Invasion soviétique de la Lithuanie (1935)

**Syllas** Jeu 6 Juin - 11:55

Invasion soviétique de la Lettonie

Union des Républiques Socialistes Soviétiques Stalinisme	République de Lithuanie Autocratie
Commandants: Mikhaïl Tukhatchevski, maréchal Aleksandr Vassilievsky, général	Commandants: Antanas Smetona, président de Lettonie
Forces en présence: -56,5 Régiments d'infanterie (56.500 hommes) -12 Régiments blindés (12.000 hommes) -11 Régiment d'automitrailleuses (11.000 hommes) -10 Divisions d'avion de chasse (10.000 hommes) -15 Divisions de bombardiers légers (15.000 hommes) -10 Régiments blindés d'import (10.000 hommes)	Forces en présence: -8 unités de miliciens (8.000 hommes) (levée spontannée) -31 régiments d'infanterie (31.000 hommes) -3 unités de chasseurs alpins (3.000 hommes) -3 régiments de cavalerie (2.000 hommes) -2 régiments d'automitrailleuses (2.000 hommes) -2 régiments de blindés légers (2.000 hommes) -3 escadrilles de chasse (3.000 hommes) -1 unité de milice "gendarmerie de Kaunas" (1.000 hommes) -1 unité de milice "gendarmerie de Klaipeda" (1.000 hommes) Forces équipées de matériel soviétique

Guerre en Lithuanie !

Lithuanie, janvier 1935

Quelques mois après la brutale soumission de la Lettonie aux soviétiques, l'histoire se répète en Lithuanie! Dans le centre-ville de Kaunas, la capitale, quelques émeutiers communistes proclament la révolution du toit d'une usine occupée, avant d'être expulsés manu militari par les gendarmes ou, pire, les milices nationalistes qui ne font pas de quartiers. Les émeutes "révolutionnaires" échouent également partout ailleurs dans le pays, où le pouvoir semble avoir été sur ses gardes depuis les évènements lettons.
Sans surprise pour le président Smetona, dans l'heure suivant la "révolution", les troupes soviétiques passent la frontière!
Fortes de leur supériorité numérique et technique, elles tentent de reproduire la vigoureuse offensive qui avait triomphé en Lettonie, envoyant les blindés et l'aviation en tête afin d'affaiblir le gros des forces adverses, puis l'infanterie de front. Néanmoins, cette fois-ci, la situation n'évolue pas aussi bien. L'armée lithuanienne s'est postée dans les forêts samogitiennes et d'aukstaitija, qui offrent un champ de bataille ignoble au coeur de l'hiver: une neige épaisse est tombée, et les forêts baltiques tapissées de collines et de marécages sont des pièges sanglants pour les soldats soviétiques, notamment les blindés, qui tombent en panne les uns après les autres, inadaptés à pareil combat. Le froid est parfois tellement intense que le liquide de refroidissement des moteurs gèle dans la machinerie! On doit chercher les attelages avec les chevaux pour les dégager. L'aviation a plus de succès, et après un bref mais héroïque combat, la petite aviation lithuanienne doit abandonner les cieux au dessus de Kaunas aux envahisseurs, se repliant vers le sud-ouest et Vilkaviskis, à la frontière de Prusse orientale. Durant près d'un mois, la petite armée lithuanienne résiste aux envahisseurs, avant que la ligne de front soit percée près de Panezevys, en Aukstaitija, causant rapidement l'effondrement des défenseurs. Le groupe d'armée samogitien se replie vers Klaipeida, où il offre une dernière résistance contre le siège soviétique, soutenu avec détermination par la police germano-lithuanienne de la ville. Mi-février, toutes les places de Lithuanie ont capitulé. Deux des trois escadrilles d'aviation, ainsi que le gouvernement, demandent l'asile à Königsberg.

Pertes:

Soviétiques:
Infanterie: 12.500 hommes
Blindés: 2.900 hommes
Blindés d'import: 3.300 hommes
Automitrailleuses: 2.000 hommes
Chasseurs: 500 hommes (7 avions abattus)
Bombardiers 250 hommes (3 avions abattus)

Lettonie:
Toute l'armée sauf une unité et demi de chasseurs

La Lithuanie est occupée par l'URSS.