De la menace allemande

Nous saluons nos amis et alliés, les ministres de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie,


Notre coalition a pour principale de lutter contre les vélléités et desirs de la Hongrie de reformer à notre dépend son grand empire. La Hongrie est certainement l'une de nos plus grandes menaces pour l'heure. Jusqu'à présent nous étions formés et réunis dans cet unique but, dans cette seule menace que représente la Hongrie. Cependant, il ne nous faut pas fermer les yeux sur les autres dangers qui menacent notre coalition et qui sont peut etre bien plus dangereux.
Je parle là de l'Allemagne qui représente une menace tangible pour la Petite Entente mais aussi pour la paix dans notre région. En effet, j'ai eu l'occasion d'être contacté par le chancelier Hitler il y a peu. Celui-ci souhaité m'affirmer son désir de relations pacifiques avec notre Etat. Nous en avons donc profités pour aborder avec lui le sujet des revedications allemandes sur les territoires de notre ami et allié tchecoslovaque et surtout pour savoir si il ne serait pas possible de tenter de trouver une solution. La réponse du chancelier fut claire et des plus menacante, la voici dans son intégralité, tel que nous avons reçu la transmission de Berlin:

Nos revendications Tchèques sont et seront toujours maintenu.

Néanmoins, l'Allemagne peut offrir sa protection à la Roumanie en négociant avec l'URSS. Chose qui ne serait pas sans contrepartie.

La Petite Entente peut devenir un amis du Reich. De même que la Hongrie. Les Balkans ont su resté en dehors du joue des alliés jusqu'à ce que vous ne signez un accord avec la France. L'Allemagne ne cherche point à s'étendre dans les lointaines terres Roumaines.

Ces mots sont claires et il n'y a pas de doubles sens possible tant cette menace tangible s'affirme. D'une part, le chancelier Hitler ne compte même pas tenter de trouver un accord quand aux revendications allemandes sur la Tchecoslovaquie. D'autre part, le chancelier tente de nous diviser, il a tenté par ces transmissions de nous attirer dans son giron au mépris de vous autres, nos alliés de la Petite Entente. Pour toutes négociations il exige là une contre-partie, nous avions voulu en savoir plus et ces contreparties étaient simples, des accords commerciaux (pour avoir accès à notre production, notamment pétrolière) et surtout un soutien roumain diplomatique et militaire. Ces deux points ne présageant rien de bon pour la paix et la stabilité de l'Europe. Mais le plus menaçant dans tout cela, le plus dangereux et le plus terrible c'est ce chantage dissimulé dont le chancelier Hitler fait ici preuve. En effet, il fait ici pendre une éventuelle alliance liant l'Allemagne à la Hongrie, tout en agitant l'éventuelle menace soviétique.
Il ne s'en cache que peu. Soit nous acceptons ses conditions humilitantes, en bafouant tous nos traités et notre honneur, en acceptant de lui réserver notre commerce, en lui envoyant des troupes pour les guerres qu'il compte sans doute mener, en lui laissant dépouiller notre allié et ami tchecoslovaque et alors seulement la Petite Entente pourra trouver grace à ses yeux. Soit nous refusons tout cela, nous nous redressons comme les hommes que nous sommes et alors il fait planer sur nous la menace de la guerre et d'une alliance que notre grand ennemi qu'est la Hongrie.

Il n'y a guère besoin d'être un grand un stratège pour comprendre la menace que representerait pour nous tous une alliance entre l'Allemagne et la Hongrie, surtout face aux exigeants de ces deux nations à notre égard. Nous ne pouvons fermer les yeux sur cette grande menace et nous nous devons de la prendre en compte. Plus encore selon nous, il nous faudrait réagir, voir même prendre en compte l'éventualité d'une action militaire coordonnée dans de brefs délais contre la Hongrie.
Il serait honteux de céder aux exigeances du chancelier Hitler, mais nous ne pouvons prendre le risque d'une telle alliance, chacun en conviendra ! Qu'elle autre choix nous reste donc t-il ?

Mais il nous faudra, nous le pensons, aller plus loin dans notre collaboration. Il nous faudrait mettre en place une politique de défense commune. De même, la Tchécoslovaquie étant au centre de ces conflits, et surtout ayant une armée bien mieux équipée et entrainés que les armées roummaines et yougoslaves, pour une meilleur efficacité nous aurions besoin d'un grand investissement de la Tchecoslovaquie. Notamment sur le plan des avancés scientifiques où la Tchécoslovaquie se démarque très nettement de nous autres. Pour une plus grande efficacité, pour la survie de la Petite Entente, la Tchécoslovaquie devra tenir un role centrale et réfléchir à peut etre nous transmettre certaines connaissances scientifiques pour que nos troupes puissent se démarquer sur le champ de bataille et être plus efficace.

Il nous faut réagir et trouver une solution à cette lourde menace qui pèse sur nous, sans oublier le cas hongrois qui selon nous pèse sur la Petite Entente depuis bien trop longtemps !

Bien nous allons donc tenter de mettre cela en place. Si les Tchécoslovaques acceptent de faire bénéficier les armées alliés de leur expérience et de leurs avancées scientifiques alors nous ne serons que plus fort.
Nous comprenons l'inquiétude yougoslave et il est en effet important que la Yougoslavie n'engage pas une quantité importante de troupes en Hongrie afin de prouver à ses belliqueux voisins que l'armée yougoslave veille au grain dans tous les cas. Nous adopterons d'ailleurs la même politique le moment venu face à la Bulgarie.

Concernant l'établissement de tarifs préférentiels pour d'éventuels blindés ou tout autre unité motorisé, la Roumanie s'engagera bien entendu à cela. Nous proposerons à nos alliés de tarif inférieur à 15% aux prix du marché. Cela satisfera-t-il nos alliés ?

Les Tchécoslovaques sont-ils prêt à ce que des unités d'infanterie, et plutard de blindés, rejoignent la Tchécoslovaquie pour s'entrainer durant plusieurs mois sans attendre ?
Lorsque le moment des opérations contre la Hongrie arrivera, combien d'effectifs comptez-vous envoyer pour cette campagne ? Le mieux serait qu'elle soit nette et rapide, il s'agira aussi de l'image que nous donnerons au monde de notre union.

Sur le plan stratégique, nous proposons aussi que plusieurs mois avant le début des opérations nous organisions un blocus économique de la Hongrie afin d'asphixier son économie et de rentrer moins de resistance, notamment sur le plan des unités motorisées. Cependant cela aurait l'inconvénient de prévenir les Hongrois qui pourraient donc anticiper notre campagne et mieux se préparer que si cela est soudain. Qu'en pensent donc les alliés ?



Hj: Par contre comment cela va-t-il se passer pour l'entretien des troupes si je les envoies en Tchequi. En effet, vue que j'ai un niveau de technologie très bas par défaut, est-ce que l'entrainement chez les Tchèques va augmenter mon cout d'entretien de manière immédiate ?

Très bien. Nous avons lancé le recrutement de nombreux hommes, une fois ceux-ci formés, ils rejoindront donc la Tchécoslovaquie pour un entrainement. Il faudra aussi prévoir des entrainements mélangeant nos troupes respectives afin qu'elles puissent agir avec la meilleur des coopérations si elles étaient amener à combattre ensemble.

Nous acceptons d'offrir une réduction de 50% des prix du pétrole. Cependant, cela a selon nous une condition: Il faut que la Yougoslavie puisse se prémunir de l'éventuelle pression italienne en aménageant sa frontière italienne par quelques positions militaires pour un défense efficace de cette zone en cas d'attaque italienne. La Tchécoslovaquie devra faire de même avec ses frontières allemandes. Nos alliés accepte-t-il cela ? Il nous importe que les sommes d'argent économisés pour l'achat du pétrole soit reversé dans le sens et dans les intérêts de la Petite Entente, pour la meilleur protection de ses membres.

Les Sudètes tchécoslovaques sont déjà fortifiées, et continueront de l'être progressivement.

L'Etat-major Yougoslave approuve la proposition roumaine, et fait pression sur le gouvernement du roi de Yougoslavie, qui cède. Des défenses seront aménagées en Carniole et en Slovénie-cotière.

Les deux nations acceptent.

Quelle quantité de pétrole désirent nos alliés (afin que nous puissions calculer les couts) ?

Très bien, nous les vendrons donc avec une réduction de 50% pour un prix de 1 313$ les 350 unités.

Nous annonçons à nos alliés que nous sommes parvenus à conclure un accord intéréssant avec le République Française. En effet, la France a construit une puissante ligne de défense pour réduire la menace allemande. Or, nous sommes justement parvenus à trouver un accord avec la France. Celle-ci enverra des ingénieurs militaires afin de nous aider dans la construction de puissantes lignes de défenses contre tous ces ennemis qui nous menaces.

Etes-vous prêt à recevoir ces ingénieurs militaires français ? Nous pensons que c'est une bonne chose qui assurera l'efficacité de nos lignes de défenses.

C'est une bonne chose !

Nous décidons, afin d'aider à l'effort de fortification de ces zones de faire don à nos alliés des derniers PI que nous possedons, à savoir 65 879 PI.

Nous souhaiterions reprendre les activités et entrainements communs en Tchécoslovaquie. Nous pensons cela nécéssaire, surtout avec la montée des tensions. Sans compter que si l'Allemagne venait à envahir sans raison les Sudètes, la grande majorité des armées roumaines serait déjà présente.

Nous proposons l'envoie de 80 régiment d'infanterie; 40 régiments de chars et la totalité de notre aviation.

Les Tchécoslovaques et Yougoslaves sont-ils prêt à reprendre ces entrainements ?

Le ré-armement de la Hongrie est des plus inquiétants ! Il nous menace gravement. Nous proposons à la Tchequoslovaquie de s'en plaindre sans tarder auprès de la Société des Nations, la Roumanie ayant perdu quelque peu de son prestige avec la guerre bulgare.
Nous pensons qu'il nous faille faire preuve d'une démonstration de force en installant des canons d'artillerie à la frontière hongroise. Ainsi, si jamais le pays venait à être trop engageant ou agressif nous pourrions répondre efficacement depuis les frontières par de terribles tirs d'obus.

Le régime nazi et toutes ses revendications ne sont plus à présent. Qu'est ce qui vous faites donc dire que l'Allemagne représente encore une grande menace ?


Nous souhaiterions aborder un autre sujet à présent, cela fait plusieurs années que les armées bulgares poursuivent leurs entrainements et actions communes avec les troupes tchecoslovaques et quelques régiments yougoslaves. Aussi, nous désirons savoir si cela porte ses fruits ? Et si bien entendu la Tchecoslovaquie est prête à poursuivre l'acceuil et l'entrainement de nos troupes pour la plus grande efficacité des forces de la Petite Entente ?