Guerre civile d'Espagne (1936)
Page 1 sur 1
Guerre civile d'Espagne (1936)
La guerre d'Espagne
République d'Espagne Sociale-démocratie | Forces Nationalistes Autocratie Italie Fascisme |
Commandants: Manuel Azana, premier ministre Vicente Lojo Lluch, général | Commandants: Francisco Franco, généralissime Emilio Mola, général José Sanjurjo, général Gonzalo Queipo de Llano, général Juan Yagüe, colonel Benito Mussolini, duce Alfredo Guzzoni, commandant italien |
Forces en présence: Armée républicaine 120 unités de miliciens (120.000 hommes) 75 unités d'infanterie (75.000 hommes) 38 unités d'automitrailleuses (16.500 hommes) 4 unités de blindés (2.000 hommes) 20 unités de cavalerie (20.000 hommes) Aviation républicaine 2 unités de chasseurs 1 unité de bombardiers légers Flotte républicaine 1 cuirassé (obsolète) 3 croiseurs légers 14 destroyers 18 vedettes (1,8 unités) 4 unités de barges de transport (3 au Ferrol, 1 en Catalogne) | Forces en présence: Armée nationaliste 130 unités de miliciens (130.000 hommes) 100 unités d'infanterie (100.000 hommes) 62 unités d'automitrailleuses (31.000 hommes) 6 unités de blindés (3000 hommes) 30 unités de cavalerie (30.000 hommes) Fuerzas Aeras Nationalistas 2 escadrilles de chasseurs 1 escadrille de bombardiers légers Marine nationaliste 1 cuirassé (obsolète) 1 croiseur léger 1 destroyer 13 vedettes (1,3 unités de vedettes) 1 unité de barges de transport (Maroc) Corps expéditionnaire italien 6 régiments d'infanterie (6.000 hommes) 6 escadrilles de chasse (600 hommes) 3 escadrilles de bombardiers légers (300 hommes) 1 cuirassé 3 croiseur lourd 4 croiseurs légers 7 destroyers X sous-marins 10 unités de barges de transport |
Guerre en Espagne!
Alors que le mouvement nationaliste a réussi à s'emparer d'un important tiers du pays dès les premiers jours, attaquant par surprise les centres urbains et les forces supposées supporter le régime, les républicains ont établi une position défensive à Madrid, où le coup de force à échoué. Toutefois, à Seville, les nationalistes ont établi une forte position, et débarquent rapidement d'importantes forces en provenance d'Afrique - menées par le gouverneur des Canaries, le général Francisco Franco, et son homme de main Yagüe, qui broient la résistance républicaine en Estremadure et parviennent à faire jonction avec le front nord. La résistance notable à Grenade et en Andalousie a toutefois suffisamment ralenti les putschistes pour permettre aux républicains d'assurer une zone de contrôle forte en basse vallée de l'Ebre, en Nouvelle-Castille et dans le Levante.
Toutefois, dès les premières hostilités, les italiens se déclarent en faveur du mouvement, et envoient leurs forces pour soutenir les nationalistes! Une importante force débarque aux Baléares, s'emparant de vive force de Mallorque, Minorque et Ibiza, et envoyant leurs avions soutenir les nationalistes en Espagne du sud, attaquant les convois et les centres industriels républicains. Elle est prise à partie par des forces aériennes loyalistes formées par des experts soviétiques, qui toutefois peinent à surclasser les avions de haute qualité dont disposent les italiens, notamment en terme de motorisation.
A la fin de l'année, les républicains ont réussi à maintenir un contrôle relatif sur l'est, Madrid, le Pays Basque, mais ont perdu la bataille des Asturies, et ont étés forcés d'évacuer la Galice, embarquant le plus de loyalistes possibles à bord de leurs barges de transport. En Navarre, les carlistes majoritaires ont vite éliminé la résistance loyaliste, et se sont acharnés à subjuguer le reste du Pays Basque, sans succès jusqu'à présent. Les colonies et toutes les îles ont rejoint également le mouvement - seule Minorque présentait quelques mouvements pro-républicains, rapidement étouffés par les italiens. Finalement, vers décembre, les premiers volontaires internationaux arrivent, dont une quantité suspecte de soviétiques acheminée d'on ne sait où...
Pertes
Les ordres de bataille venant d'être tout juste donnés, je pars du principe que les premières pertes y sont inclues. Ca facillitera (un peu) les calculs postérieurs.
Re: Guerre civile d'Espagne (1936)
Janvier-mars 1937
La guerre continue, tandis que les républicains parviennent à réorganiser leurs défenses. Ils organisent notamment leurs forces armées sur un modèle nouveau, d'une armée populaire, inspiré des soviétiques, avec officiers élus et intégration des milices syndicales. Les propriétés de l'Eglise et de l'opposition sont collectivisées, renforçant la polarisation de la situation. On promet aussi l'autonomie au Pays Basque. Si l'extrême-gauche applaudit globalement ces décisions, de nombreux indécis et anciens officiers passent du côté nationaliste, où le commandant en chef Francisco Franco brandit l'étendard de l'Eglise et de l'Espagne ancienne. La Falange, puissant mouvement plus ou moins fasciste, a donné son complet support aux nationalistes, et mobilise près de 50.000 miliciens, tandis que les carlistes navarrais rassemblent 35.000 miliciens hautement motivés.
Les républicains sont aidés par les grecs et de grands nombres de volontaires soviétiques. Deux navires de transports grecs accostent à Barcelone, apportant un renfort de 7.000 fantassins et 750 hommes des automitrailleuses (12.5 unités). Ils ne représentent qu'un tiers des forces envoyées par les grecs; en effet, la marine britannique patrouillait, et a intercepté une partie du convoi avant qu'il ne parvienne à s'abriter dans le port espagnol! Sous la menace des canons des croiseurs HMS Neptune et HMS Amphion, les autres transporteurs ont étés forcés de faire marche arrière, et de repartir sous bonne escorte.
Plusieurs cargos ont également étés inspectés par la Royal Navy, et à plusieurs reprises, des "volontaires" soviétiques armés de pied en cap ont vu leur équipement perquisitionné. Au final, environ 40.000 d'entre eux arrivent à destination, médiocrement équipés et commandés.
La médiocrité de cet arrivage est notamment duu à la guerre navale que mènent les italiens, coûlant directement les navires républicains et ceux soupçonnés de les approvisionner. Plusieurs bateaux chargés de volontaires coûlent ainsi; la plupart des survivants sont secourus par les britanniques patrouillant dans la région en se tenant à l'écart des combats, puis emmenés à Malte, où ils sont réexpédiés vers leurs pays d'origine.
Durant leurs opérations navales, les italiens bombardent à deux reprises les ports de Valence et Barcelone, endommageant l'unique cuirassé de la flotte républicaine, ainsi que trois destroyers.
Côté nationaliste, les italiens tentent également d'approvisionner en armes et matériel, mais les prots tenus par les nationalistes sont dans les eaux atlantiques ou en Andalousie, ce qui permet à la flotte britannique d'opérer avec une redoutable efficacité depuis Gibraltar. Si la vitesse des navires italiens leur permet généralement d'échapper à la Royal Navy, ça n'est pas toujours le cas, et certaines cargaisons finissent en partance pour la Pologne. Quelques-unes parviennent également à bon port, près de Malaga, et vont renforcer les unités du colonel Yagüe, stationné près de Tolède.
Au sol, la situation évolue. Non découragés par leur premier échec à Madrid, les nationalistes assemblent une imposante force de 55.000 hommes d'infanterie, 30.000 miliciens phalangistes, 15 unités d'automitrailleuses, 3 de blindés et 10 de cavalerie1, et attaquent en simultanné depuis l'Estremadure, la Castille et Nouvelle-Castille. Les défenseurs sont composés de 25.000 soldats réguliers, aidés de 23.000 miliciens, d'une unité de blindés et de 5 d'automitrailleuses. Les défenseurs se sont retranchés dans les bâtiments de bordure, et défendent également la route de Guadalajara, la seule qui relie la capitale au reste du territoire républicain. Les FAN (Fuerzas Aereas Nationalistas) opèrent plusieurs attaques sur la cité, que les défense AA des républicains repoussent difficilement. Finalement, lors de l'assaut, ils tiennent mal le choc face aux troupes d'Afrique et soldats nationalistes, et doivent reculer sur plusieurs secteurs, notamment dans l'ouest, laissant Las Rozas et Alcorcon à l'ennemi, pour se retrancher au centre-ville. Ca n'est que le fanatisme des miliciens qui fait encore tenir la défense, comme la plupart des officiers conseillent la retraite afin de raccourcir le front.
Ailleurs, les nationalistes ont également poussé l'offensive au Pays Basque, où 60.000 défenseurs se sont installés derrière la fameuse Ceinture de Fer de Bilbao. Le général Emilio Mola mène les nationalistes, qui, avec 65.000 hommes venant d'écraser les derniers sanctuaires rebelles des Asturies, occupe les régions avoisinnantes, et se positionne devant la capitale du Pays Basque, tout en se contentant pour l'instant de la bombarder de loin. Ces forces sont renforcées plus tard par 10.000 carlistes arrivant de Navarre.
Dans la vallée de l'Ebre, entre Saragosse, Burgos et Valladolid, les deux camps ont positionné d'importantes forces. L'avancée des nationalistes est ici nettement plus prudente, attendant clairement la conclusion de la bataille de Madrid pour refermer la nasse sur les forces républicaines, tout en bloquant tout renfort pour le Pays Basque. Les combats sont limités, tout comme ils le sont dans le sud, où les nationalistes semblent réticents à entrer en Murcie.
Républicains:
12.000 miliciens
4.700 soldats réguliers
20 tankistes
75 hommes des automitrailleuses
1 Cuirassé inopérable
3 destroyers endommagés
2 barges de transport coûlées (1 flottille = 5 barges)
Internationaux:
Aucune perte pour l'instant (pas encore engagés au combat).
Nationalistes
9.000 miliciens
4.400 réguliers
30 tankistes
80 hommes des automitrailleuses
250 cavaliers
Italiens:
Aucune perte
La guerre continue, tandis que les républicains parviennent à réorganiser leurs défenses. Ils organisent notamment leurs forces armées sur un modèle nouveau, d'une armée populaire, inspiré des soviétiques, avec officiers élus et intégration des milices syndicales. Les propriétés de l'Eglise et de l'opposition sont collectivisées, renforçant la polarisation de la situation. On promet aussi l'autonomie au Pays Basque. Si l'extrême-gauche applaudit globalement ces décisions, de nombreux indécis et anciens officiers passent du côté nationaliste, où le commandant en chef Francisco Franco brandit l'étendard de l'Eglise et de l'Espagne ancienne. La Falange, puissant mouvement plus ou moins fasciste, a donné son complet support aux nationalistes, et mobilise près de 50.000 miliciens, tandis que les carlistes navarrais rassemblent 35.000 miliciens hautement motivés.
Les républicains sont aidés par les grecs et de grands nombres de volontaires soviétiques. Deux navires de transports grecs accostent à Barcelone, apportant un renfort de 7.000 fantassins et 750 hommes des automitrailleuses (12.5 unités). Ils ne représentent qu'un tiers des forces envoyées par les grecs; en effet, la marine britannique patrouillait, et a intercepté une partie du convoi avant qu'il ne parvienne à s'abriter dans le port espagnol! Sous la menace des canons des croiseurs HMS Neptune et HMS Amphion, les autres transporteurs ont étés forcés de faire marche arrière, et de repartir sous bonne escorte.
Plusieurs cargos ont également étés inspectés par la Royal Navy, et à plusieurs reprises, des "volontaires" soviétiques armés de pied en cap ont vu leur équipement perquisitionné. Au final, environ 40.000 d'entre eux arrivent à destination, médiocrement équipés et commandés.
La médiocrité de cet arrivage est notamment duu à la guerre navale que mènent les italiens, coûlant directement les navires républicains et ceux soupçonnés de les approvisionner. Plusieurs bateaux chargés de volontaires coûlent ainsi; la plupart des survivants sont secourus par les britanniques patrouillant dans la région en se tenant à l'écart des combats, puis emmenés à Malte, où ils sont réexpédiés vers leurs pays d'origine.
Durant leurs opérations navales, les italiens bombardent à deux reprises les ports de Valence et Barcelone, endommageant l'unique cuirassé de la flotte républicaine, ainsi que trois destroyers.
Côté nationaliste, les italiens tentent également d'approvisionner en armes et matériel, mais les prots tenus par les nationalistes sont dans les eaux atlantiques ou en Andalousie, ce qui permet à la flotte britannique d'opérer avec une redoutable efficacité depuis Gibraltar. Si la vitesse des navires italiens leur permet généralement d'échapper à la Royal Navy, ça n'est pas toujours le cas, et certaines cargaisons finissent en partance pour la Pologne. Quelques-unes parviennent également à bon port, près de Malaga, et vont renforcer les unités du colonel Yagüe, stationné près de Tolède.
Au sol, la situation évolue. Non découragés par leur premier échec à Madrid, les nationalistes assemblent une imposante force de 55.000 hommes d'infanterie, 30.000 miliciens phalangistes, 15 unités d'automitrailleuses, 3 de blindés et 10 de cavalerie1, et attaquent en simultanné depuis l'Estremadure, la Castille et Nouvelle-Castille. Les défenseurs sont composés de 25.000 soldats réguliers, aidés de 23.000 miliciens, d'une unité de blindés et de 5 d'automitrailleuses. Les défenseurs se sont retranchés dans les bâtiments de bordure, et défendent également la route de Guadalajara, la seule qui relie la capitale au reste du territoire républicain. Les FAN (Fuerzas Aereas Nationalistas) opèrent plusieurs attaques sur la cité, que les défense AA des républicains repoussent difficilement. Finalement, lors de l'assaut, ils tiennent mal le choc face aux troupes d'Afrique et soldats nationalistes, et doivent reculer sur plusieurs secteurs, notamment dans l'ouest, laissant Las Rozas et Alcorcon à l'ennemi, pour se retrancher au centre-ville. Ca n'est que le fanatisme des miliciens qui fait encore tenir la défense, comme la plupart des officiers conseillent la retraite afin de raccourcir le front.
Ailleurs, les nationalistes ont également poussé l'offensive au Pays Basque, où 60.000 défenseurs se sont installés derrière la fameuse Ceinture de Fer de Bilbao. Le général Emilio Mola mène les nationalistes, qui, avec 65.000 hommes venant d'écraser les derniers sanctuaires rebelles des Asturies, occupe les régions avoisinnantes, et se positionne devant la capitale du Pays Basque, tout en se contentant pour l'instant de la bombarder de loin. Ces forces sont renforcées plus tard par 10.000 carlistes arrivant de Navarre.
Dans la vallée de l'Ebre, entre Saragosse, Burgos et Valladolid, les deux camps ont positionné d'importantes forces. L'avancée des nationalistes est ici nettement plus prudente, attendant clairement la conclusion de la bataille de Madrid pour refermer la nasse sur les forces républicaines, tout en bloquant tout renfort pour le Pays Basque. Les combats sont limités, tout comme ils le sont dans le sud, où les nationalistes semblent réticents à entrer en Murcie.
Pertes
Républicains:
12.000 miliciens
4.700 soldats réguliers
20 tankistes
75 hommes des automitrailleuses
1 Cuirassé inopérable
3 destroyers endommagés
2 barges de transport coûlées (1 flottille = 5 barges)
Internationaux:
Aucune perte pour l'instant (pas encore engagés au combat).
Nationalistes
9.000 miliciens
4.400 réguliers
30 tankistes
80 hommes des automitrailleuses
250 cavaliers
Italiens:
Aucune perte
Re: Guerre civile d'Espagne (1936)
Avril-mai 1937
L'engagement italien s'accentue dans la guerre civile espagnole, comme la supermarina et la reggia aeronautica augmentent le nombre de missions de ravitaillement voire de soutien actif aux nationalistes. En agissant par les airs, ils contournent l'essentiel du blocus britannique, apportant matériel et volontaires en Andalousie afin de renforcer les positions du Mouvement. L'aviation effectue aussi des missions d'attaques infrastructurelles et d'attaques sur les arrières, ce qui s'avère particulièrement redoutable en Nouvelle-Castille, où les communications entre le gros des territoires républicains et Madrid sont gravement compromises. Pendant ce temps, des bâtiments légers font la liaison entre les Baléares et Almeria, le port le plus oriental tenu par les nationalistes. Si les britanniques parviennent à intercepter quelques convois, la majorité parvient toutefois à passer entre les mailles du filet des lourds navires de ligne de la Royal Navy. Les navires lourds italiens, eux, se sont approchés des côtés valencielles et catalanes, et ont effectué des bombardements des cibles militaires, causant des dommages considérables.
Mais ça n'est pas tout; les arrivages de navires grecs chargés de volontaireset globalement de toutes les brigades internationales ont également chuté après que les italiens aient mis en place un fort quadrillage des mers. Seul Bilbao, étant sur le golfe de Gascogne, a reçu quelques petits bateaux chargés de volontaires internationaux. Plusieurs transporteurs grecs sont coûlés, avec hommes, armes et bagages! Les capitaines des navires survivants préfèrent faire demi-tour et retournent au Pirée (Athènes).
A terre, l'attaque contre Madrid redouble de violence. L'aide italienne massive et la motivation fanatique des phalangistes permet aux nationalistes de prendre pied dans l'ouest de la ville, tandis que l'encerclement progresse dans le sud-est. Le gouvernement espagnol, qui était resté là jusqu'ici, s'enfuit à Tarragone. Fin juin, la défense de Madrid commence à se fissurer sérieusement. les généraux républicains insistent pour qu'une retraite soit effectuée afin d'éviter de perdre les troupes engagées dans un encerclement désastreux.
Au Pays Basque, Mola continue de bombarder la Ceinture de Fer de Bilbao, où les conditions sont difficiles. Jusqu'à fin juin il attend pour lancer l'assaut, qui ne saurait tarder désormais.
En Murcie et dans la vallée de l'Ebre, les deux camps demeurent relativement statiques, même si les nationalistes ont tenté de pousser au nord et à l'est d'Almeria, prenant Aguilas, avant de s'immobiliser devant Lorca, où ils rencontrent une résistance plus forte.
Républicains:
10.000 miliciens
4.000 soldats réguliers
50 tankistes
65 hommes des automitrailleuses
Internationaux:
250 fantassins grecs
3.000 volontaires soviétiques
Nationalistes
9.250 miliciens
4.000 réguliers
50 tankistes
20 hommes des automitrailleuses
150 cavaliers
Italiens:
Négligeables
L'engagement italien s'accentue dans la guerre civile espagnole, comme la supermarina et la reggia aeronautica augmentent le nombre de missions de ravitaillement voire de soutien actif aux nationalistes. En agissant par les airs, ils contournent l'essentiel du blocus britannique, apportant matériel et volontaires en Andalousie afin de renforcer les positions du Mouvement. L'aviation effectue aussi des missions d'attaques infrastructurelles et d'attaques sur les arrières, ce qui s'avère particulièrement redoutable en Nouvelle-Castille, où les communications entre le gros des territoires républicains et Madrid sont gravement compromises. Pendant ce temps, des bâtiments légers font la liaison entre les Baléares et Almeria, le port le plus oriental tenu par les nationalistes. Si les britanniques parviennent à intercepter quelques convois, la majorité parvient toutefois à passer entre les mailles du filet des lourds navires de ligne de la Royal Navy. Les navires lourds italiens, eux, se sont approchés des côtés valencielles et catalanes, et ont effectué des bombardements des cibles militaires, causant des dommages considérables.
Mais ça n'est pas tout; les arrivages de navires grecs chargés de volontaireset globalement de toutes les brigades internationales ont également chuté après que les italiens aient mis en place un fort quadrillage des mers. Seul Bilbao, étant sur le golfe de Gascogne, a reçu quelques petits bateaux chargés de volontaires internationaux. Plusieurs transporteurs grecs sont coûlés, avec hommes, armes et bagages! Les capitaines des navires survivants préfèrent faire demi-tour et retournent au Pirée (Athènes).
A terre, l'attaque contre Madrid redouble de violence. L'aide italienne massive et la motivation fanatique des phalangistes permet aux nationalistes de prendre pied dans l'ouest de la ville, tandis que l'encerclement progresse dans le sud-est. Le gouvernement espagnol, qui était resté là jusqu'ici, s'enfuit à Tarragone. Fin juin, la défense de Madrid commence à se fissurer sérieusement. les généraux républicains insistent pour qu'une retraite soit effectuée afin d'éviter de perdre les troupes engagées dans un encerclement désastreux.
Au Pays Basque, Mola continue de bombarder la Ceinture de Fer de Bilbao, où les conditions sont difficiles. Jusqu'à fin juin il attend pour lancer l'assaut, qui ne saurait tarder désormais.
En Murcie et dans la vallée de l'Ebre, les deux camps demeurent relativement statiques, même si les nationalistes ont tenté de pousser au nord et à l'est d'Almeria, prenant Aguilas, avant de s'immobiliser devant Lorca, où ils rencontrent une résistance plus forte.
Pertes
Républicains:
10.000 miliciens
4.000 soldats réguliers
50 tankistes
65 hommes des automitrailleuses
Internationaux:
250 fantassins grecs
3.000 volontaires soviétiques
Nationalistes
9.250 miliciens
4.000 réguliers
50 tankistes
20 hommes des automitrailleuses
150 cavaliers
Italiens:
Négligeables
Re: Guerre civile d'Espagne (1936)
Juillet-septembre 1937
Les italiens augmentent encore la pression, comme ils envoient toujours plus d'avions, de bateaux et de soldats pour soutenir la cause nationaliste! Les britanniques sont impuissants à arrêter l'aviation italienne, qui fournit également les informations nécessaires aux navires italiens pour approvisionner plus sûrement les ports tenus par les nationalistes dans l'est de l'Andalousie. De même, l'interdiction navale opérée par les italiens se renforce toujours davantage, et il n'y a plus aucun renfort qui parvient aux républicains sur la façade Méditerranéenne.
Dans la chaleur torride de juillet, les italiens débarquent à Carthagène! Contournant la blocade britannique, ils envoient un peu moins de 50.000 hommes, qui atterissent avec un actif soutien naval et aérien. En parallèle, l'armée nationaliste mène une attaque de diversion depuis Aguilas. Trois jours de combat décident la bataille en faveur des italiens, qui occupent la cité et s'y retranchent immédiatement, établissant de fortes défenses pré-fabriquées, installant une piste aérienne de taille, et commençant aussitôt à opérer des raids aériens en Espagne centrale.
Les nationalistes profitent de cette réussite pour avancer au nord, dans la région de Lorca, et s'approchent désormais de Murcie.
Ces raids aériens délayent considérablement l'arrivée des renforts dépêchés par le gouvernement républicain vers Madrid depuis la vallée de l'Ebre, la situation empirant de jour en jour dans la ville assiégée. Les dommages considérables causés aux infrastructures ferroviaires et routières à Guadalajara mais aussi à Albacete et Taracon ralentissent les quelques 45.000 hommes envoyés à la rescousse de la capitale, qui ne peuvent pas la sauver. Les commandants républicains, craignant l'encerclement fatal après les progressions inquiétantes des nationalistes dans le sud et le nord de la ville, décident l'évacuation, à l'encontre de leurs ordres, et se replient avec plus ou moins bon ordre vers Guadalajara, rétablissant un semblant de front là-bas. L'armée du général Franco occupe alors Madrid, et avant vers l'est. La situation s'immobilise de nouveau fin août, lorsque les républicains renforcés font face aux nationalistes victorieux devant Guadalajara. Les tentatives par l'aviation républicaine d'attaquer les arrières des nationalistes ont étés largement contrées par l'écrasante supériorité aérienne italienne, et des actions ponctuelles des FAN (aviation nationaliste).
Au Pays-Basque, Mola ordonne l'attaque contre Bilbao. Les mois de bombardement à l'artillerie ayant précédé ont sévèrement affaibli les défenses de la Ceinture de Fer, qui ne fait que délayer le gros des assauts. L'aviation envoyée en soutien depuis la Catalogne aide davantage, et parvient par endroit à disperser quelques groupement de miliciens. Finalement, à la fin de l'été, c'est avec de le lourdes pertes que la capitale du Pays Basque tombe sous contrôle nationaliste, tandis que les avions repartent vers l'est. De nombreux réfugiés passent la frontière française, demandant l'asile ou du moins le passage vers la Catalogne.
Républicains:
9.500 miliciens
5.000 soldats réguliers
70 tankistes
100 hommes des automitrailleuses
50 cavaliers
50 aviateurs de chasse (0.5 escadrille hors-combat)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille hors-combat)
En plus ces chiffres, tout le corps de Bilbao (hors aviation) est perdu ou captif.
Internationaux:
500 fantassins grecs
1.000 volontaires soviétiques
Nationalistes
13.050 miliciens
5.000 réguliers
100 tankistes
75 hommes des automitrailleuses
750 cavaliers
25 aviateurs de chasse (0.25 escadrille hors combat)
Italiens:
50 aviateurs de chasse (0.50 escadrille hors combat)
15 pilotes de stuka (0.15 escadrille hors-combat)
750 fantassins
150 hommes des automitrailleuses
Les italiens augmentent encore la pression, comme ils envoient toujours plus d'avions, de bateaux et de soldats pour soutenir la cause nationaliste! Les britanniques sont impuissants à arrêter l'aviation italienne, qui fournit également les informations nécessaires aux navires italiens pour approvisionner plus sûrement les ports tenus par les nationalistes dans l'est de l'Andalousie. De même, l'interdiction navale opérée par les italiens se renforce toujours davantage, et il n'y a plus aucun renfort qui parvient aux républicains sur la façade Méditerranéenne.
Dans la chaleur torride de juillet, les italiens débarquent à Carthagène! Contournant la blocade britannique, ils envoient un peu moins de 50.000 hommes, qui atterissent avec un actif soutien naval et aérien. En parallèle, l'armée nationaliste mène une attaque de diversion depuis Aguilas. Trois jours de combat décident la bataille en faveur des italiens, qui occupent la cité et s'y retranchent immédiatement, établissant de fortes défenses pré-fabriquées, installant une piste aérienne de taille, et commençant aussitôt à opérer des raids aériens en Espagne centrale.
Les nationalistes profitent de cette réussite pour avancer au nord, dans la région de Lorca, et s'approchent désormais de Murcie.
Ces raids aériens délayent considérablement l'arrivée des renforts dépêchés par le gouvernement républicain vers Madrid depuis la vallée de l'Ebre, la situation empirant de jour en jour dans la ville assiégée. Les dommages considérables causés aux infrastructures ferroviaires et routières à Guadalajara mais aussi à Albacete et Taracon ralentissent les quelques 45.000 hommes envoyés à la rescousse de la capitale, qui ne peuvent pas la sauver. Les commandants républicains, craignant l'encerclement fatal après les progressions inquiétantes des nationalistes dans le sud et le nord de la ville, décident l'évacuation, à l'encontre de leurs ordres, et se replient avec plus ou moins bon ordre vers Guadalajara, rétablissant un semblant de front là-bas. L'armée du général Franco occupe alors Madrid, et avant vers l'est. La situation s'immobilise de nouveau fin août, lorsque les républicains renforcés font face aux nationalistes victorieux devant Guadalajara. Les tentatives par l'aviation républicaine d'attaquer les arrières des nationalistes ont étés largement contrées par l'écrasante supériorité aérienne italienne, et des actions ponctuelles des FAN (aviation nationaliste).
Au Pays-Basque, Mola ordonne l'attaque contre Bilbao. Les mois de bombardement à l'artillerie ayant précédé ont sévèrement affaibli les défenses de la Ceinture de Fer, qui ne fait que délayer le gros des assauts. L'aviation envoyée en soutien depuis la Catalogne aide davantage, et parvient par endroit à disperser quelques groupement de miliciens. Finalement, à la fin de l'été, c'est avec de le lourdes pertes que la capitale du Pays Basque tombe sous contrôle nationaliste, tandis que les avions repartent vers l'est. De nombreux réfugiés passent la frontière française, demandant l'asile ou du moins le passage vers la Catalogne.
Pertes
Républicains:
9.500 miliciens
5.000 soldats réguliers
70 tankistes
100 hommes des automitrailleuses
50 cavaliers
50 aviateurs de chasse (0.5 escadrille hors-combat)
25 aviateurs des bombardiers (0.25 escadrille hors-combat)
En plus ces chiffres, tout le corps de Bilbao (hors aviation) est perdu ou captif.
Internationaux:
500 fantassins grecs
1.000 volontaires soviétiques
Nationalistes
13.050 miliciens
5.000 réguliers
100 tankistes
75 hommes des automitrailleuses
750 cavaliers
25 aviateurs de chasse (0.25 escadrille hors combat)
Italiens:
50 aviateurs de chasse (0.50 escadrille hors combat)
15 pilotes de stuka (0.15 escadrille hors-combat)
750 fantassins
150 hommes des automitrailleuses
Re: Guerre civile d'Espagne (1936)
Octobre-décembre 1937
La guerre continue en Espagne, où les républicains se replient graduellement vers le nord-est. En Murcie, les italiens opèrent une manoeuvre d'encerclement par la côte avec 40.000 hommes, et tombent sur les arrières de la la ville de Murcie, tandis qu'une autre partie de leurs troupes, renforcée par les détachements nationalistes, attaque la ville de front. Les tentatives des renforts en provenance d'Alicante et les retranchements ne parviennent pas à retenir plus d'une semaine les assaillants, qui entrent mi octobre dans la ville. Les troupes républicaines ayant fui se regroupent à Alicante et se barricadent sur la route de Valence.
Dans le centre du pays, l'armée de Guadalajara se fractionne et se replie encore davantage, vers les montagnes du Massif Ibérique, autour de Teruel: un important corps se positionne à Cuenca fin novembre, tandis qu'un autre remonte vers le nord et Monte del Campo. Enfin, une dernière force se retranche dans Guadalajara.
Les nationalistes attendent la mi-novembre pour agir, le temps de réorganiser leurs forces et de transférer les régiments de Mola et les carlistes depuis le Pays-Basque, qui font augmenter la pression dans la vallée de l'Ebre. Ils avancent vers Saragosse, faisant face à une violente résistance, avec le soutien des forces nouvelles stationnées par les nationalistes dans la région de Soria. Il semblerait que le général Franco tente de contourner les effroyables conditions de combat de la montagneuse région de Teruel, se contentant d'utiliser la supériorité aérienne dont il dispose grâce à ses alliés italiens afin de coordonner des attaques sur les défenseurs de Guadalajara et les transferts de troupes républicains, tout progressant en Aragon vers Saragosse...
Républicains:
9.000 miliciens
4.500 soldats réguliers
80 tankistes
250 hommes des automitrailleuses
Nationalistes
6.000 miliciens
4.000 réguliers
60 tankistes
75 hommes des automitrailleuses
120 cavaliers
25 aviateurs (-0.25 escadrons de chasse)
Italiens:
1.500 soldats d'infanterie
50 soldats des automitrailleuses
50 aviaturs (-0.50 escadrons de chasse)
La guerre continue en Espagne, où les républicains se replient graduellement vers le nord-est. En Murcie, les italiens opèrent une manoeuvre d'encerclement par la côte avec 40.000 hommes, et tombent sur les arrières de la la ville de Murcie, tandis qu'une autre partie de leurs troupes, renforcée par les détachements nationalistes, attaque la ville de front. Les tentatives des renforts en provenance d'Alicante et les retranchements ne parviennent pas à retenir plus d'une semaine les assaillants, qui entrent mi octobre dans la ville. Les troupes républicaines ayant fui se regroupent à Alicante et se barricadent sur la route de Valence.
Dans le centre du pays, l'armée de Guadalajara se fractionne et se replie encore davantage, vers les montagnes du Massif Ibérique, autour de Teruel: un important corps se positionne à Cuenca fin novembre, tandis qu'un autre remonte vers le nord et Monte del Campo. Enfin, une dernière force se retranche dans Guadalajara.
Les nationalistes attendent la mi-novembre pour agir, le temps de réorganiser leurs forces et de transférer les régiments de Mola et les carlistes depuis le Pays-Basque, qui font augmenter la pression dans la vallée de l'Ebre. Ils avancent vers Saragosse, faisant face à une violente résistance, avec le soutien des forces nouvelles stationnées par les nationalistes dans la région de Soria. Il semblerait que le général Franco tente de contourner les effroyables conditions de combat de la montagneuse région de Teruel, se contentant d'utiliser la supériorité aérienne dont il dispose grâce à ses alliés italiens afin de coordonner des attaques sur les défenseurs de Guadalajara et les transferts de troupes républicains, tout progressant en Aragon vers Saragosse...
Pertes
Républicains:
9.000 miliciens
4.500 soldats réguliers
80 tankistes
250 hommes des automitrailleuses
Nationalistes
6.000 miliciens
4.000 réguliers
60 tankistes
75 hommes des automitrailleuses
120 cavaliers
25 aviateurs (-0.25 escadrons de chasse)
Italiens:
1.500 soldats d'infanterie
50 soldats des automitrailleuses
50 aviaturs (-0.50 escadrons de chasse)
Re: Guerre civile d'Espagne (1936)
Janvier-Mars 1938
Les italiens et les nationalistes continuent d'avancer sur la côte, et prennent Alicante après de rudes combats. Les républicains parviennent à évacuer la ville à temps, et regroupe leurs troupes, désormais nettement affaiblies, vers le nord, à Alcoi, sur la route de Valence.
Au centre du pays, les nationalistes transfèrent d'importantes forces vers le nord et appuyent sur les défenses à Guadalajara et dans la vallée de l'Ebre. Opérant en conjonction avec le corps d'armée basque et les forces aériennes italiennes, elles avancent lentement mais sûrement, faisant tomber Tudela et Tarazona, puis avancent jusqu'aux portes d'Alagon. Les pertes des deux côtés demeurent relativement égales, mais l'avancée nationaliste demeure indéniable. A Guadalajara, les républicains soutiennent un feu d'artillerie nourri, mais ne font pas encore face à un assaut en règle.
Dans les montagnes de Teruel, la résistance républicaine est forte, et les attaques nationalistes demeurent limitées.
Républicains:
9.500 miliciens
4.000 soldats réguliers
100 tankistes
175 hommes des automitrailleuses
75 aviateurs (-0.75 escadrons de chasse)
Nationalistes
8.000 miliciens
4.000 réguliers
75 tankistes
120 hommes des automitrailleuses
150 cavaliers
25 aviateurs (-0.25 escadrons de chasse)
Italiens:
2.000 soldats d'infanterie
25 soldats des automitrailleuses
50 aviateurs (-0.50 escadrons de chasse)
Les italiens et les nationalistes continuent d'avancer sur la côte, et prennent Alicante après de rudes combats. Les républicains parviennent à évacuer la ville à temps, et regroupe leurs troupes, désormais nettement affaiblies, vers le nord, à Alcoi, sur la route de Valence.
Au centre du pays, les nationalistes transfèrent d'importantes forces vers le nord et appuyent sur les défenses à Guadalajara et dans la vallée de l'Ebre. Opérant en conjonction avec le corps d'armée basque et les forces aériennes italiennes, elles avancent lentement mais sûrement, faisant tomber Tudela et Tarazona, puis avancent jusqu'aux portes d'Alagon. Les pertes des deux côtés demeurent relativement égales, mais l'avancée nationaliste demeure indéniable. A Guadalajara, les républicains soutiennent un feu d'artillerie nourri, mais ne font pas encore face à un assaut en règle.
Dans les montagnes de Teruel, la résistance républicaine est forte, et les attaques nationalistes demeurent limitées.
Pertes
Républicains:
9.500 miliciens
4.000 soldats réguliers
100 tankistes
175 hommes des automitrailleuses
75 aviateurs (-0.75 escadrons de chasse)
Nationalistes
8.000 miliciens
4.000 réguliers
75 tankistes
120 hommes des automitrailleuses
150 cavaliers
25 aviateurs (-0.25 escadrons de chasse)
Italiens:
2.000 soldats d'infanterie
25 soldats des automitrailleuses
50 aviateurs (-0.50 escadrons de chasse)
Sujets similaires
» Réduction de la clique de Fengtian (1936)
» La Guerre d'Abyssinie (1935-1936)
» Troisième guerre balkanique (1936)
» Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
» Statistiques 4ème tour 1936
» La Guerre d'Abyssinie (1935-1936)
» Troisième guerre balkanique (1936)
» Seconde Guerre mondiale - Front Ouest (1936-)
» Statistiques 4ème tour 1936
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum