas d'assaut frontal, rongeant leur frein.
Seule bonne nouvelle pour les défenseurs: les soviétiques reçoivent des renforts. 275 blindés au moins arrivent depuis Irkutsk, dont un certain nombre d'unités françaises modernes. Néanmoins, on remarque rapidement que le froid polaire (-20°C les beaux jours), la glace et la neige causent beaucoup de mal autant aux machines qu'aux hommes. Les moteurs doivent fonctionner en continu, les pièces s'usent plus vite, et les servants ont l'impression de mourir de froid dans leurs cercueils en métal...
Aux aux aviations des deux camps, elles sont clouées au sol à partir du 10 novembre par une terrible tempête de neige. Ca n'est que la veille de Noël qu'ils peuvent reprendre leurs opérations. Dans l'intervalle, les deux camps souffrent de problèmes d'approvisionnement: une telle concentration d'effectifs soviétiques dans une région aussi isolée a tôt fait d'épuiser les réserves, et ce sont des centaines de camions de bric et de broc, de traineaux et parfois même d'hommes à pied qui doivent apporter des vivres et des munitions depuis Irkutsk! Côté japonais, l'interruption de l'approvisionnement aérien par la tempête de neige se fait également sentir, mais toutefois moins, du fait de stocks accumulés. La reprise des transferts de vivres à partir du 25 décembre allège ce fardeau.
Tout au nord, une importante force de 450 tanks et 100.000 soldats d'infanterie avance depuis Irkutsk et reprend Ust-Kut et les environs sans coup férir. Les blindés japonais se sont déjà retirés vers l'est et leurs lignes de défenses...
Transbaikalie - Front sud :
Au sud, les forces soviétiques ont bien l'intention de ne pas donner de répit aux forces nippones stationnées à Stydyanka. Dès le 1er novembre, un assaut frontal massif est organisé, sans attendre l'arrivée des grands nombres de tanks en provenance d'Irkutsk, encore empêtrés dans la neige sur la route. Les japonais avaient à peine commencé à creuser un système de tranchés élaboré afin de bloquer les vagues adverses lorsqu'ils vacillent sous le choc et perdent de nouveau une partie non-négligeable de la ville. Toutefois, les combats dans la neige sont encore plus difficiles pour les assaillants, tandis que des frappes d'artillerie massives des japonais opérées depuis les positions dissimulées des chasseurs alpins dans les hauteurs parviennent à disloquer l'arrière-garde soviétique, les forçant à relâcher un peu de pression. Pire: passé le 10 novembre, une tempête de neige d'une férocité inconnue à la plupart des combattants s'abat sur la région, et fait totalement cesser l'appui aérien vital aux soviétiques.
La bataille reprend un peu de force lorsque, le 20 novembre, les 52 unités de chars (2.340 tanks) en provenance d'Irkutsk arrivent, juste à temps pour faire face aux renforts nippons, 675 blindés revenant juste des raids à l'ouest plus 35.000 soldats d'infanterie et 5.000 cavaliers sibériens levés parmi les zeks des goulags, les monarchistes, les koulaks et les cosaques, tout juste en arrivage depuis Tchita.
Les conditions de combat sont tout bonnement effroyables, et les hommes se battent maison par maison, tranché par tranchée. L'ampleur de l'offensive mécanisée soviétique est presque en mesure de broyer l'armée nippone au premier choc, et plusieurs dizaines de blindés percent même le front et tombent sur l'arrière-garde nippone, toutefois, la zone urbaine et la plaine côtière encaissée se transforment rapidement en pièce mortel pour les blindés soviétiques. En effet, chaque blindé détruit par les japonais et leurs alliés devient une carasse obstruant l'espace et offrant une position défensive, et peu à peu les ruelles de la ville et les environs se remplissent de carcasses de centaines de tanks des deux camps au fur à mesure qu'ils sont détruits. La bataille dégénère en immense boucherie d'infanterie à l'ombre des géants immobilisés. Tout cela qui permet finalement aux japonais de tenir le choc. A la fin décembre, ils tiennent toujours le faubourg sud de Baykalsk, Zoltan, où les montagnes et le lac gelé forment un étroit goulot où s’entassent des quantités phénoménales de tanks et de tranchés anti-chars, de même que leurs chasseurs alpins tiennent les montagnes proches et bombardent la position soviétique en continu à l'artillerie.
Bataille de Baykalsk - période novembre-décembre 1938
Pertes des alliés:
Japon: 12.000 soldats d'infanterie; 300 blindés; 40 automitrailleuses; 500 chasseurs alpins; 1.000 cavaliers
Mandchoukuo: 5.000 soldats tout confondus (les forces Mandchoues cessent d'être une force opérative; les soldats restants contribueront à la défense jusqu'à ce qu'ils rentrent au Mandchoukuo afin d'être réorganisés et que la formation de nouvelles unités puisse commencer)
Sibérie: 17.000 soldats d'infanterie; 3.500 cavaliers
Pertes du Komintern:
Union Soviétique: 40.000 soldats d'infanterie; 13.000 cavaliers; 1.250 blindés perdus, 300 endommagés (réparables).
Pendant ce temps, les régiments vétérans en provenance de l'ouest s'installent à demeure à Irkutsk, aident à la reconstruction des sections détruites de la voie ferrée, se barricadent, et attendent. La garnison, forte de 14.000 soldats d'infanterie et de 5.000 miliciens, est prête à soutenir un siège.
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique. La flotte impériale demeurée en défense autour de l'archipel japonais a effectué des patrouilles et est demeurée largement à quai.
Europe:
Coup de tonnerre début décembre! Stupeur en Europe comme des navires japonais passent le Sund et le canal de Kiel! Comprenant trois porte-avions, plusieurs croiseurs de bataille et une vingtaine de croiseurs légers, elle entre en mer Baltique et se positionne au large du Gotland après avoir mouillé à Gdynia et Klaipeda pour refaire ses réserves. Sans attendre, les nippons démarrent une offensive aérienne sur Leningrad! Plusieurs dizaines d'avions décollent des portes-avions, survolent le golfe de Finlande et lâchent des bombes au dessus de l'ancienne capitale des tsars. Rapidement, le parti active ses troupes d'urgence. 20.000 miliciens (20 unités) plus ou moins entraînés se précipitent vers les tourelles de DCA et tentent de faire feu de leur mieux, mais clairement, leur manque d'expérience les rend peu productif. Deux appareils nippons sont touchés après avoir survolé la flotte soviétique à quai à Kronstadt, où les artilleurs des puissants cuirassés Mihaïl Frunze et Oktyaborskaya Revolutsia offrent des adversaires bien plus coriaces que les gardiens civils. Une bombe tombe malgré tout en plein sur la coque du MSSSR Chervona Ukraina, causant une rapide voie d'eau qui menace de couler le bâtiment. Il est immédiatement évacué. La glace, épaisse, le maintient malgré tout aflôt. Si les soviets agissent vite, ils pourraient peut-être le sauver. L'aéroport principal de la ville a moins de chance: une bombe de 50 kilogrammes détruit un tronçon de piste, le rendant inutilisable pour les appareils lourds jusqu'à réparation.
Un deuxième raid aérien touche quant à lui quelques zones industrielles de la banlieue; une usine d'engrais et une usine de pièces automobile sont touchées, mais cela ne cause pas trop de problèmes.
A la fin de l'opération, la flotte nippone repart jeter l'ancre en face du port lithuanien de Klaipeda.
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Janvier-février 1939
L'hiver continue, avec un mois de janvier exceptionnellement froid (on enregistre sur certaines sections du front des pointes à -40°C), mais au ciel clair, permettant de nouveau des manoeuvres d'aviation. Toutefois, le retour des tempêtes et blizzards en février cloue encore une fois les avions au sol...
Mongolie:
Aucune activité au sud. Le froid glacial incite les soldats des deux camps à rester soigneusement cantonnés, qui dans sa caserne, qui dans sa yourte.
Seule chose notable: on signale une importante colonne de troupes se dirigeant depuis Bulgan vers le nord.
Transbaikalie - Front nord :
Les troupes russes stationnées sur la rive droite de la T'ya cessent les attaques directes et établisse un camp fortifié, d'où partent quelques salves d'artillerie dirigées contre les défenses japonaises. Les japonais ne tardent pas à répondre, et, profitant de la concertation des forces soviétiques, font notablement plus de dégâts. L'importante concentration de soldats soviétiques se ressent également sur leur approvisionnement, qui se détériore. Cela a pour conséquence une recrudescence des maladies, ainsi que sur la vigueur et le moral des troupes.
Plus au nord, un très important corps de 150.000 comprenant presque 5.000 chars part de Ust'-Kut et se dirige vers Kirensk. Pour cela, la colonne suit la vallée de la Lena gelée sur les 350 kilomètres qui séparent les deux villes, toutefois le chemin est très dur. La neige s'empile par endroits à bien plus d'un mètre, les minuscules chemins de terres qui sont les seules routes de la région sont beaucoup trop étroits pour les tanks, qui s'enlisent régulièrement. Une panne arrête la colonne entière pour des heures, et il est souvent plus simple de pousser le véhicule de côté et d'espérer avoir l'occasion de le rechercher plus tard. Ça n'est que le 20 février que toute l'armée est arrivée à Kirensk, ville qui n'avait pas vu de soldat japonais.
Sur place, c'est un nouveau péril qui se profile: la petite cité de 6.000 habitants n'a pas assez de stocks ni de place pour les 150.000 soldats! beaucoup dorment dehors, sous la tente, par des températures tournant autour de -20°C! La nourriture est immédiatement rationnée et limitée à des portions minuscules, tandis que les généraux soviétiques s'alarment envoient des messages inquiets vers Irkutsk afin qu'on leur envoie des vivres rapidement, sans quoi ils seront obligés de faire marche arrière.
Pertes soviétiques:
12.000 hommes (froid, privations, maladies, frappes d'artillerie)
Pertes japonaises:
2.000 hommes (idem)
Transbaikalie - Front sud :
L'armée soviétique continue l'assaut sur la poche de résistance nippone au sud de Baïlalsk, envoyant vague d'infanterie sur vague d'infanterie contre les retranchements japonais. Les tanks et l'artillerie tentent également de déloger les troupes installées dans les collines, toutefois la neige et le couvert aidant, l'efficacité de cette attaque est médiocre, et en deux mois de bombardements, seul un millier de chasseurs alpins est mort, et les restants tiennent toujours la montagne.
Dans l'étroite plaine, la supériorité numérique soviétique, notamment en matière de chars, est bloquée par l'étroitesse des passages et le véritable mur de carcasses, de restes de maisons et d'arbres, et de glace qui s'est construit, derrière lequel les japonais se sont positionnés. Malgré des premiers succès dans le secteur près du lac, où des soviétiques passent par la surface glacée pour prendre les positions nippones à revers, les pertes sont rapidement effroyables sur le front, tandis que les japonais défendent fanatiquement chaque centimètre de terrain. Bientôt les corps humains s'ajoutent aux monticules et s'enfoncent dans les cratères d'artillerie, et on assiste à une vraie réédition de la bataille de Verdun, dans la neige, à laquelle les forces montées et blindées des deux camps payent un lourd tribut, placées dans une situation piège où leurs avantages sont réduits à néant. Le soutien aérien de l'aviation soviétique est décisif aux premiers succès soviétiques, qui font lentement reculer les japonais derrière une de leurs lignes de bunkers, malheureusement le changement de temps début février compromet cela. De plus, l'arrivée de 5.000 soldats d'infanterie sibérienne ainsi que de 10.000 miliciens mandchous achève de revigorer la défense japonaise, et une contre-attaque désespérée est en mesure de repousser l'armée rouge jusque dans les positions de la Saint-Sylvestre.
Bataille de Baykalsk - période janvier-février 1939
Pertes des alliés:
Japon: 9.000 soldats d'infanterie; 260 blindés; 32 automitrailleuses; 1.000 chasseurs alpins; 1.500 cavaliers
Mandchoukuo: 3.500 miliciens
Sibérie: 7.500 soldats d'infanterie; 2.300 cavaliers
L'armée alliée a atteint un point d'épuisement considérable. Les maladies, le froid, les combats intense, le bombardement continu font peser la menace d'une rupture! Le général Takashi Ishikari demande des instructions claires à Tokyo pour la suite des opérations!
Pertes du Komintern:
Union Soviétique: 19.800 soldats d'infanterie; 29.000 cavaliers; 1.500 blindés perdus, 100 endommagés (réparables).
200 blindés ont étés réparés depuis décembre.
L'armée soviétique a atteint un point d'épuisement considérable. Les maladies, le froid, les assauts répétés et la terreur des commissaires politiques ont atteint le point de rupture. Les désertions se multiplient et les hommes refusent par moment de grimper sur des piles de corps pour monter au combat. Les généraux soviétiques réclament des solutions afin de sortir de cette impasse en phase de tourner en immense boucherie!
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
La flotte nippone continue doucement mais sûrement le bombardement de Leningrad. Plusieurs usines d'armement sont désormais touchées, tandis que le croiseur Mihaïl Frunze est en partie endommagé par une bombe. La population civile de la ville commence sérieusement à s'inquiéter, le directeur local du PC réclame une protection aérienne.
Au nord, on signale la présence d'une importante escadre japonaise qui, après avoir traversé la Méditerrannée et l'océan atlantique nord-est sur les traces de la précédente et avoir refait le plein à Klaipeda en Lithuanie, s'est positionnée au nord de la Mer de Norvège afin d'araisonner les navires se dirigeant vers le port soviétique de Murmansk. Sous la pression des navires japonais, la plupart des transporteurs ont préféré se dérouter vers Narvik, Hambourg ou Göteborg, afin de chercher un autre moyen de transférer leurs marchandises vers l'URSS...
Dernière édition par Syllas le Mar 3 Juil - 1:37, édité 1 fois
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Mars-avril 1939
La fin de l'hiver se fait attendre, et le temps reste encore mauvais, quoique moins exécrable qu'en février, limitant mais n'interdisant pas l'usage de l'aviation. La fonte des neiges étant tardive, jusque fin avril les soldats se battent encore dans des congères de plusieurs mètres...
Mongolie:
L'importante colonne japonaise remontant depuis Bulgan oblique après Erdenet et se dirige vers le lac de Khovsgol. La mauvaise qualité des routes, la neige et le relief rendent la progression difficile, toutefois les forces impériales atteignent le lac début avril, et entreprennent de remonter vers le nord, sans rencontrer de résistance. Fin avril, elles sont dans la vallée de la rivièr Irkut, au niveau du village de Zaktoui, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest d'Irkutsk. Toutefois, les lignes de ravitaillement de cette armée sont très étirées...
Transbaikalie - Front nord :
L'importante force soviétique stationnée à Kirensk (150.000 hommes et 4.500 chars) entreprend de descendre vers le lac Baïkal à travers les minuscules routes enneigées de la campagne sibérienne. La ligne de ravitaillement soviétique est compromise dès la mi-mars, mais les ordres étant les ordres, ces troupes continuent de progresser. Vers le 20 avril, elles arrivent au contact des défenses japonaises au nord de la vallée de la T'ya, et engagent le combat. Leur colossale supériorité numérique leur permet de déborder les défenses nippones, éparpillées dans cette zone désolée, et de continuer leur progressivement vers le sud, de plus en plus lentement toutefois. Sur le chemin, ils tombent sur un corps d'une petite dizaine de milliers de cavaliers japonais. Ceux-ci les attaquent par surprise dans un défilé, mais la supériorité numérique des soviétiques, de même que l'épuisement des chevaux sont tels que l'attaque vire au massacre. Les deux camps sont saignés.
Les privations et la difficulté de la progression ont détruit 40 chars et ont tué 1750 hommes.
Les combats ont tué 6.600 soldats d'infanterie et détruit 17 chars chez les soviétiques. 7.900 cavaliers japonais sont morts. Les forces restantes se replient en catastrophe vers Severobaykalsk.
Pendant ce temps, les forces massées au bord du lac à l'ouest de la T'ya ont éclaté leurs camps et ont entrepris de bombarder avec plus de vigueur les japonais, qui répliquent sans faillir. Toutefois la logistique de ce corps d'armée reste médiocre, malgré les efforts importants déployés pour la réfection des routes, efforts difficiles dans la neige et probablement balayés par la boue qui la remplacera d'ici quelques semaines.
Pertes soviétiques (forces au bord du lac):
2.500 hommes (froid, privations, maladies, frappes d'artillerie)
Pertes japonaises:
1.200 hommes (idem)
Transbaikalie - Front sud :
La bataille dans le faubourg sud de Baikalsk, Zoltan, continue! Les soldats soviétiques repartent à l'assaut contre les positions des soldats japonais épuisés. Parmi les soviétiques, les cas de commissaires politiques tirant sur leurs propres hommes pour les "motiver" à monter au combat se multiplient. C'est l'infanterie qui est envoyée en première "nettoyer" le terrain, avant que les chars ne suivent. Toutefois la progression est très difficile, et les japonais se battent avec l'énergie du désespoir.
Le dix mars finalement, d'importants renforts arrivent de Sibérie occidentale: près de 400.000 hommes d'infanterie levée sur les bords de l'Oural se jettent dans le combat, soutenus par 2.000 chars neufs - auxquels se mêlent un certain nombre de chars Renault de fabrication indubitablement française - submergent les positions japonaises. La mitrailleuse joue férocement, et des milliers de soldats de l'armée rouge laissent leur vie sur les monticules de chars détruits et de neige compressée des japonais, toutefois, finalement, la ligne cède. En deux heures les forces japonaises sont en déroute; les chasseurs alpins, voyant le centre en fuite, abandonnent leurs positionnent et se retirent dans les montagnes, au sud, où les chars adverses ne peuvent les poursuivre. L'infanterie japonaise se replie en catastrophe vers Tankhoï puis Baboushkine, où 5.000 hommes frais en provenancce de Tokyo se trouvaient, en route pour le front.
Bataille de Baykalsk - période mars-avril 1939
Pertes des alliés:
Japon: 19.000 soldats d'infanterie; 130 blindés; 25 automitrailleuses; 2.000 chasseurs alpins; 4.000 cavaliers
Mandchoukuo: 6.500 miliciens (cesse d'exister en tant que force opérative)
Sibérie: 18.000 soldats d'infanterie; 1.200 cavaliers
La majorité des troupes engagées ont étés perdues! Les troupes restantes sont épuisées, comprennent de nombreux blessés, et leur moral est très bas!
Pertes du Komintern:
Union Soviétique: 49.000 soldats d'infanterie; 20.000 cavaliers; 1.100 blindés perdus, 160 endommagés (réparables).
100 blindés ont étés réparés depuis févriers.
Dans les airs, les japonais continuent de tenter des frappes sur les centres de communication sur l'arrière soviétique, toutefois les patrouilles régulières des chasseurs de l'armée rouge parviennent à déjouer la majorité des tentatives; Une trentaine d'appareils japonais (en majorité des chasseurs et chasseurs d'escorte) sont abattus avant que les généraux japonais ordonnent un retrait tactique afin de protéger l'espace aérien des territoires sous contrôle nippon.
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
La flotte impériale continue ses frappes aéronavales sur les centres industriels de la région de Leningrad, endommageant le haut-fourneau de l'usine sidérurgie "Mikhaïl Kalinine" ainsi que plusieurs hangars adjacents à l'usine n°248 "l'Internationale". Toutefois, vers le 10 mars, 800 appareils de l'aviation de chasse arrivent en renfort de Sibérie, et disputent le contrôle du ciel aux japonais. Après plusieurs jours de combats impitoyables au dessus de Leningrad, les japonais sont battus et se retirent. Une bonne partie des avions restant sont endommagés, et il faudra du temps pour que les porte-avions nippons récupèrent toute leur capacité de frappe.
Au nord, d'autres unités opèrent toujours une interdiction navale au large de Murmansk.
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Mai-juin 1939
Avec le printemps et le début de l'été, la fonte des neiges fait débuter la saison des boues. Les cours d'eaux deviennent des torrents, les routes deviennent peu praticables, et la glace du Baïkal se morcèle et fond. Les cieux, dégagés, permettent de confortables manoeuvres aériennes.
En parallèle, d'importants travaux sont fait des deux côtés. La section du transsibérien entre Krasnojarsk et Irkutsk est enfin réparée entièrement, permettant le retour d'une forte cadence de transport, tandis que les japonais agrandissent les routes et les chemins de fer dans la région de Primorsk.
Mongolie:
La colonne qui s'était frayé un chemin vers le nord-ouest et Irkutsk fait brusquement volte-face avant que les soviétiques ne l'atteignent, et se retire vers Bulgan, où elle arrive au 15 juin. Elle y établit des fortifications rudimentaires et occupe les précédentes.
Pendant ce temps, les forces stationnées à Bulgan se regroupent et se retirent vers le sud-est à Ulam-Bator. Les forces mongoles et alliées observent depuis une distance sûre ces redéploiements.
Transbaikalie - Front nord :
Les forfces japonaises abandonnent subitement la position au bord de la rivière T'ya pour se retirer sur une trentaine de kilomètres vers Nizhniangarsk, où ils rétablissent un périmètre défensif, tandis qu'une partie des forces surnuméraires sont redéployées ailleurs.
Toutefois l'importante force arrivant de Kirensk au nord parvient après un mois et demi de marche pénible dans les marais de la T'ya à tombe sur le flanc japonais et à leur infliger de graves dégats. Le gros des troupes campées jusqu'alors sur les bords du baïkal passe alors la T'ya qui n'est plus gardée, traverse la faible distance entre Severobaykalsk et Nizhniangarsk, et s'ajoute à l'assaut. Après quelques heures de combat les forces japonaises ploient et finissent par succomber la supériorité numérique écrasante des soviétiques. Le commandant nippon ordonne une retraite tactique vers Kitchera, puis Noviy Ouoyan dans la vallée de la Dikyi. De lourdes pertes sont encore subies en chemin. Le corps d'armée Dai 2 Homengun a alors presque cessé d'exister le colonel Hoshistu Menbaira demande l'évacuation la plus rapide possible.
Pertes soviétiques:
16.000 hommes (infanterie)
1.000 hommes (90 tanks)
3.000 hommes (cavalerie)
Pertes japonaises:
3.800 hommes (infanterie)
1.500 hommes (cavalerie)
1.900 tankistes (171 tanks, 3,8 unités)
1.200 équipages d'automitrailleuses (103 automitrailleuses, ~2 unités)
Transbaikalie - Front sud :
Sans attendre l'attaque soviétique, les forces nippones évacuent Babushkine et se retirent par-delà les montagnes vers Ulan-Ude, où elles reprennent place dans leur ancien périmètre défensif; Les soviétiques avancent rapidement, et se portent au contact des troupes impériales début juin. face aux presque 500.000 soldats soviétiques, l'armée japonaise préfère battre en retraitre sans combattre. L'arsenal, les défenses et la gare de Ulan-Ude sont dynamitées, et les japonais s'installent à Sosnovo Ozerskoe, à mi-chemin de Tchita. Fin juin, les soviétiques sont à Popertchnoe, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du camp japonais.
Pendant ce temps, 32.000 hommes arrivent de Moscou à Irkutsk, et se tiennent prêts, en l'attente d'ordres.
Pertes: négligeables
On signale toutefois sur les deux fronts l'action de petits commandos spéciaux japonais. Ceux-ci se terrent dans les forêts et ruines, et surgissent brutalement pour tirer avec des armes de précision sur les commissaires politiques et officiers soviétiques. D'autres unités au contraire sont dotées de lance-flammes qui sèment la panique chez les paysans soviétiques embrigadés et n'ayant jamais rien vu de tel. cela affaiblit considérablement le moral des troupes.
Des avions rapides larguent également des tracs appelant à se soulever contre les chaînes du communisme et à rejoindre l'armée sibérienne nationaliste, afin d'y profiter de la liberté et d'une ration correcte. Plus de 3.000 soldats désertent et rejoignent les troupes sibériennes à Tchita, où 2.000 nouveaux soldats d'infanterie sibérienne viennent juste d'être formés.
5 de ces chasseurs nippons sont abattus, contre 4 chasseurs soviétiques.
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
La flotte japonaise en Baltique se retire à Klaipeda, dans les eaux territoriales lithuaniennes. Les soviétiques attaquent en partie avant le déploiement, et endommagent un des portes-avions ainsi qu'un croiseur léger, mais c'est tout avant qu'ils ne soient hors d'atteinte.
En mer de Norvège et de Barents, le blocus se poursuit.
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Juillet-août 1939
Mongolie:
Une importante colonne soviétique de 50.000 hommes descend vers Ulam-Bator, et, ignorant la garnison placée à Bulgan, avance depuis le nord vers la capitale mongole. En parallèle, les restes de l'armée mongole, des forces touvanes et des mercenaires du turkestan remontent depuis la steppe par le sud. La jonction s'opère mi-août.
Les 10.000 soldats japonais de la garnison d'Ulam Bator sont solidement retranchés et correctement approvisionnés, mais, confiants en leur supériorité numérique, les soviétiques passent à l'attaque. Les premières phases sont un succès et les rideaux d'unités blindées déployés par les japonais sont repoussés, toutefois les forces soviétiques au nord sont subitement prises à revers le 23 août par l'armée japonaise de Bulgan tout entière qui, ses voies de retraite menaçant d'être coupées, a quitté la ville en faisant sauter l'essentiel des installations, et pris les soviétiques par l'arrière. C'est une puissance colonne largement motorisée de 10.000 japonais qui prend les soviétiques dans le dos, et cause de nombreuses pertes aux soviétiques. La supériorité numérique des soviétiques les empêche de perdre réellement la bataille, mais, face au choc, l'armée de Bulgan (Dai 4 Homengun) a le temps de s'engouffrer dans la brèche et de renforcer la garnison d'Ulam-Bator, la faisant passer à 20.000 hommes. L'approvisionnement aérien parvient à faire tenir la ville désormais assiégée. Les généraux soviétiques préfèrent surseoir l'assaut en l'attente de nouveaux ordres.
Transbaikalie - Front nord :
Le Dai 2 Homengun, poursuivit par les soviétiques, se disloque largement. L'interdiction aérienne soviétique empêche tout secours par les airs. Les rares survivants qui parviennent à rejoindre les postes japonais au sud et à l'est se sont cachés dans la forêt.
Pertes: Dai 2 Homengun entier (pertes + captifs)
Transbaikalie - Front sud :
Le corps japonais auparavant stationné à Ulan-Ude et retiré à Sosnovo Ozerskoe recommence à se retirer en bon ordre le long du transibérien face à l'avancée des 450.000 soldats soviétiques, faisant systématiquement sauter derrière lui les voies. L'approvisionnement soviétique est certes chiche mais pour l'instant suffisant, aussi à la fin juillet les japonais doivent quitter Tchita. Là, les japonais dynamitent impitoyablement toutes les infrastructures utiles, et quitte la ville par le dernier train. Derrière eux, ils laissent une moisson de tireurs d'élites chargés d'éliminer les commissaires politiques. La présence de nombreux éclaireurs soviétiques évite de nombreux "accidents", mais le moral n'est pas très bon malgré tout. Les désertions au profit des forces sibériennes ont toutefois cessé, celles-ci se retirant en permanence avec les japonais vers l'est.
Fin août, l'armée impériale stationne le long du transsibérien, au nord-est de Nertchinsk près du village de Tchernitchevsk, tandis que les forces russes sont massées au sud-ouest de la ville, près de Chilka.
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
En mer de Barents, des patrouilles de bombardiers soviétiques puissamment escortés chassent les navires japonais loin des côtes. Un destroyer japonais est gravement endommagé par une bombe et doit se retirer de tout urgence vers le sud, à la recherche d'un port où effectuer des réparations. Le reste des navires se redéploie ne mer du nord, hors des portées des soviétiques. Le blocus en est légèrement moins efficace, mais toujours redoutable malgré tout.
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Septembre-octobre 1939
L'automne s'installe en Sibérie, et les nuits se font froides. Les combattants se préparent, résignés, à leur troisième hiver sibérien...
Carte
Mongolie:
Les soviétiques pressent le siège d'Ulam-Bator, et opèrent en plus une forte interdiction aérienne qui empêche tout ravitaillement par les airs. Deux transporteurs aériens japonais sont abattus avant que les généraux nippons n'abandonnent cette manœuvre. Dès la mi-septembre, le commandant japonais de la place comprend que toute résistance supplémentaire serait sans issue, et tente une action désespérée: une percée vers l'est.
Une vaste tête mécanisée est suivie et flanquée par l'infanterie. C'est une sortie sanglante et impitoyable, les soviétiques opposant vagues sur vagues de soldats. Finalement, une percée est réussie, et les troupes les plus rapides parviennent à s'échapper vers Onduran, où elles arrivent fin octobre. Toutefois, l'essentiel de l'infanterie est rattrapé et massacré par les soviétiques avant de passer le col Tsenhermandal. Durant la percée, les premières lignes soviétiques ont étés particulièrement touchées par la férocité désespérée des asiatiques.
Siège de Ulam-Bator (juillet-septembre 1939)
Pertes japonaises:
7.500 chasseurs alpins (7,5 régiments / 8 engagés)
790 cavaliers (0,79 régiments / 2 engagés)
3,5 régiments d'automitrailleuses sur 8 engagés
4 régiments de blindés sur 12 engagés
[i]Pertes soviétiques:[/b]
3.500 miliciens (3,5 régiments / 5 engagés)
9.000 soldats d'infanterie (9 régiments / 44 engagés)
4 régiments de blindés sur les 24 engagés
Transbaikalie - Front nord :
Les forces soviétiques au nord s'avancent à présent à travers les régions sauvages de Iakoutie. La progression est lente dans des zones montagneuses quasi-totalement dépourvues de routes, et fin octobre l'armée rouge n'est arrivée que dans les cruelles montagnes déjà enneigées entre Tchara et Kabakan, après avoir passé les terribles sables de Tchara. Les généraux soviétiques estimes qu'il faudra encore au moins deux mois avant d'atteindre le poste japonais le plus proche à Neryungri.
Cela cause de nombreuses pertes et désertions. Les blindés notamment sont souvent incapables d'avancer sur ces terrains et doivent être abandonnés. Ce sont les cavaliers qui clairement s'en sortent le mieux dans ces conditions effroyables. Quant à la massive aviation affectée à ce corps d'armée par la STAVKA, elle reste à Irkutsk: il n'y a pas d'aérodromes dans cette région. Pas de stocks d'essence. Pas assez de maisons et casernes pour les soldats. Pas de routes. Rien.
Pertes soviétiques:
550 blindés
3.800 soldats d'infanterie
550 cavaliers
Transbaikalie - Front sud :
Le corps d'armée japonais se replie rapidement le long de la voie de Transsibérien en la faisant sauter au passage. Les campagnes se vident également comme les japonais pratiquent la terre brûlée... les généraux soviétiques s'inquiètent des implications que cela aura pour leur armée lorsque l'hiver sera installé. Une poussée rapide des blindés soviétiques accroche brièvement les nippons près de Ust-Karsk, mais ceux-ci parviennent à se libérer avec des pertes minimales, et profitent de leur maîtrise du transsibérien pour accélérer leur retraite. Fin octobre, ils sont à Never, non loin du fleuve Amour, au nord de la frontière Mandchoue. Les soviets stationnent à ce moment là à Amazar, 100km plus à l'ouest, leur avancée ralentie par la lenteur de la construction et réparation des transports encore insuffisants.
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
Peu de changements en Europe.
Asie centrale:
La troupe de rebelles kirghizes et ouzbeks grandit. On dit désormais que dans toute la vallée de la Fergana les commissaires politiques et représentants du parti seraient massacrés, tandis que le soulèvement gagne au sud Stalinabad, au Tadjikistan. Les combats se déroulent dans les rues de la ville, et finalement, les rebelles sont tenus en échec. Mais rien n'est moins sûr à terme, la foule demeurant haineuse.
Au nord, l'armée rebelle a désormais une force de 30.000 miliciens et de 1.000 cavaliers de la steppe, et marche sur Samarkande. Là, le parti a levé d'urgence une milice de russophones d'environ 5.000 hommes, qui se sont repliés sur les anciennes murailles de la cité marchande. Fin octobre, les rebelles arrivent en vue de la ville. Depuis les murailles, il est aisé de voir, se balançant dans la foule, au bout d'une pique, la tête du secrétaire du PCUS de Koand...
Déjà, la rumeur court que dans le nord une vaste horde soviétique se dirigerait vers l'Asie centrale.
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
Novembre-décembre 1939
C'est de nouveau l'hiver sibérien qui passe au-dessus du pays. Le vent glacial et les bourrasques de neige dès les premiers jours de novembre ralentissent considérablement les opérations, à terre et dans l'air. Certains soldats commencent également à sérieusement fatiguer dans les deux camps, comptant avec résignation leurs hivers de combat.
Front au début des opérations:
Carte
Mongolie:
En Mongolie, les japonais continuent de se retirer. Ils abandonnent Onduran en proie aux flammes, et se retirent vers la capitale du Mengjiang, à Choïbalsan, devant laquelle les armées soviétiques arrivent mi-décembre. L'avancée dans la steppe glacée est pénible mais rapide. Finalement, le commandant japonais choisit d'incendier Choïbalsan et de repasser al frontière mandchoue. Elle se stationne à Barag Zuoqi.
Transbaikalie - Front nord :
Le corps d'armée soviétique progressant par le nord se morcèle en une multitude de colonnes, permettant de couvrir une plus grande superficie, de trouver de meilleures routes, et surtout de ne pas s'entasser en un seul endroit. Toutefois l'hiver est terrible dans les montagnes de Iakoutie et de Daurie. La progression avec deux mètres de neige par endroits et un froid polaire à -30°C est quasi-impossible. Après deux mois, les forces soviétiques se trainent toujours à 150 kilomètres à l'ouest de Tynda, perdus dans la taïga... La rumeur selon laquelle seuls 50% des chargements d'approvisionnement parviendraient jusqu'aux troupes enfle, et de nombreux soldats ont perdu espoir de sortir un jour vivant de cet enfer. Beaucoup tombent en chemin, peu se relèvent...
Pertes soviétiques:
810 blindés
8.000 soldats d'infanterie
750 cavaliers
Transbaikalie - Front sud :
Changement de tactique des japonais sur le front central! Alors que les soviets progressent vers l'est et atteignent mi-décembre les environs de Never, c'est toute l'armée impériale qui, après des mois de repos et de préparation sur l'arrière, repasse à l'offensive le jour de noël! Plus 130.000 soldats d'infanterie alpine nippons et 8.000 réguliers sibériens, 1.500 blindés et 20.000 cavaliers passent à l'attaque. Le choc à lieu à Skovorodino, sur les rives de la Grande Never gelée, face à l'immense colonne soviétique avançant frontalement et en ligne. Celle-ci se compose de près de 390.000 soldats d'infanterie, 8.000 miliciens, 5.400 blindés, 1.750 automitrailleuses et 17.500 cavaliers, couverts par plus de 700 chasseurs et 5.250 bombardiers.
Les japonais ont disposés leurs troupes mécanisées en première ligne, afin de creuser de profondes percées dans les colonnes adverses, rapidement suivies par des troupes hivernales vétéranes qui sécurisent les positions et massacrent les soldats soviétiques, épuisés par les 2.000 kilomètres de marche effectués depuis l'été. Durant les trois premiers jours de la bataille, la colonne soviétique, s'étirant sur plus de quinze kilomètres, s'effondre, d'autant plus que l'aviation, dépendant d'un minuscule aérodrome plus à l'ouest, n'est en mesure que d'envoyer une trentaine d'appareils en soutien. Toutefois, au quatrième jour, le commandement, stationné à Madalan, plus à l'ouest, parvient à faire cesser l'hémorragie et ordonne la retraite générale des troupes vers cette bourgade, située à une vingtaine de kilomètres du lieu de la sanglante bataille. Les bombardiers, arrivés (en partie, en raison des conditions météo et du manque de place sur les pistes) depuis la piste de Tchita, à presque 1.000 kilomètres au sud-ouest, écrasent les nippons sous un tapis de bombes et mettent un terme à l'attaque, causant également les principales pertes de la bataille dans leur camp.
La horde soviétique se regroupe plus ou moins bien. A la Saint-Sylvestre vient l'heure du bilan, et il n'est pas brillant. Les pertes de l'armée rouge sont graves, mais toutefois la principale menace provient du manque critique de nourriture. La construction de route est quasiment arrêtée en hiver, le permafrost partiel rendant le sol dur comme du granit, tandis que les camions et voitures à cheval n'apportent qu'une fraction des réserves nécessaires... Les généraux tirent la sonnette d'alarme!
Bataille de Skovorodino (décembre 1939):
Pertes japonaises et sibériennes:
16.000 chasseurs alpins
2.800 soldats d'infanterie sibérienne
250 blindés
7.000 cavaliers
Pertes soviétiques:
63.000 soldats d'infanterie
7.500 miliciens
900 blindés
8.000 cavaliers
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
Peu de changements en Europe.
Asie centrale:
La ville de Samarkande est prise et passée à sac en novembre, les membres du PC sont massacrés et les rebelles comptent tout juste 450 pertes, la majorité des miliciens ayant fuit. Une attaque d'une vingtaine de bombardiers soviétiques sur la ville cause surtout des pertes civiles, et enrage davantage encore la population, qui rejoint en masse la cause rebelle. Désormais, c'est presque tout le sud-Turkestan qui gronde! Un peu partout les hommes prennent les armes, montant dans la montagne...
Lorsque les premières unités de l'armée soviétique arrive fin décembre à Alma-Ata, au nord-est de Samarkande, le gros des forces rebelles a continué sa route vers Boukhara, où le gouverneur, alarmé, a rassemblé tout juste 4.000 hommes. Dans la vallée du Ferghana, les rebelles remontent de Kokand vers Tashkent...
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
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Janvier-février 1940
L'hiver continue en Sibérie, glacial et mortel. Les soldats tombent par milliers, victimes du froid, tandis que la première vraie tempête de la saison se déchaîne, interdisant le ciel pour plusieurs mois.
Mandchourie:
L'armée japonaise de Mongolie quitte la petite ville de Barag Zuoqi, et se dirige vers l'est et l'importante ville stratégique de Hailar, où elle est renforcée par un contingent de 5.000 soldats réguliers et 8.000 miliciens mandchous tout juste arrivés de Harbin, au sud.
Fin février, l'armée soviétique se présente devant la cité, et entreprend l'assaut. Le premier choc, face aux défenses adverses et à la neige, cause de graves pertes chez les soviétiques, toutefois les trupes mandchoues perdent vite pied, et le corps d'armée régulier japonais connait de graves pertes. Le mauvais temps cloue les avions russes à terre pendant les derniers jours de la bataille, aussi les japonais sont ils en mesure de se retirer plus ou moins correctement vers Tsitsihar, avec de lourdes pertes.
Au sud, à Harbin, Xining et Chengde, Rehe, on parle d'agitations nerveuses dans les villes et dans l'armée mandchoue, d'autant plus que selon des rumeurs constantes l'empereur Puyi aurait bientôt à abdiquer...
Pertes soviétiques:
16.000 hommes (infanterie)
1.200 hommes (milice)
1.200 hommes (120 tanks)
Pertes japonaises:
3.100 hommes (chasseurs alpins)
1.350 hommes (cavalerie)
1.400 tankistes (131 tanks, 2,9 unités)
1.100 équipages d'automitrailleuses (98 automitrailleuses, ~2 unités)
Transbaikalie - Front nord :
Suite aux appel désespérés des commandants soviétiques, l'armée du front nord commence une lente et pénible route vers le sud à travers les montagnes enneigées de Sibérie, afin d'éviter la mort blanche qui semblait leur tendre les bras... Mais beaucoup n'arriveront jamais à destination. Bien plus que les japonais, l'ennemi est le froid terrifiant, ennemi qu'il est impossible de chasser. Le manque de nourriture et le froid fauchent par milliers les soldats et les chevaux, tandis que l'absence d'essence oblige à abandonner des centaines de blindés dans la neige. Fin février, l'armée est encore à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Skovorodino et de la voie de l'ancien transsibérien, près du village de Murtigit.
Pertes soviétiques:
990 blindés
11.000 soldats d'infanterie
950 cavaliers
Transbaikalie - Front sud :
Sur le front sud, les soviétiques repassent à l'attaque sur Skovorodino sans même prendre un peu de répit. Plus de 4.500 blindés foncent sur l'ennemi sur les rives de la Grande Never, toutefois les japonais ont eu le temps de se fortifier afin de se préparer au choc. Leur principale faiblesse est sans doute la rupture de stock d'essence; seule une fraction de leurs tanks parvient à fonctionner avec du carburant importé d'urgence de Mandchourie! Ce que la contre-attaque nippone ne parvient pas à faire toutefois, ce sont les éléments qui l'assurent. La première semaine de bombardements plus ou moins intensifs des soviétiques (ceux-ci n'ayant pas d'aéroports suffisamment grands dans la région pour utiliser plus qu'une infime fraction de leur immense flotte aérienne!) est interrompue par le mauvais temps, tandis que de nombreux blindés de l'armée rouges passent sur la Never gelée... qui est aussitôt bombardée par les canons japonais, faisant éclater la glace. Des dizaines de tanks se transforment en sarcophages glacés tandis qu'ils coulent au fond de la rivière... Les épaisses forêts bloquent le reste de la charge, et le combat dégénère en une série d'escarmouches sanglantes tandis que la cavalerie, les automitrailleuses, et le gros de l'infanterie soviétique passent à l'assaut également. La résistance des troupes alpins japonaise et des chasseurs sibériens dans cet environnement est tout bonnement incroyable, et les généraux soviétiques pensent que leur fin est arrivée lorsque le 16 décembre la rumeur se répand parmi les soldats que les lignes de ravitaillement sont totalement coupées. Un vent de panique souffle sur l'armée, et tout d'un coup plusieurs milliers d'hommes se retournent et s'enfuient, piétinant leurs commissaires politiques impuissants face à cette marée humaine!
Malgré tout, la supériorité numérique de presque 4 contre 1 finit par réussir à faire son effet. Fin février, face à cet attaque tout bonnement massive, les forces nippones commencent lentement à reculer... les généraux télégraphient à Tokyo, demandant de nouvelles instructions.
Côté soviétique, la situation n'est pas brillante non plus. Les commandants n'en disent rien, mais ils n'ont plus que deux semaines de stocks! Les travaux de routes et chemins de fer avancent avec une lenteur extrême à cause des terribles conditions climatiques...
Deuxième bataille de Skovorodino (janvier-février 1940):
Pertes japonaises et sibériennes:
18.000 chasseurs alpins
1.400 soldats d'infanterie sibérienne
370 blindés
4.400 cavaliers
Pertes soviétiques:
49.000 soldats d'infanterie
500 miliciens
950 blindés
7.400 cavaliers
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
La flotte japonaise, dont les stocks de mazout sont en baisse constante, se replie entièrement vers les ports de la région. Celle de Baltique trouve refuge dans la base navale de Klaipeda, en Lithuanie. Celle en mer de Barents et de Norvège peut brièvement accorder à Bergen, en Norvège, le temps de refaire ses stocks, avant de repartir vers le sud. Fin février, elle accoste à El Ferrol, où le général Franco accepte de lui permettre de refaire le plein une fois...
Asie centrale:
désormais c'est le gros des 45.000 hommes envoyés gérer la situation qui est arrivé à Alma-Ata, au kazakhstan, et descend vers le sud afin d'aller lutter contre les rebelles. Sur le chemin, ils laissent un tracé dévastateur, sans prisonniers, massacrant tout les rebelles se présentant. Ils atteignent Frunze mi-janvier, et prennent ensuite la route du désert vers l'ouest et Taraz, qu'ils atteignent début février. Leur arrivée est annoncée par des bombardiers qui écrasent le pays sous des tapis de bombes. Des milliers d'hommes et de femmes, rebelles ou pas, meurent dans ces cruelles attaques. Rapidement, dans toute les mosquées au sud du Syr-Daria, on prêche le Djihad contre l'Etat satanique! Lorsque les nouvelles des bombardements atteignent Stalinabad et Ashkabat, les populations locales s'y soulèvent également! Le président communiste de la république socialiste soviétique du Turkmenistan est égorgé et pendu aux murailles de la ville, tandis que le drapeau vert à lune jaune de l'islam est hissé au dessus de la cité! Les ulémas de la région appellent à l'aide le Shah d'Afghanistan, leur coreligionnaire! Le Tadjikistan tout entier entre en révolte, les hommes descendants des villages de montagne avec leurs vieux fusils datant de la conquête russe au siècle dernier, tandis que dans la vallée du Ferghana une féroce poursuite des communistes est organisée.
Le gros des forces rebelles s'est lui dirigé en deux vagues vers Boukhara, qui tombe fin janvier, et Tashkent, qui est pris mi-février. Toutefois, dans les derniers jours de février, l'armée soviétique arrive devant la ville. Des combats de rue féroces s'ensuivent entre miliciens ouzbeks et réguliers soviétiques, mais finalement la discipline l'emporte sur le fanatisme, et les rebelles fuient vers le sud et vers Kokand. Toutefois, ça n'est qu'un îlot de contrôle de l'armée rouge: partout dans les montagnes et dans les villages, la haine, le fusil et le sabre couvent...
Pacification du Turkestan soviétique (janvier-février 1940):
Pertes soviétiques:
755 soldats (infanterie)
2 tanks (10 tankistes)
Pertes rebelles:
3.000 miliciens (milice)
Janvier-février 1940
L'hiver continue en Sibérie, glacial et mortel. Les soldats tombent par milliers, victimes du froid, tandis que la première vraie tempête de la saison se déchaîne, interdisant le ciel pour plusieurs mois.
Mandchourie:
L'armée japonaise de Mongolie quitte la petite ville de Barag Zuoqi, et se dirige vers l'est et l'importante ville stratégique de Hailar, où elle est renforcée par un contingent de 5.000 soldats réguliers et 8.000 miliciens mandchous tout juste arrivés de Harbin, au sud.
Fin février, l'armée soviétique se présente devant la cité, et entreprend l'assaut. Le premier choc, face aux défenses adverses et à la neige, cause de graves pertes chez les soviétiques, toutefois les trupes mandchoues perdent vite pied, et le corps d'armée régulier japonais connait de graves pertes. Le mauvais temps cloue les avions russes à terre pendant les derniers jours de la bataille, aussi les japonais sont ils en mesure de se retirer plus ou moins correctement vers Tsitsihar, avec de lourdes pertes.
Au sud, à Harbin, Xining et Chengde, Rehe, on parle d'agitations nerveuses dans les villes et dans l'armée mandchoue, d'autant plus que selon des rumeurs constantes l'empereur Puyi aurait bientôt à abdiquer...
Pertes soviétiques:
16.000 hommes (infanterie)
1.200 hommes (milice)
1.200 hommes (120 tanks)
Pertes japonaises:
3.100 hommes (chasseurs alpins)
1.350 hommes (cavalerie)
1.400 tankistes (131 tanks, 2,9 unités)
1.100 équipages d'automitrailleuses (98 automitrailleuses, ~2 unités)
Transbaikalie - Front nord :
Suite aux appel désespérés des commandants soviétiques, l'armée du front nord commence une lente et pénible route vers le sud à travers les montagnes enneigées de Sibérie, afin d'éviter la mort blanche qui semblait leur tendre les bras... Mais beaucoup n'arriveront jamais à destination. Bien plus que les japonais, l'ennemi est le froid terrifiant, ennemi qu'il est impossible de chasser. Le manque de nourriture et le froid fauchent par milliers les soldats et les chevaux, tandis que l'absence d'essence oblige à abandonner des centaines de blindés dans la neige. Fin février, l'armée est encore à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Skovorodino et de la voie de l'ancien transsibérien, près du village de Murtigit.
Pertes soviétiques:
990 blindés
11.000 soldats d'infanterie
950 cavaliers
Transbaikalie - Front sud :
Sur le front sud, les soviétiques repassent à l'attaque sur Skovorodino sans même prendre un peu de répit. Plus de 4.500 blindés foncent sur l'ennemi sur les rives de la Grande Never, toutefois les japonais ont eu le temps de se fortifier afin de se préparer au choc. Leur principale faiblesse est sans doute la rupture de stock d'essence; seule une fraction de leurs tanks parvient à fonctionner avec du carburant importé d'urgence de Mandchourie! Ce que la contre-attaque nippone ne parvient pas à faire toutefois, ce sont les éléments qui l'assurent. La première semaine de bombardements plus ou moins intensifs des soviétiques (ceux-ci n'ayant pas d'aéroports suffisamment grands dans la région pour utiliser plus qu'une infime fraction de leur immense flotte aérienne!) est interrompue par le mauvais temps, tandis que de nombreux blindés de l'armée rouges passent sur la Never gelée... qui est aussitôt bombardée par les canons japonais, faisant éclater la glace. Des dizaines de tanks se transforment en sarcophages glacés tandis qu'ils coulent au fond de la rivière... Les épaisses forêts bloquent le reste de la charge, et le combat dégénère en une série d'escarmouches sanglantes tandis que la cavalerie, les automitrailleuses, et le gros de l'infanterie soviétique passent à l'assaut également. La résistance des troupes alpins japonaise et des chasseurs sibériens dans cet environnement est tout bonnement incroyable, et les généraux soviétiques pensent que leur fin est arrivée lorsque le 16 décembre la rumeur se répand parmi les soldats que les lignes de ravitaillement sont totalement coupées. Un vent de panique souffle sur l'armée, et tout d'un coup plusieurs milliers d'hommes se retournent et s'enfuient, piétinant leurs commissaires politiques impuissants face à cette marée humaine!
Malgré tout, la supériorité numérique de presque 4 contre 1 finit par réussir à faire son effet. Fin février, face à cet attaque tout bonnement massive, les forces nippones commencent lentement à reculer... les généraux télégraphient à Tokyo, demandant de nouvelles instructions.
Côté soviétique, la situation n'est pas brillante non plus. Les commandants n'en disent rien, mais ils n'ont plus que deux semaines de stocks! Les travaux de routes et chemins de fer avancent avec une lenteur extrême à cause des terribles conditions climatiques...
Deuxième bataille de Skovorodino (janvier-février 1940):
Pertes japonaises et sibériennes:
18.000 chasseurs alpins
1.400 soldats d'infanterie sibérienne
370 blindés
4.400 cavaliers
Pertes soviétiques:
49.000 soldats d'infanterie
500 miliciens
950 blindés
7.400 cavaliers
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
La flotte japonaise, dont les stocks de mazout sont en baisse constante, se replie entièrement vers les ports de la région. Celle de Baltique trouve refuge dans la base navale de Klaipeda, en Lithuanie. Celle en mer de Barents et de Norvège peut brièvement accorder à Bergen, en Norvège, le temps de refaire ses stocks, avant de repartir vers le sud. Fin février, elle accoste à El Ferrol, où le général Franco accepte de lui permettre de refaire le plein une fois...
Asie centrale:
désormais c'est le gros des 45.000 hommes envoyés gérer la situation qui est arrivé à Alma-Ata, au kazakhstan, et descend vers le sud afin d'aller lutter contre les rebelles. Sur le chemin, ils laissent un tracé dévastateur, sans prisonniers, massacrant tout les rebelles se présentant. Ils atteignent Frunze mi-janvier, et prennent ensuite la route du désert vers l'ouest et Taraz, qu'ils atteignent début février. Leur arrivée est annoncée par des bombardiers qui écrasent le pays sous des tapis de bombes. Des milliers d'hommes et de femmes, rebelles ou pas, meurent dans ces cruelles attaques. Rapidement, dans toute les mosquées au sud du Syr-Daria, on prêche le Djihad contre l'Etat satanique! Lorsque les nouvelles des bombardements atteignent Stalinabad et Ashkabat, les populations locales s'y soulèvent également! Le président communiste de la république socialiste soviétique du Turkmenistan est égorgé et pendu aux murailles de la ville, tandis que le drapeau vert à lune jaune de l'islam est hissé au dessus de la cité! Les ulémas de la région appellent à l'aide le Shah d'Afghanistan, leur coreligionnaire! Le Tadjikistan tout entier entre en révolte, les hommes descendants des villages de montagne avec leurs vieux fusils datant de la conquête russe au siècle dernier, tandis que dans la vallée du Ferghana une féroce poursuite des communistes est organisée.
Le gros des forces rebelles s'est lui dirigé en deux vagues vers Boukhara, qui tombe fin janvier, et Tashkent, qui est pris mi-février. Toutefois, dans les derniers jours de février, l'armée soviétique arrive devant la ville. Des combats de rue féroces s'ensuivent entre miliciens ouzbeks et réguliers soviétiques, mais finalement la discipline l'emporte sur le fanatisme, et les rebelles fuient vers le sud et vers Kokand. Toutefois, ça n'est qu'un îlot de contrôle de l'armée rouge: partout dans les montagnes et dans les villages, la haine, le fusil et le sabre couvent...
Pacification du Turkestan soviétique (janvier-février 1940):
Pertes soviétiques:
755 soldats (infanterie)
2 tanks (10 tankistes)
Pertes rebelles:
3.000 miliciens (milice)
Re: Guerre nippo-soviétique (1937-1940)
]
mars-avril 1940 1940
L'hiver se termine lentement en Sibérie, tandis que les neiges fondent lentement, laissant place à des torrents de boue qui immobilisent les véhicules et forcent les soldats à avancer péniblement...
Mandchourie:
Entre Hailar et Tsitsihar, il y a plus de six cent kilomètres de mauvaises routes enneigées et boueuses. De nombreux japonais comme soviétiques y laissent leur vie dans une progression difficile vers le sud-est de la Mandchourie. Quelque escarmouches et l'épuisement font le plus de mal aux soldats.
A la fin du mois d'avril, les premiers alliés arrivent à Tsitsihar, tandis que les soviétiques suivent 50km au nord-ouest, stationnant à Tchalantoun. C'est alors que la nouvelle du coup de Xiking atteint la ville...
Pertes soviétiques:
500 hommes (infanterie)
100 hommes (7 tanks)
Pertes japonaises:
300 hommes (chasseurs alpins)
150 hommes (cavalerie)
100 tankistes (7 tanks)
50 équipages d'automitrailleuses (5 automitrailleuses)
Transbaikalie - Front nord :
Epuisé, le corps d'armée nord atteint enfin la frontière mandchoue, un peu à l'ouest du gros de l'armée. Il établit là un campement, afin de permettre aux troupes de se reposer. Sur les hommes arrivant du nord, près de 50% sont blessés à un degré hautement incapacitant, 40% des machines sont impropres au combat
Pertes soviétiques:
250 blindés
7.000 soldats d'infanterie
350 cavaliers
Il n'y a plus de front nord. Ces troupes sont situées à proximité du front sud. Elles sont épuisées et impropres au combat pour 3 mois.
Transbaikalie - Front sud :
La situation en matière de vivre s'améliore légèrement, comme le dégel facilite les travaux sur les lignes d'approvisionnement, et que l'installation massive d'aérodromes de fortune permet à l'immense flotte de bombardiers soviétiques d'être réutilisée pour le transport de vivres. Le pire de la crise semble évité, toutefois la situation demeure proche des niveaux critiques, et la moindre pénurie de plus de quelques jours pourraient avoir des conséquences désastreuses...
Malgré cela, le haut-commandement donne l'ordre de continuer l'attaque, soutenue par des nuées d'avions légers et de bombardiers. Plus de trois-cent mille soviétiques se précipitent contre moins de cent mille japonais, blindés en avant et redoublant les efforts jusqu'ici donnés, les nippons encaissant difficilement. Le commandement général japonais panique devant le mutisme des lignes avec Tokyo, et ordonne une retraite en bon ordre. La mise en oeuvre est difficile, et dans le dégel de nombreux véhicules doivent être abandonnés. Toutefois, grâce à leurs meilleures communications, les japonais parviennent à parcourir plus de 500 km vers le sud-est, et campent près de Blagoveshensk fin avril. L'armée soviétique, bien plus lourde, suit difficilement le rythme dans un pays dévasté par les japonais pendant leur retraite. Ils sont à 100km au nord de Blagoveshensk, à Urapovka, à la fin des deux mois. Toutefois durant toute l'opération l'aviation soviétique a été en mesure de causer de graves pertes aux japonais.
Deuxième bataille de Skovorodino (mars 1940):
Pertes japonaises et sibériennes:
8.500 chasseurs alpins
Toutes les unités restantes d'infanterie sibériennes sont perdues ou désertent
250 blindés
1.900 cavaliers
Pertes soviétiques:
14.000 soldats d'infanterie
350 blindés
2.900 cavaliers
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
La flotte ayant auparavant trouvé refuge à El Ferrol reprend la mer début mars, et part jeter l'an au large de Lisbonne, où le dictateur portugais Salazar la laisse se ravitailler chichement. Toutefois, elle devra sans doute aller voir ailleurs à la fin des deux mois...
PEndant ce temps, le reste de la marine japonaise en Europe est immobilisé dans le port lithuanien de Klaipeda.
Asie centrale:
L'armée soviétique s'engage profondément en Asie centrale, suivant la route vers le sud-ouest et Samarkande. Apprenant cela, les rebelles tenant la ville évacuent la population vers le sud-est et désertent la cité, qui tombe vide entre les mains des soviétiques. Vide, c'est-à-dire avec tout ses arsenaux vidés par les rebelles, qui disposent à présent de dizaines de milliers de fusils et caisses de munitions!
Le 17 mars, l'armée rouge entre dans la grande cité caravanière. A ce moment, les quelques rebelles restés en arrière font sauter la grande porte nord, qui s'effondre sur les soldats. Une fusillade terrible s'ensuit, faisant de nombreux morts. A la fin de la journée, l'essentiel des résistants pend au bout d'une corde aux murs de la ville toutefois.
La colonne continue après cela son chemin vers l'ouest en laissant une petite garnison à Samarkande. Durant les deux cent kilomètres de zone aride séparant la ville de Boukhara, les soldats sont en permanence harcelés par les cavaliers du désert, qui surgissent et disparaissent avec une vivacité extrême. Le vent chaud et inhospitalier du désert fait le reste; de nombreux soldats meurent sur la route.
Fin avril, l'armée soviétique entre, sur ses gardes cette fois, dans Boukhara. La cité est largement désertée encore une fois, et les arsenaux pillés. Seule exception: le corps nu du secrétaire local du PCUS, se balançant au bout d'une corde sur la place principale, devant la mosquée Kalon.
Les rebelles ont continué leur route vers le sud, ont occupé Charzhou, avant d'obliquer vers le sud-est sur la route de Mazar-i-Sharif. A la fin du mois, ils sont à la frontière, à Mukri. Par delà la frontière, leurs cousins des tribus des montagnes afghanes leur auraient également offert des armes et munitions, à l'insu du gouvernement de Kabul qui garde pour l'instant le silence.
Pendant ce temps, à l'est, dans la vallée du Ferghana et dans l'essentiel du Tadjikistan, toute trace d'autorité soviétique a disparu. A Stalinabad, revenue à son nom d'origine de Dyushambe, Mohammed Alim Khan, l'ancien sultan de Boukhara de la dynastie manghite a été rappelé de son exil afghan, et nommé plus ou moins avec son accord nouveau Sultan du Turkestan libre. Toutefois, ce simulace de govuernement n'a que très peu de contrôle en dehors de la ville; partout, ce sont les tribus de la montagne qui retrouvent leur indépendance. PEndant ce temps, au nord, les relais laissés par l'armée soviétique entre Alma-Ata, Tashkent et Samarkande sont attaqués en permanence par de petites bandes qui disparaissent aussitôt dans la brousse et la montagne. Ces attaques épuisent les relais, et limite l'envoi de renforts, vivres et munitions...
Pacification du Turkestan soviétique (mars-avril 1940):
Pertes soviétiques:
2.500 soldats (infanterie)
7 tanks (65 tankistes)
Pertes rebelles:
2.400 miliciens (milice)
mars-avril 1940 1940
L'hiver se termine lentement en Sibérie, tandis que les neiges fondent lentement, laissant place à des torrents de boue qui immobilisent les véhicules et forcent les soldats à avancer péniblement...
Mandchourie:
Entre Hailar et Tsitsihar, il y a plus de six cent kilomètres de mauvaises routes enneigées et boueuses. De nombreux japonais comme soviétiques y laissent leur vie dans une progression difficile vers le sud-est de la Mandchourie. Quelque escarmouches et l'épuisement font le plus de mal aux soldats.
A la fin du mois d'avril, les premiers alliés arrivent à Tsitsihar, tandis que les soviétiques suivent 50km au nord-ouest, stationnant à Tchalantoun. C'est alors que la nouvelle du coup de Xiking atteint la ville...
Pertes soviétiques:
500 hommes (infanterie)
100 hommes (7 tanks)
Pertes japonaises:
300 hommes (chasseurs alpins)
150 hommes (cavalerie)
100 tankistes (7 tanks)
50 équipages d'automitrailleuses (5 automitrailleuses)
Transbaikalie - Front nord :
Epuisé, le corps d'armée nord atteint enfin la frontière mandchoue, un peu à l'ouest du gros de l'armée. Il établit là un campement, afin de permettre aux troupes de se reposer. Sur les hommes arrivant du nord, près de 50% sont blessés à un degré hautement incapacitant, 40% des machines sont impropres au combat
Pertes soviétiques:
250 blindés
7.000 soldats d'infanterie
350 cavaliers
Il n'y a plus de front nord. Ces troupes sont situées à proximité du front sud. Elles sont épuisées et impropres au combat pour 3 mois.
Transbaikalie - Front sud :
La situation en matière de vivre s'améliore légèrement, comme le dégel facilite les travaux sur les lignes d'approvisionnement, et que l'installation massive d'aérodromes de fortune permet à l'immense flotte de bombardiers soviétiques d'être réutilisée pour le transport de vivres. Le pire de la crise semble évité, toutefois la situation demeure proche des niveaux critiques, et la moindre pénurie de plus de quelques jours pourraient avoir des conséquences désastreuses...
Malgré cela, le haut-commandement donne l'ordre de continuer l'attaque, soutenue par des nuées d'avions légers et de bombardiers. Plus de trois-cent mille soviétiques se précipitent contre moins de cent mille japonais, blindés en avant et redoublant les efforts jusqu'ici donnés, les nippons encaissant difficilement. Le commandement général japonais panique devant le mutisme des lignes avec Tokyo, et ordonne une retraite en bon ordre. La mise en oeuvre est difficile, et dans le dégel de nombreux véhicules doivent être abandonnés. Toutefois, grâce à leurs meilleures communications, les japonais parviennent à parcourir plus de 500 km vers le sud-est, et campent près de Blagoveshensk fin avril. L'armée soviétique, bien plus lourde, suit difficilement le rythme dans un pays dévasté par les japonais pendant leur retraite. Ils sont à 100km au nord de Blagoveshensk, à Urapovka, à la fin des deux mois. Toutefois durant toute l'opération l'aviation soviétique a été en mesure de causer de graves pertes aux japonais.
Deuxième bataille de Skovorodino (mars 1940):
Pertes japonaises et sibériennes:
8.500 chasseurs alpins
Toutes les unités restantes d'infanterie sibériennes sont perdues ou désertent
250 blindés
1.900 cavaliers
Pertes soviétiques:
14.000 soldats d'infanterie
350 blindés
2.900 cavaliers
Pacifique:
Activité militaire nulle des belligérants dans le Pacifique.
Europe:
La flotte ayant auparavant trouvé refuge à El Ferrol reprend la mer début mars, et part jeter l'an au large de Lisbonne, où le dictateur portugais Salazar la laisse se ravitailler chichement. Toutefois, elle devra sans doute aller voir ailleurs à la fin des deux mois...
PEndant ce temps, le reste de la marine japonaise en Europe est immobilisé dans le port lithuanien de Klaipeda.
Asie centrale:
L'armée soviétique s'engage profondément en Asie centrale, suivant la route vers le sud-ouest et Samarkande. Apprenant cela, les rebelles tenant la ville évacuent la population vers le sud-est et désertent la cité, qui tombe vide entre les mains des soviétiques. Vide, c'est-à-dire avec tout ses arsenaux vidés par les rebelles, qui disposent à présent de dizaines de milliers de fusils et caisses de munitions!
Le 17 mars, l'armée rouge entre dans la grande cité caravanière. A ce moment, les quelques rebelles restés en arrière font sauter la grande porte nord, qui s'effondre sur les soldats. Une fusillade terrible s'ensuit, faisant de nombreux morts. A la fin de la journée, l'essentiel des résistants pend au bout d'une corde aux murs de la ville toutefois.
La colonne continue après cela son chemin vers l'ouest en laissant une petite garnison à Samarkande. Durant les deux cent kilomètres de zone aride séparant la ville de Boukhara, les soldats sont en permanence harcelés par les cavaliers du désert, qui surgissent et disparaissent avec une vivacité extrême. Le vent chaud et inhospitalier du désert fait le reste; de nombreux soldats meurent sur la route.
Fin avril, l'armée soviétique entre, sur ses gardes cette fois, dans Boukhara. La cité est largement désertée encore une fois, et les arsenaux pillés. Seule exception: le corps nu du secrétaire local du PCUS, se balançant au bout d'une corde sur la place principale, devant la mosquée Kalon.
Les rebelles ont continué leur route vers le sud, ont occupé Charzhou, avant d'obliquer vers le sud-est sur la route de Mazar-i-Sharif. A la fin du mois, ils sont à la frontière, à Mukri. Par delà la frontière, leurs cousins des tribus des montagnes afghanes leur auraient également offert des armes et munitions, à l'insu du gouvernement de Kabul qui garde pour l'instant le silence.
Pendant ce temps, à l'est, dans la vallée du Ferghana et dans l'essentiel du Tadjikistan, toute trace d'autorité soviétique a disparu. A Stalinabad, revenue à son nom d'origine de Dyushambe, Mohammed Alim Khan, l'ancien sultan de Boukhara de la dynastie manghite a été rappelé de son exil afghan, et nommé plus ou moins avec son accord nouveau Sultan du Turkestan libre. Toutefois, ce simulace de govuernement n'a que très peu de contrôle en dehors de la ville; partout, ce sont les tribus de la montagne qui retrouvent leur indépendance. PEndant ce temps, au nord, les relais laissés par l'armée soviétique entre Alma-Ata, Tashkent et Samarkande sont attaqués en permanence par de petites bandes qui disparaissent aussitôt dans la brousse et la montagne. Ces attaques épuisent les relais, et limite l'envoi de renforts, vivres et munitions...
Pacification du Turkestan soviétique (mars-avril 1940):
Pertes soviétiques:
2.500 soldats (infanterie)
7 tanks (65 tankistes)
Pertes rebelles:
2.400 miliciens (milice)
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